Le département du Commerce américain vient de lancer un programme de pôles technologiques régionaux
CIODIVE commente la récente initiative du département du Commerce américain visant la création de pôles technologiques régionaux, le Tech Hubs Program. Celui-ci offre la possibilité aux villes d'accéder à un financement total de 500 millions de dollars en vue d'être reconnues par le gouvernement fédéral comme des « centres technologiques ». Les candidatures sont dues le 15 août.
L'hypothèse de départ est qu'au cours de la prochaine décennie, les villes ont le potentiel de devenir des centres d'innovation compétitifs à l'échelle mondiale. Dans cette perspective, la création des pôles technologiques devrait renforcer la sécurité nationale et économique ainsi que les chaînes d'approvisionnement américaines, en plus de créer de nouveaux emplois bien rémunérés.
Ainsi donc, au cours de la première phase, le département du Commerce désignera au moins 20 pôles technologiques et attribuera environ 15 millions de dollars en subventions pour le développement de stratégies. Chaque bénéficiaire recevra environ 400 000 à 500 000 dollars.
Seuls les « consortiums » seront admissibles, et ceux-ci devront comprendre diverses parties prenantes : un ou plusieurs établissements d'enseignement supérieur; différents paliers gouvernementaux (étatiques, locaux ou tribaux); des organismes de développement économique; des organisations de main-d'œuvre ou de formation de la main-d'œuvre; puis des entrepreneurs des secteurs de la technologie, de l'innovation ou de la fabrication concernés.
Dans ces centres, il y aura donc une concentration d'actifs, de capitaux, de recherche et développement, d'emplois et d'infrastructures physiques pertinentes. Les domaines qui seront privilégiés se concentrent sur des technologies clés, notamment l'intelligence artificielle, les batteries et les technologies nucléaires avancées, la biotechnologie, la robotique, la cybersécurité et la prévention ou l'atténuation des catastrophes.
Aux dires de Gina Raimondo, secrétaire au Commerce des États-Unis, la plupart des emplois technologiques sont monopolisés à l'heure actuelle par quelques villes. C'est pourquoi un des objectifs de cette initiative est de disperser les centres technologiques partout au pays, avec au moins trois pôles technologiques désignés dans chacune des six régions ciblées par le gouvernement.
Hormis la technologie, les effets de ce programme devraient se faire sentir sur les personnes, les travailleurs, les communautés et les infrastructures physiques essentielles à une région désignée comme pôle technologique. Il est prévu qu'au moins un tiers des pôles auront un effet positif pour une petite communauté rurale, tandis qu'au moins deux d'entre eux doivent bénéficier à des communautés mal desservies dans les zones métropolitaines.
L'administration du développement économique du département du Commerce prévoit de lancer une deuxième phase à l'automne, fournissant à au moins cinq pôles technologiques un financement de mise en œuvre. Chaque bénéficiaire recevra environ 50 à 75 millions de dollars, pour une moyenne de 65 millions de dollars.
CIODIVE commente la récente initiative du département du Commerce américain visant la création de pôles technologiques régionaux, le Tech Hubs Program. Celui-ci offre la possibilité aux villes d'accéder à un financement total de 500 millions de dollars en vue d'être reconnues par le gouvernement fédéral comme des « centres technologiques ». Les candidatures sont dues le 15 août.
L'hypothèse de départ est qu'au cours de la prochaine décennie, les villes ont le potentiel de devenir des centres d'innovation compétitifs à l'échelle mondiale. Dans cette perspective, la création des pôles technologiques devrait renforcer la sécurité nationale et économique ainsi que les chaînes d'approvisionnement américaines, en plus de créer de nouveaux emplois bien rémunérés.
Ainsi donc, au cours de la première phase, le département du Commerce désignera au moins 20 pôles technologiques et attribuera environ 15 millions de dollars en subventions pour le développement de stratégies. Chaque bénéficiaire recevra environ 400 000 à 500 000 dollars.
Seuls les « consortiums » seront admissibles, et ceux-ci devront comprendre diverses parties prenantes : un ou plusieurs établissements d'enseignement supérieur; différents paliers gouvernementaux (étatiques, locaux ou tribaux); des organismes de développement économique; des organisations de main-d'œuvre ou de formation de la main-d'œuvre; puis des entrepreneurs des secteurs de la technologie, de l'innovation ou de la fabrication concernés.
Dans ces centres, il y aura donc une concentration d'actifs, de capitaux, de recherche et développement, d'emplois et d'infrastructures physiques pertinentes. Les domaines qui seront privilégiés se concentrent sur des technologies clés, notamment l'intelligence artificielle, les batteries et les technologies nucléaires avancées, la biotechnologie, la robotique, la cybersécurité et la prévention ou l'atténuation des catastrophes.
Aux dires de Gina Raimondo, secrétaire au Commerce des États-Unis, la plupart des emplois technologiques sont monopolisés à l'heure actuelle par quelques villes. C'est pourquoi un des objectifs de cette initiative est de disperser les centres technologiques partout au pays, avec au moins trois pôles technologiques désignés dans chacune des six régions ciblées par le gouvernement.
Hormis la technologie, les effets de ce programme devraient se faire sentir sur les personnes, les travailleurs, les communautés et les infrastructures physiques essentielles à une région désignée comme pôle technologique. Il est prévu qu'au moins un tiers des pôles auront un effet positif pour une petite communauté rurale, tandis qu'au moins deux d'entre eux doivent bénéficier à des communautés mal desservies dans les zones métropolitaines.
L'administration du développement économique du département du Commerce prévoit de lancer une deuxième phase à l'automne, fournissant à au moins cinq pôles technologiques un financement de mise en œuvre. Chaque bénéficiaire recevra environ 50 à 75 millions de dollars, pour une moyenne de 65 millions de dollars.