Le gouvernement américain cherche à corriger les distorsions créées par les monopoles numériques
RollCall signale que le procès entamé par la Federal Trade Commission (FTC) contre Amazon la semaine dernière et celui du ministère de la Justice contre Google peuvent être vus comme la preuve que le gouvernement américain s’apprête à corriger ce qu’il considère comme des distorsions dans des domaines où le Congrès n’a pas agi.
La FTC estime qu’Amazon a évincé ses concurrents pour conserver son pouvoir de monopole, tandis que dans le cas de Google, le ministère de la Justice est d’avis que cette société a étouffé la concurrence. Ces nouvelles tentatives d’adapter la législation antimonopole à l’ère numérique ont pris un élan après une enquête de 16 mois menée par le comité judiciaire de la Chambre des représentants.
En effet, en octobre 2020, ce comité a publié un rapport qui arrivait à la conclusion que les quatre principales plateformes technologiques – Amazon, Apple, Facebook et Google – avaient accumulé un pouvoir de marché qui leur permettait d’exercer une influence significative pour affaiblir la concurrence. Ce pouvoir se manifesterait, notamment, dans la facturation de frais exorbitants et l’application de contrats contraignants, puis dans l’utilisation des données des personnes et des entreprises qui dépendent d’elles.
Dans le cas de la poursuite contre Google, le dossier du ministère de la Justice affirme que cette société déploie des éléments d’économie comportementale. Autrement dit, Google aurait créé un biais pour inciter les consommateurs à se tourner vers son moteur de recherche plutôt que vers d’autres.
RollCall ajoute que ce qu’il y a de nouveau dans la poursuite contre Amazon est l’allégation qu’un acteur monopolistique utilise des algorithmes de tarification pour dépasser la concurrence. En effet, la FTC soutient qu’Amazon utiliserait de façon injustifiée un système appelé Project Nessie. Il s’agirait, selon The Verge, d’un algorithme secret qui donnerait à cette compagnie la capacité d’évaluer jusqu’où elle pourrait augmenter ses prix avant que ses concurrents ne cessent d’augmenter les leurs également.
The Verge ajoute que grâce à l’algorithme Nessie, Amazon aurait pu augmenter ses bénéfices par la manipulation artificielle des prix dans différentes catégories d’achats. Apparemment, Amazon aurait cessé d’utiliser Nessie en 2019. Pour la FTC, l’utilisation de cet algorithme serait une des multiples stratégies dont Amazon se sert pour maintenir illégalement sa domination sur le marché du commerce électronique.
Enfin, The Verge signale que dans la plainte déposée par la FTC en septembre, on définit d’autres pratiques controversées, telles que l’ensevelissement des annonces pour dissuader les vendeurs de proposer des produits à un prix inférieur sur les plateformes concurrentes. RollCall note qu’Amazon a rejeté les allégations de la FTC, affirmant que la poursuite « révèle l’incompréhension fondamentale de la Commission à l’égard du commerce de détail en ligne ».
RollCall signale que le procès entamé par la Federal Trade Commission (FTC) contre Amazon la semaine dernière et celui du ministère de la Justice contre Google peuvent être vus comme la preuve que le gouvernement américain s’apprête à corriger ce qu’il considère comme des distorsions dans des domaines où le Congrès n’a pas agi.
La FTC estime qu’Amazon a évincé ses concurrents pour conserver son pouvoir de monopole, tandis que dans le cas de Google, le ministère de la Justice est d’avis que cette société a étouffé la concurrence. Ces nouvelles tentatives d’adapter la législation antimonopole à l’ère numérique ont pris un élan après une enquête de 16 mois menée par le comité judiciaire de la Chambre des représentants.
En effet, en octobre 2020, ce comité a publié un rapport qui arrivait à la conclusion que les quatre principales plateformes technologiques – Amazon, Apple, Facebook et Google – avaient accumulé un pouvoir de marché qui leur permettait d’exercer une influence significative pour affaiblir la concurrence. Ce pouvoir se manifesterait, notamment, dans la facturation de frais exorbitants et l’application de contrats contraignants, puis dans l’utilisation des données des personnes et des entreprises qui dépendent d’elles.
Dans le cas de la poursuite contre Google, le dossier du ministère de la Justice affirme que cette société déploie des éléments d’économie comportementale. Autrement dit, Google aurait créé un biais pour inciter les consommateurs à se tourner vers son moteur de recherche plutôt que vers d’autres.
RollCall ajoute que ce qu’il y a de nouveau dans la poursuite contre Amazon est l’allégation qu’un acteur monopolistique utilise des algorithmes de tarification pour dépasser la concurrence. En effet, la FTC soutient qu’Amazon utiliserait de façon injustifiée un système appelé Project Nessie. Il s’agirait, selon The Verge, d’un algorithme secret qui donnerait à cette compagnie la capacité d’évaluer jusqu’où elle pourrait augmenter ses prix avant que ses concurrents ne cessent d’augmenter les leurs également.
The Verge ajoute que grâce à l’algorithme Nessie, Amazon aurait pu augmenter ses bénéfices par la manipulation artificielle des prix dans différentes catégories d’achats. Apparemment, Amazon aurait cessé d’utiliser Nessie en 2019. Pour la FTC, l’utilisation de cet algorithme serait une des multiples stratégies dont Amazon se sert pour maintenir illégalement sa domination sur le marché du commerce électronique.
Enfin, The Verge signale que dans la plainte déposée par la FTC en septembre, on définit d’autres pratiques controversées, telles que l’ensevelissement des annonces pour dissuader les vendeurs de proposer des produits à un prix inférieur sur les plateformes concurrentes. RollCall note qu’Amazon a rejeté les allégations de la FTC, affirmant que la poursuite « révèle l’incompréhension fondamentale de la Commission à l’égard du commerce de détail en ligne ».