Le début parfaitement imparfait des innovations disruptives
Un article de la MIT Sloan Management Review montre comment l’histoire du transistor illustre le potentiel disruptif des nouvelles innovations pour passer du marché de niche à un marché grand public.
Les recherches de Clayton Christensen ont révélé qu’il existait un type particulier d’innovation susceptible de provoquer un changement industriel important. En rendant simple ce qui est compliqué et abordable ce qui est cher, une disruption de type Christensen a un potentiel de croissance énorme. Historiquement, toutefois, la croissance n’a pas été captée par le leader du marché en place, mais par un nouvel entrant.
Le modèle d’innovation disruptive de Christensen, selon lequel les entreprises innovent plus vite que la vie des gens, permet à un innovateur disruptif de s’implanter auprès des clients à la recherche de solutions plus simples et plus abordables. L’entreprise en tête sur le marché privilégie l’amélioration des règles du jeu d’aujourd’hui plutôt que la modification des règles du jeu de demain et se retrouve prise au dépourvu lorsque l’innovateur disruptif améliore son offre et séduit des segments de clientèle plus larges.
Il est important d’évaluer le point de départ d’un innovateur disruptif potentiel. Un innovateur disruptif a tendance à ne pas démarrer directement sur le marché grand public, mais à servir un client qui se satisfait d’un produit limité et qui, en fait, trouve l’innovation disruptive parfaitement imparfaite.
Prenons l’exemple classique d’une disruption de type Christensen : le transistor. L’objectif initial du projet était de développer une technologie pour remplacer les tubes à vide qui alimentaient les réseaux de communication – ce qui s’est finalement produit. Mais le transistor n’a pas fait une transition en douceur vers un marché existant. Au contraire, il a inauguré l’ère des communications modernes de manière surprenante.
Comme tous les transistors à semiconducteur, le transistor était imparfait. Cela faisait partie de sa conception. Le verre isole, ce qui signifie qu’aucun courant électrique ne le traverse. Le cuivre est conducteur, ce qui signifie que l’électricité le traverse sans interruption. Le matériau semi-conducteur des transistors (à l’origine le germanium, aujourd’hui le silicium) est un conducteur imparfait. Avec la bonne manipulation, il peut donc contrôler un courant électrique.
Sensibles aux conditions environnementales, les premiers transistors n’étaient pas totalement fiables. Il n’est donc pas surprenant que les fabricants de téléviseurs, de radios sur pied et d’équipements de réseau aient obtenu une licence pour le transistor, mais qu’ils aient procédé avec prudence. Mais le transistor a réussi à s’imposer sur un marché que personne n’avait envisagé : celui des prothèses auditives. Les fabricants d’appareils auditifs ont commencé à utiliser des transistors dès que cela a été commercialement possible.
Le marché a démontré comment le transistor a permis le développement de produits plus petits et moins chers, avec un potentiel de croissance important. Sa faible consommation d’énergie a fait baisser le coût annuel de la batterie de 100 à 10 dollars. Le marché des prothèses auditives s’est considérablement développé. Le transistor est ensuite apparu dans les petites radios portables. Sony a fini par dominer ce marché.
Un article de la MIT Sloan Management Review montre comment l’histoire du transistor illustre le potentiel disruptif des nouvelles innovations pour passer du marché de niche à un marché grand public.
Les recherches de Clayton Christensen ont révélé qu’il existait un type particulier d’innovation susceptible de provoquer un changement industriel important. En rendant simple ce qui est compliqué et abordable ce qui est cher, une disruption de type Christensen a un potentiel de croissance énorme. Historiquement, toutefois, la croissance n’a pas été captée par le leader du marché en place, mais par un nouvel entrant.
Le modèle d’innovation disruptive de Christensen, selon lequel les entreprises innovent plus vite que la vie des gens, permet à un innovateur disruptif de s’implanter auprès des clients à la recherche de solutions plus simples et plus abordables. L’entreprise en tête sur le marché privilégie l’amélioration des règles du jeu d’aujourd’hui plutôt que la modification des règles du jeu de demain et se retrouve prise au dépourvu lorsque l’innovateur disruptif améliore son offre et séduit des segments de clientèle plus larges.
Il est important d’évaluer le point de départ d’un innovateur disruptif potentiel. Un innovateur disruptif a tendance à ne pas démarrer directement sur le marché grand public, mais à servir un client qui se satisfait d’un produit limité et qui, en fait, trouve l’innovation disruptive parfaitement imparfaite.
Prenons l’exemple classique d’une disruption de type Christensen : le transistor. L’objectif initial du projet était de développer une technologie pour remplacer les tubes à vide qui alimentaient les réseaux de communication – ce qui s’est finalement produit. Mais le transistor n’a pas fait une transition en douceur vers un marché existant. Au contraire, il a inauguré l’ère des communications modernes de manière surprenante.
Comme tous les transistors à semiconducteur, le transistor était imparfait. Cela faisait partie de sa conception. Le verre isole, ce qui signifie qu’aucun courant électrique ne le traverse. Le cuivre est conducteur, ce qui signifie que l’électricité le traverse sans interruption. Le matériau semi-conducteur des transistors (à l’origine le germanium, aujourd’hui le silicium) est un conducteur imparfait. Avec la bonne manipulation, il peut donc contrôler un courant électrique.
Sensibles aux conditions environnementales, les premiers transistors n’étaient pas totalement fiables. Il n’est donc pas surprenant que les fabricants de téléviseurs, de radios sur pied et d’équipements de réseau aient obtenu une licence pour le transistor, mais qu’ils aient procédé avec prudence. Mais le transistor a réussi à s’imposer sur un marché que personne n’avait envisagé : celui des prothèses auditives. Les fabricants d’appareils auditifs ont commencé à utiliser des transistors dès que cela a été commercialement possible.
Le marché a démontré comment le transistor a permis le développement de produits plus petits et moins chers, avec un potentiel de croissance important. Sa faible consommation d’énergie a fait baisser le coût annuel de la batterie de 100 à 10 dollars. Le marché des prothèses auditives s’est considérablement développé. Le transistor est ensuite apparu dans les petites radios portables. Sony a fini par dominer ce marché.