Le gouvernement britannique cherche à faire augmenter le chiffre d’affaires des PME détenues par des personnes handicapées
Selon Business Matters (février 2024), les entrepreneurs ayant un handicap représentent actuellement environ 25 % des 5,5 millions de propriétaires de petites entreprises du Royaume-Uni. Cependant, ils ne comptent que pour 8,6 % du chiffre d’affaires total des petites entreprises. Il serait donc possible, selon les estimations de Small Business Britain, d’ajouter un chiffre d’affaires supplémentaire de 230 milliards de livres sterling à l’économie britannique.
C’est dans ce contexte que l’initiative Liliac Review acquiert toute sa signification. Dirigée par Small Business Britain, il s’agit d’une étude indépendante qui a été lancée en février 2024 avec l’objectif de lutter contre les inégalités auxquelles font face les entrepreneurs en situation de handicap ainsi que d’améliorer les chances des entrepreneurs partout au Royaume-Uni. Elle est présidée conjointement par le ministre des Petites entreprises, Kevin Hollinrake, la ministre des Personnes handicapées, Mims Davies, ainsi que la PDG et fondatrice de la marque de mode adaptative Unhidden, Victoria Jenkins.
Business Matters ajoute que l’initiative Lilac Review prévoit d’entreprendre, sur une période de deux ans, des recherches et des analyses approfondies pour identifier et éliminer les défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs vivant avec un handicap. Les résultats préliminaires seront publiés à l’été 2024 et le rapport final, qui comprendra des recommandations et un appel à l’action pour susciter un changement positif dans la société, sera rendu public fin 2025.
Business Matters explique que la nécessité de mettre en place une initiative de ce type a été soulignée par le rapport Disability and Entrepreneurship, lancé par Small Business Britain en mars 2023 en partenariat avec la Lloyds Bank. Après la consultation de plus de 500 entrepreneurs vivant avec un handicap partout au pays, le rapport a révélé que ces entrepreneurs étaient effectivement confrontés à des obstacles de taille à l’heure de démarrer et de développer une entreprise.
Le rapport évoque des coûts de démarrage plus élevés, des difficultés d’accès au financement et au soutien, ainsi qu’un manque de soutien de la société au sens large. Ainsi donc, alors que 35 % des entrepreneurs fondateurs ont déclaré que leur handicap avait eu un impact positif pour eux en tant qu’entrepreneurs, plus de la moitié ont déclaré qu’ils n’avaient bénéficié d’aucun soutien extérieur lors du démarrage de leur entreprise. De plus, 72 % ont signalé ne pas disposer de modèles appropriés pour les guider, et 55 % ont dit n’avoir reçu aucun soutien financier.
De même, la campagne de financement Access 2 aurait montré que 84 % des fondateurs vivant avec un handicap estiment ne pas avoir un accès égal aux mêmes chances et ressources que leurs contreparties n’ayant pas de handicap. Des recherches plus approfondies ont révélé également que les personnes handicapées doivent payer en moyenne 975 £ de plus par mois en raison de ce qu’on pourrait appeler la « taxe au handicap » (Disability Price Tag), avant les coûts professionnels.
Selon Business Matters (février 2024), les entrepreneurs ayant un handicap représentent actuellement environ 25 % des 5,5 millions de propriétaires de petites entreprises du Royaume-Uni. Cependant, ils ne comptent que pour 8,6 % du chiffre d’affaires total des petites entreprises. Il serait donc possible, selon les estimations de Small Business Britain, d’ajouter un chiffre d’affaires supplémentaire de 230 milliards de livres sterling à l’économie britannique.
C’est dans ce contexte que l’initiative Liliac Review acquiert toute sa signification. Dirigée par Small Business Britain, il s’agit d’une étude indépendante qui a été lancée en février 2024 avec l’objectif de lutter contre les inégalités auxquelles font face les entrepreneurs en situation de handicap ainsi que d’améliorer les chances des entrepreneurs partout au Royaume-Uni. Elle est présidée conjointement par le ministre des Petites entreprises, Kevin Hollinrake, la ministre des Personnes handicapées, Mims Davies, ainsi que la PDG et fondatrice de la marque de mode adaptative Unhidden, Victoria Jenkins.
Business Matters ajoute que l’initiative Lilac Review prévoit d’entreprendre, sur une période de deux ans, des recherches et des analyses approfondies pour identifier et éliminer les défis auxquels sont confrontés les entrepreneurs vivant avec un handicap. Les résultats préliminaires seront publiés à l’été 2024 et le rapport final, qui comprendra des recommandations et un appel à l’action pour susciter un changement positif dans la société, sera rendu public fin 2025.
Business Matters explique que la nécessité de mettre en place une initiative de ce type a été soulignée par le rapport Disability and Entrepreneurship, lancé par Small Business Britain en mars 2023 en partenariat avec la Lloyds Bank. Après la consultation de plus de 500 entrepreneurs vivant avec un handicap partout au pays, le rapport a révélé que ces entrepreneurs étaient effectivement confrontés à des obstacles de taille à l’heure de démarrer et de développer une entreprise.
Le rapport évoque des coûts de démarrage plus élevés, des difficultés d’accès au financement et au soutien, ainsi qu’un manque de soutien de la société au sens large. Ainsi donc, alors que 35 % des entrepreneurs fondateurs ont déclaré que leur handicap avait eu un impact positif pour eux en tant qu’entrepreneurs, plus de la moitié ont déclaré qu’ils n’avaient bénéficié d’aucun soutien extérieur lors du démarrage de leur entreprise. De plus, 72 % ont signalé ne pas disposer de modèles appropriés pour les guider, et 55 % ont dit n’avoir reçu aucun soutien financier.
De même, la campagne de financement Access 2 aurait montré que 84 % des fondateurs vivant avec un handicap estiment ne pas avoir un accès égal aux mêmes chances et ressources que leurs contreparties n’ayant pas de handicap. Des recherches plus approfondies ont révélé également que les personnes handicapées doivent payer en moyenne 975 £ de plus par mois en raison de ce qu’on pourrait appeler la « taxe au handicap » (Disability Price Tag), avant les coûts professionnels.