Le commerce de détail a du mal à recruter
D’après un article publié par Les Affaires, la pénurie de main-d’œuvre reste un problème d’actualité, notamment chez les détaillants. On remarque tout de même que la situation s’est améliorée depuis 2022, où on dénombrait 32 000 postes vacants. En 2023, il y en avait 16 000.
Cependant, il y a un fort taux de roulement chez les détaillants. Les postes les plus touchés sont généralement ceux de première ligne, comme caissier, commis en magasin ou préposé à la clientèle.
Dans le secteur du commerce de détail, le taux de roulement moyen s’élève à 26 %, mais il est de 40 % pour les emplois dans la vente, et de 70 % dans la livraison.
La raison principale de cette disparité est que les employés, notamment les jeunes, voient ces postes comme des emplois temporaires, le temps de trouver un travail qui convient mieux à leurs aspirations professionnelles. De plus, les jeunes acceptent moins de travailler les soirs et les fins de semaine. Cette situation est devenue un casse-tête pour les entreprises, qui se sont tournées vers une main-d’œuvre traditionnellement sous-utilisée, soit :
- les immigrants;
- les personnes en situation de handicap;
- les personnes qui ont un passé criminel.
De plus, les entreprises s’éloignent de plus en plus de la formule de salaire variable, comme les commissions, pour se tourner vers des salaires fixes et plus élevés. Certaines entreprises misent sur la flexibilité et offrent des possibilités de développement professionnel. On peut prendre l’exemple de Décathlon, qui, en plus de proposer aux employés qui en ont la possibilité de travailler à distance, leur permet de travailler six semaines par année de n’importe où dans le monde. Décathlon a également implanté un programme nommé « Vis ma vie », qui permet aux employés d’expérimenter pendant un jour ou deux des postes qui les intéressent.
D’autres entreprises se sont tournées vers le recrutement international pour pourvoir les postes vacants. C’est le cas de La Vie en rose, qui s’est rendue au Maroc avec une mission du gouvernement et qui y a recruté 39 personnes. La procédure pour que ces personnes emménagent au Québec a pris à peu près un an. L’entreprise a en outre entrepris des démarches pour aider les nouveaux employés à se loger et faciliter leur intégration. La Vie en rose estime que cette démarche lui a coûté entre 9 000 $ et 10 000 $ par personne. Toutefois, elle estime avoir obtenu de bons résultats avec cette stratégie.
D’après un article publié par Les Affaires, la pénurie de main-d’œuvre reste un problème d’actualité, notamment chez les détaillants. On remarque tout de même que la situation s’est améliorée depuis 2022, où on dénombrait 32 000 postes vacants. En 2023, il y en avait 16 000.
Cependant, il y a un fort taux de roulement chez les détaillants. Les postes les plus touchés sont généralement ceux de première ligne, comme caissier, commis en magasin ou préposé à la clientèle.
Dans le secteur du commerce de détail, le taux de roulement moyen s’élève à 26 %, mais il est de 40 % pour les emplois dans la vente, et de 70 % dans la livraison.
La raison principale de cette disparité est que les employés, notamment les jeunes, voient ces postes comme des emplois temporaires, le temps de trouver un travail qui convient mieux à leurs aspirations professionnelles. De plus, les jeunes acceptent moins de travailler les soirs et les fins de semaine. Cette situation est devenue un casse-tête pour les entreprises, qui se sont tournées vers une main-d’œuvre traditionnellement sous-utilisée, soit :
- les immigrants;
- les personnes en situation de handicap;
- les personnes qui ont un passé criminel.
De plus, les entreprises s’éloignent de plus en plus de la formule de salaire variable, comme les commissions, pour se tourner vers des salaires fixes et plus élevés. Certaines entreprises misent sur la flexibilité et offrent des possibilités de développement professionnel. On peut prendre l’exemple de Décathlon, qui, en plus de proposer aux employés qui en ont la possibilité de travailler à distance, leur permet de travailler six semaines par année de n’importe où dans le monde. Décathlon a également implanté un programme nommé « Vis ma vie », qui permet aux employés d’expérimenter pendant un jour ou deux des postes qui les intéressent.
D’autres entreprises se sont tournées vers le recrutement international pour pourvoir les postes vacants. C’est le cas de La Vie en rose, qui s’est rendue au Maroc avec une mission du gouvernement et qui y a recruté 39 personnes. La procédure pour que ces personnes emménagent au Québec a pris à peu près un an. L’entreprise a en outre entrepris des démarches pour aider les nouveaux employés à se loger et faciliter leur intégration. La Vie en rose estime que cette démarche lui a coûté entre 9 000 $ et 10 000 $ par personne. Toutefois, elle estime avoir obtenu de bons résultats avec cette stratégie.