Le défi de la durabilité dans l’industrie biopharmaceutique
Un article de TechTarget analyse le défi de la durabilité dans la fabrication biopharmaceutique, un secteur où l’on trouve une multitude de processus très complexes qui sont extrêmement gourmands en ressources énergétiques et qui, de surcroît, produisent beaucoup de déchets.
Selon les experts, les émissions de carbone associées à ces processus contribuent également à l’empreinte environnementale du secteur. En 2022, l’empreinte carbone du secteur biotechnologique et pharmaceutique a atteint 193 millions de tonnes métriques d’équivalent dioxyde de carbone. Ce problème ne ferait que s’aggraver étant donné le rythme de croissance annuel du marché mondial de la biotechnologie, qui devrait atteindre un taux composé de 13,9 % entre 2023 et 2030.
Dans ce contexte, on constate que les entreprises de bioproduction font des efforts pour intégrer des pratiques plus durables, alors que les préoccupations environnementales se multiplient et que la pression des consommateurs et des organismes de réglementation se fait sentir avec plus de force. Bref, le plus grand défi pour ce secteur est de trouver un équilibre entre la durabilité et les exigences réglementaires strictes en matière de sécurité régissant la production biopharmaceutique. Cet objectif peut s’avérer, dit-on, difficile à atteindre.
L’article note qu’un des problèmes les plus urgents à résoudre dans ce secteur est l’utilisation généralisée de systèmes jetables à usage unique. Bien que cette pratique permette de réduire les risques de contamination et augmente l’efficacité opérationnelle, elle génère un volume substantiel de déchets plastiques. En effet, l’article signale que selon les estimations, environ 30 000 tonnes de produits biopharmaceutiques à usage unique sont mises en décharge ou incinérées chaque année dans le monde.
Dans cette perspective, l’adoption de technologies et de pratiques écologiques, comme la fabrication continue, est signalée comme une percée dans la biofabrication. Cette approche permet un processus de production plus rationalisé, minimisant ainsi l’utilisation des ressources et la production de déchets. Mentionnons également le développement et la mise en œuvre de systèmes de biotraitement biodégradables et à usage unique qui minimisent l’impact environnemental, des procédés qui, apparemment, gagnent du terrain dans l’industrie.
En outre, les experts signalent que l’un des obstacles les plus importants à la mise en œuvre de pratiques durables dans la fabrication biopharmaceutique est la complexité des cadres réglementaires. Certes, le but de la réglementation est de garantir la sécurité, l’efficacité et la qualité des produits.
Cependant, du fait qu’elle détermine strictement l’utilisation de certains types de matériaux, de technologies et de processus, la réglementation peut entraver l’innovation et la proposition d’options plus respectueuses de l’environnement. En conséquence, de nombreuses entreprises pourraient hésiter à adopter de nouvelles pratiques durables qui pourraient perturber leur conformité réglementaire.
Les experts signalent qu’un dialogue continu avec les régulateurs, accompagné d’évaluations de tiers, pourrait aider les entreprises biopharmaceutiques à maintenir leurs efforts de durabilité sans compromettre leur statut réglementaire.
Un article de TechTarget analyse le défi de la durabilité dans la fabrication biopharmaceutique, un secteur où l’on trouve une multitude de processus très complexes qui sont extrêmement gourmands en ressources énergétiques et qui, de surcroît, produisent beaucoup de déchets.
Selon les experts, les émissions de carbone associées à ces processus contribuent également à l’empreinte environnementale du secteur. En 2022, l’empreinte carbone du secteur biotechnologique et pharmaceutique a atteint 193 millions de tonnes métriques d’équivalent dioxyde de carbone. Ce problème ne ferait que s’aggraver étant donné le rythme de croissance annuel du marché mondial de la biotechnologie, qui devrait atteindre un taux composé de 13,9 % entre 2023 et 2030.
Dans ce contexte, on constate que les entreprises de bioproduction font des efforts pour intégrer des pratiques plus durables, alors que les préoccupations environnementales se multiplient et que la pression des consommateurs et des organismes de réglementation se fait sentir avec plus de force. Bref, le plus grand défi pour ce secteur est de trouver un équilibre entre la durabilité et les exigences réglementaires strictes en matière de sécurité régissant la production biopharmaceutique. Cet objectif peut s’avérer, dit-on, difficile à atteindre.
L’article note qu’un des problèmes les plus urgents à résoudre dans ce secteur est l’utilisation généralisée de systèmes jetables à usage unique. Bien que cette pratique permette de réduire les risques de contamination et augmente l’efficacité opérationnelle, elle génère un volume substantiel de déchets plastiques. En effet, l’article signale que selon les estimations, environ 30 000 tonnes de produits biopharmaceutiques à usage unique sont mises en décharge ou incinérées chaque année dans le monde.
Dans cette perspective, l’adoption de technologies et de pratiques écologiques, comme la fabrication continue, est signalée comme une percée dans la biofabrication. Cette approche permet un processus de production plus rationalisé, minimisant ainsi l’utilisation des ressources et la production de déchets. Mentionnons également le développement et la mise en œuvre de systèmes de biotraitement biodégradables et à usage unique qui minimisent l’impact environnemental, des procédés qui, apparemment, gagnent du terrain dans l’industrie.
En outre, les experts signalent que l’un des obstacles les plus importants à la mise en œuvre de pratiques durables dans la fabrication biopharmaceutique est la complexité des cadres réglementaires. Certes, le but de la réglementation est de garantir la sécurité, l’efficacité et la qualité des produits.
Cependant, du fait qu’elle détermine strictement l’utilisation de certains types de matériaux, de technologies et de processus, la réglementation peut entraver l’innovation et la proposition d’options plus respectueuses de l’environnement. En conséquence, de nombreuses entreprises pourraient hésiter à adopter de nouvelles pratiques durables qui pourraient perturber leur conformité réglementaire.
Les experts signalent qu’un dialogue continu avec les régulateurs, accompagné d’évaluations de tiers, pourrait aider les entreprises biopharmaceutiques à maintenir leurs efforts de durabilité sans compromettre leur statut réglementaire.