Le défi de trouver des carburants durables efficaces pour décarboner le secteur de l’aviation
Selon un article du Financial Times, le secteur de l’aviation est l’un des plus difficiles et complexes à décarboner. Cela s’expliquerait par le défi de trouver un carburant d’aviation capable d’égaler la forte densité énergétique des combustibles fossiles actuels, notamment le Jet A-1, qui est l’un des plus utilisés. Selon un expert en aviation d’Aviation Advocacy, le Jet A-1 est « presque parfait en matière de poids par rapport à la puissance ».
Les principales options de rechange disponibles à l’heure actuelle sont les carburants d’aviation dits « durables » (sustainable aviation fuels, SAF). Ceux-ci sont produits à partir de sources non fossiles – notamment l’huile de cuisson usagée, les graisses animales ou même le carbone de l’air. L’avantage principal des SAF est qu’ils libèrent principalement du carbone qui fait déjà partie du cycle du carbone terrestre, celui qui est stocké dans les plantes qui captent le carbone de l’atmosphère au cours de leur croissance. Cependant, la combustion de combustibles fossiles libère dans l’atmosphère du carbone qui a été enfoui sous terre.
Selon l’article, l’huile de cuisson usagée est actuellement la plus utilisée pour obtenir du SAF. Elle est filtrée et « hydrogénée », un processus dans lequel l’oxygène est remplacé par de l’hydrogène, pour le transformer en hydrocarbure. L’article mentionne d’autres efforts, comme ceux visant à transformer les déchets municipaux en SAF, ou le potentiel d’une technologie appelée power-to-liquid, qui utilise l’électrolyse pour transformer le carbone extrait de l’air en un carburant liquide à base de carbone. Cependant, quoique ces recherches suscitent de l’enthousiasme, il y aurait des questionnements par rapport à l’accès aux SAF, à la capacité d’étendre rapidement leur utilisation et à leur coût.
On signale, par exemple, que l’approvisionnement en huile de cuisson usagée est limité, car celle-ci est utilisée dans les restaurants et dans d’autres lieux. D’ailleurs, il y a des inquiétudes concernant les effets sur d’autres secteurs comme l’agriculture si jamais de grandes superficies de terres sont consacrées à la culture de plantes pour obtenir les matières premières des SAF.
Selon les experts, le processus power-to-liquid permettrait de contourner les inquiétudes concernant les contraintes sur les matières premières, car, littéralement, il extrait le carbone de l’atmosphère en utilisant de l’énergie durable.Cependant, ce processus pourrait consommer trop d’électricité renouvelable qui pourrait être utilisée comme source d’énergie propre ailleurs.
Enfin, quoique les partisans du SAF affirment qu’il permettra de réduire les émissions de carbone de jusqu’à environ 80 pour cent, on note que les SAF doivent encore être mélangés à une certaine proportion de carburéacteur conventionnel pour pouvoir être utilisés dans de nombreux avions. De plus, la diminution des émissions est conditionnelle à l’utilisation massive du SAF. Malheureusement, bien que certains SAF soient déjà en cours de production commerciale, la production mondiale totale de ce carburant l’année dernière n’était que de 150 millions de gallons. En fait, United Airlines utilise actuellement du SAF pour seulement 0,1 pour cent de son carburant.
Selon un article du Financial Times, le secteur de l’aviation est l’un des plus difficiles et complexes à décarboner. Cela s’expliquerait par le défi de trouver un carburant d’aviation capable d’égaler la forte densité énergétique des combustibles fossiles actuels, notamment le Jet A-1, qui est l’un des plus utilisés. Selon un expert en aviation d’Aviation Advocacy, le Jet A-1 est « presque parfait en matière de poids par rapport à la puissance ».
Les principales options de rechange disponibles à l’heure actuelle sont les carburants d’aviation dits « durables » (sustainable aviation fuels, SAF). Ceux-ci sont produits à partir de sources non fossiles – notamment l’huile de cuisson usagée, les graisses animales ou même le carbone de l’air. L’avantage principal des SAF est qu’ils libèrent principalement du carbone qui fait déjà partie du cycle du carbone terrestre, celui qui est stocké dans les plantes qui captent le carbone de l’atmosphère au cours de leur croissance. Cependant, la combustion de combustibles fossiles libère dans l’atmosphère du carbone qui a été enfoui sous terre.
Selon l’article, l’huile de cuisson usagée est actuellement la plus utilisée pour obtenir du SAF. Elle est filtrée et « hydrogénée », un processus dans lequel l’oxygène est remplacé par de l’hydrogène, pour le transformer en hydrocarbure. L’article mentionne d’autres efforts, comme ceux visant à transformer les déchets municipaux en SAF, ou le potentiel d’une technologie appelée power-to-liquid, qui utilise l’électrolyse pour transformer le carbone extrait de l’air en un carburant liquide à base de carbone. Cependant, quoique ces recherches suscitent de l’enthousiasme, il y aurait des questionnements par rapport à l’accès aux SAF, à la capacité d’étendre rapidement leur utilisation et à leur coût.
On signale, par exemple, que l’approvisionnement en huile de cuisson usagée est limité, car celle-ci est utilisée dans les restaurants et dans d’autres lieux. D’ailleurs, il y a des inquiétudes concernant les effets sur d’autres secteurs comme l’agriculture si jamais de grandes superficies de terres sont consacrées à la culture de plantes pour obtenir les matières premières des SAF.
Selon les experts, le processus power-to-liquid permettrait de contourner les inquiétudes concernant les contraintes sur les matières premières, car, littéralement, il extrait le carbone de l’atmosphère en utilisant de l’énergie durable.Cependant, ce processus pourrait consommer trop d’électricité renouvelable qui pourrait être utilisée comme source d’énergie propre ailleurs.
Enfin, quoique les partisans du SAF affirment qu’il permettra de réduire les émissions de carbone de jusqu’à environ 80 pour cent, on note que les SAF doivent encore être mélangés à une certaine proportion de carburéacteur conventionnel pour pouvoir être utilisés dans de nombreux avions. De plus, la diminution des émissions est conditionnelle à l’utilisation massive du SAF. Malheureusement, bien que certains SAF soient déjà en cours de production commerciale, la production mondiale totale de ce carburant l’année dernière n’était que de 150 millions de gallons. En fait, United Airlines utilise actuellement du SAF pour seulement 0,1 pour cent de son carburant.