Le défi de la mise à l’échelle des organisations de l’économie sociale numérique
Il est incontestable que la transformation numérique a des répercussions majeures sur le travail et les revenus, les biens et les services, les finances, l’État et la gouvernance. Dans ce contexte, Diesis Network souligne que l’économie sociale propose une innovation de taille, à savoir, que les nouvelles technologies accordent la priorité aux besoins des utilisateurs individuels et de la société.
Plus précisément, les organisations de l’économie sociale proposent une gouvernance participative en vertu de laquelle les utilisateurs peuvent exercer un contrôle, du moins partiel, sur les plateformes technologiques tout en faisant passer des objectifs sociaux et environnementaux avant les rendements financiers.
Cependant, pour que les entreprises d’économie sociale puissent gérer et exploiter les technologies numériques à des fins sociales, il faut impérativement qu’elles répondent à une condition cruciale : la croissance. En effet, il faut que les organisations affichent un taux de croissance suffisant pour leur permettre de devenir des acteurs prépondérants et, dans de nombreux secteurs, de rivaliser avec les entreprises à but lucratif.
Donc, selon le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), la question centrale pour les entreprises d’économie sociale est de savoir comment bâtir des écosystèmes capables d’impliquer toutes les parties prenantes, élaborer les normes pertinentes ainsi que résoudre les problèmes de sécurité. Ce sont les exigences préalables et essentielles pour accélérer leur transformation numérique. Toutefois, cette mise à l’échelle est particulièrement difficile pour deux raisons.
La première est la réticence qu’éprouvent de nombreux travailleurs à adopter la technologie numérique. Étant donné la concurrence féroce qui caractérise l’évolution des plateformes – notamment dans les secteurs du transport et du tourisme –, certains perçoivent l’idée d’une « économie sociale numérique » comme un « pacte avec le diable ». Cela explique la nécessité d’entamer des initiatives de sensibilisation et de promotion des compétences auprès des communautés et des utilisateurs. L’objectif est de démontrer non seulement les avantages des technologies numériques, mais également le fait qu’il est possible de maîtriser cette transformation si l’on fait le choix de participer aux entreprises numériques de l’économie sociale.
Un élément incontournable dans cette stratégie est l’accent sur la durabilité, qui est un aspect souvent critiqué dans les initiatives de transformation numérique des entreprises à but lucratif. Cela peut sembler évident, étant donné que l’objectif des entreprises numériques de l’économie sociale est précisément la correction de telles failles. Les experts craignent cependant qu’il puisse y avoir une tentation de reproduire certains vices sociaux et environnementaux. Un sujet particulièrement épineux est celui de la gestion des données dont la collecte est cruciale pour l’innovation, mais peut porter atteinte aux droits des utilisateurs.
Le deuxième défi est associé à la dynamique qui caractérise le marché des plateformes numériques. Il semble, en effet, qu’il soit assez difficile de convaincre les utilisateurs de délaisser un joueur historique et consolidé en faveur d’un fournisseur moins connu d’un pays moins développé, même si les services offerts par ce dernier sont carrément supérieurs autant sur le plan technologique que social. C’est pourquoi on constate que plusieurs entreprises d’économie sociale se sont développées précisément afin de faciliter ce défi de mise à l’échelle pour d’autres entreprises.
Il est incontestable que la transformation numérique a des répercussions majeures sur le travail et les revenus, les biens et les services, les finances, l’État et la gouvernance. Dans ce contexte, Diesis Network souligne que l’économie sociale propose une innovation de taille, à savoir, que les nouvelles technologies accordent la priorité aux besoins des utilisateurs individuels et de la société.
Plus précisément, les organisations de l’économie sociale proposent une gouvernance participative en vertu de laquelle les utilisateurs peuvent exercer un contrôle, du moins partiel, sur les plateformes technologiques tout en faisant passer des objectifs sociaux et environnementaux avant les rendements financiers.
Cependant, pour que les entreprises d’économie sociale puissent gérer et exploiter les technologies numériques à des fins sociales, il faut impérativement qu’elles répondent à une condition cruciale : la croissance. En effet, il faut que les organisations affichent un taux de croissance suffisant pour leur permettre de devenir des acteurs prépondérants et, dans de nombreux secteurs, de rivaliser avec les entreprises à but lucratif.
Donc, selon le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), la question centrale pour les entreprises d’économie sociale est de savoir comment bâtir des écosystèmes capables d’impliquer toutes les parties prenantes, élaborer les normes pertinentes ainsi que résoudre les problèmes de sécurité. Ce sont les exigences préalables et essentielles pour accélérer leur transformation numérique. Toutefois, cette mise à l’échelle est particulièrement difficile pour deux raisons.
La première est la réticence qu’éprouvent de nombreux travailleurs à adopter la technologie numérique. Étant donné la concurrence féroce qui caractérise l’évolution des plateformes – notamment dans les secteurs du transport et du tourisme –, certains perçoivent l’idée d’une « économie sociale numérique » comme un « pacte avec le diable ». Cela explique la nécessité d’entamer des initiatives de sensibilisation et de promotion des compétences auprès des communautés et des utilisateurs. L’objectif est de démontrer non seulement les avantages des technologies numériques, mais également le fait qu’il est possible de maîtriser cette transformation si l’on fait le choix de participer aux entreprises numériques de l’économie sociale.
Un élément incontournable dans cette stratégie est l’accent sur la durabilité, qui est un aspect souvent critiqué dans les initiatives de transformation numérique des entreprises à but lucratif. Cela peut sembler évident, étant donné que l’objectif des entreprises numériques de l’économie sociale est précisément la correction de telles failles. Les experts craignent cependant qu’il puisse y avoir une tentation de reproduire certains vices sociaux et environnementaux. Un sujet particulièrement épineux est celui de la gestion des données dont la collecte est cruciale pour l’innovation, mais peut porter atteinte aux droits des utilisateurs.
Le deuxième défi est associé à la dynamique qui caractérise le marché des plateformes numériques. Il semble, en effet, qu’il soit assez difficile de convaincre les utilisateurs de délaisser un joueur historique et consolidé en faveur d’un fournisseur moins connu d’un pays moins développé, même si les services offerts par ce dernier sont carrément supérieurs autant sur le plan technologique que social. C’est pourquoi on constate que plusieurs entreprises d’économie sociale se sont développées précisément afin de faciliter ce défi de mise à l’échelle pour d’autres entreprises.