Le développement d’un superordinateur est une priorité pour le gouvernement britannique
Un article d’AI Business aborde la mise en service du superordinateur le plus rapide et le plus puissant du Royaume-Uni, lequel devait prendre en charge les tâches de formation et de recherche en intelligence artificielle (IA). Le lancement de ce superordinateur appelé Isambard-AI, logé à l’université de Bristol et développé à un coût de 272 millions de dollars US, a été salué par la ministre britannique de l’IA comme « un moment révolutionnaire pour la science, l’innovation et la technologie au Royaume-Uni ».
En guise d’illustration, l’article signale que la puissance de 647 pétaflops par seconde en virgule flottante à huit bits d’Isambard-AI équivaudrait à la puissance de calcul générée par toute la population de la planète sur 2,3 milliards d’années. Selon les experts, ce superordinateur – qui n’a pas encore atteint sa capacité totale prévue – représente la pièce maîtresse des ressources de recherche en IA du gouvernement britannique. Il doit permettre à des organisations, comme l’AI Safety Institute, de former des modèles d’IA générative à grande échelle.
En outre, il est à noter que l’activation d’Isambard-AI a coïncidé avec l’annonce de l’adhésion du Royaume-Uni au programme EuroHPC de l’Union européenne (UE). Sa participation permettra aux chercheurs et universitaires britanniques d’accéder à la partie du programme financée par Horizon Europe, d’une valeur de plus de 966 millions de dollars entre 2021 et 2027.
De plus, lors de la mise en service de sa première phase, Isambard-AI a été reconnu comme le deuxième superordinateur le plus écologique au monde. En effet, il a été récompensé pour son efficacité énergétique, se classant juste derrière JEDI, le nouveau supercalculateur Jupiter acquis par EuroHPC, l’initiative de superordinateur de l’UE.
Plus récemment, un article du Financial Times a commenté les nouveaux investissements prévus par le gouvernement britannique dans le domaine des superordinateurs, alors que la nouvelle administration travailliste est critiquée pour la suppression de 1,3 milliard de livres sterling de soutien aux projets technologiques.
En effet, malgré les percées récentes, l’article signale que la superinformatique est un domaine où, selon les experts, le Royaume-Uni est à la traîne par rapport à ses pairs internationaux. Apparemment, l’objectif ultime est de réussir la conception d’ordinateurs exaflopiques, c’est-à-dire pouvant effectuer un milliard de milliards d’opérations par seconde. Il s’agirait d’une étape essentielle pour parvenir à l’adoption à grande échelle de l’IA.
Il y aurait deux ordinateurs exaflopiques pleinement fonctionnels dans le monde, tous deux aux États-Unis. Les experts pensent que la Chine en possède également au moins un, bien qu’elle ne l’ait pas soumis aux classements internationaux en matière de capacité de calcul. De grandes économies, du Japon à l’Europe en passant par l’Arabie saoudite, investissent des milliards dans des projets similaires. Au Royaume-Uni, Isambard-AI devrait être l’un des ordinateurs de classe exaflopique les plus puissants d’Europe, alors que deux autres supercalculateurs – Archer2 et DiRAC – devraient atteindre la fin de leur vie dans deux ans.
Un article d’AI Business aborde la mise en service du superordinateur le plus rapide et le plus puissant du Royaume-Uni, lequel devait prendre en charge les tâches de formation et de recherche en intelligence artificielle (IA). Le lancement de ce superordinateur appelé Isambard-AI, logé à l’université de Bristol et développé à un coût de 272 millions de dollars US, a été salué par la ministre britannique de l’IA comme « un moment révolutionnaire pour la science, l’innovation et la technologie au Royaume-Uni ».
En guise d’illustration, l’article signale que la puissance de 647 pétaflops par seconde en virgule flottante à huit bits d’Isambard-AI équivaudrait à la puissance de calcul générée par toute la population de la planète sur 2,3 milliards d’années. Selon les experts, ce superordinateur – qui n’a pas encore atteint sa capacité totale prévue – représente la pièce maîtresse des ressources de recherche en IA du gouvernement britannique. Il doit permettre à des organisations, comme l’AI Safety Institute, de former des modèles d’IA générative à grande échelle.
En outre, il est à noter que l’activation d’Isambard-AI a coïncidé avec l’annonce de l’adhésion du Royaume-Uni au programme EuroHPC de l’Union européenne (UE). Sa participation permettra aux chercheurs et universitaires britanniques d’accéder à la partie du programme financée par Horizon Europe, d’une valeur de plus de 966 millions de dollars entre 2021 et 2027.
De plus, lors de la mise en service de sa première phase, Isambard-AI a été reconnu comme le deuxième superordinateur le plus écologique au monde. En effet, il a été récompensé pour son efficacité énergétique, se classant juste derrière JEDI, le nouveau supercalculateur Jupiter acquis par EuroHPC, l’initiative de superordinateur de l’UE.
Plus récemment, un article du Financial Times a commenté les nouveaux investissements prévus par le gouvernement britannique dans le domaine des superordinateurs, alors que la nouvelle administration travailliste est critiquée pour la suppression de 1,3 milliard de livres sterling de soutien aux projets technologiques.
En effet, malgré les percées récentes, l’article signale que la superinformatique est un domaine où, selon les experts, le Royaume-Uni est à la traîne par rapport à ses pairs internationaux. Apparemment, l’objectif ultime est de réussir la conception d’ordinateurs exaflopiques, c’est-à-dire pouvant effectuer un milliard de milliards d’opérations par seconde. Il s’agirait d’une étape essentielle pour parvenir à l’adoption à grande échelle de l’IA.
Il y aurait deux ordinateurs exaflopiques pleinement fonctionnels dans le monde, tous deux aux États-Unis. Les experts pensent que la Chine en possède également au moins un, bien qu’elle ne l’ait pas soumis aux classements internationaux en matière de capacité de calcul. De grandes économies, du Japon à l’Europe en passant par l’Arabie saoudite, investissent des milliards dans des projets similaires. Au Royaume-Uni, Isambard-AI devrait être l’un des ordinateurs de classe exaflopique les plus puissants d’Europe, alors que deux autres supercalculateurs – Archer2 et DiRAC – devraient atteindre la fin de leur vie dans deux ans.