Le Canada attire les travailleurs qualifiés de la Silicon Valley
Selon un article de Mercury News, au cours d’une année typique, des centaines de milliers de demandes de nouveaux visas H-1B sont reçues aux États-Unis. Les entreprises technologiques de la Silicon Valley font pression depuis des années pour augmenter le nombre de nouveaux visas au-delà de 85 000 par an. En vain.
Dans la Silicon Valley, la myriade d’options pour les travailleurs technologiques, l’énorme investissement en capital et les noms des grandes entreprises créent une puissante « attraction gravitationnelle » pour les travailleurs qualifiés, selon le directeur principal de l’Institut économique du Bay Area Council. Mais la malchance lors du tirage au sort pour les visas H-1B ou les années d’attente nécessaires pour obtenir la fameuse carte verte font en sorte que de nombreux travailleurs étrangers qualifiés, souvent très instruits, vont offrir leur talent ailleurs.
Au départ, « nous possédons un avantage dans la région pour attirer les talents mondiaux, mais nous nous tirons une balle dans le pied au niveau national en rendant les choses beaucoup plus difficiles que nécessaire pour les gens qui souhaitent venir », déclare-t-il. « Le Canada a été pendant de nombreuses années en avance sur les États-Unis et a été beaucoup plus créatif dans ses démarches proactives d’attraction des talents internationaux pour développer ses industries technologiques, et il a toujours profité de nos faux pas. »
Le Canada poursuit depuis des années de manière vigoureuse les travailleurs étrangers basés aux États-Unis qui ne parviennent pas à obtenir un visa H-1B ou qui sont coincés dans les limbes en attendant une carte verte.
En 2023, le Canada a lancé un programme de permis de travail spécialement conçu pour débaucher des milliers de titulaires de visas H-1B. Le consul général du Canada à San Francisco a déclaré récemment que 6 200 permis de travail avaient été approuvés dans le cadre du programme.
L’entreprise Syndesus aide les entreprises américaines et leurs employés non citoyens à répondre aux exigences de l’immigration canadienne tout en aidant les travailleurs à traverser la frontière. Ceux-ci pourront continuer à travailler à distance pour leur entreprise – une option d’emploi qui a gagné du terrain depuis la pandémie.
Les employeurs américains trouvent très avantageux de déplacer vers le Canada un travailleur malchanceux lors du tirage au sort des visas H-1B. Le fuseau horaire peut être le même, ou proche. Et l’autre option, celle de licencier le travailleur, coûte à l’entreprise les compétences et l’expérience de cette personne, peut perturber les projets de collaboration et impose des coûts substantiels pour le recrutement et la formation d’un remplaçant.
Il faut environ deux mois et demi pour obtenir un permis de travail canadien pour un employé étranger qualifié. Le travailleur obtient généralement la résidence permanente, l’équivalent d’une carte verte, en 18 mois ou moins, et la citoyenneté, s’il le souhaite, en quatre ans.
Selon un article de Mercury News, au cours d’une année typique, des centaines de milliers de demandes de nouveaux visas H-1B sont reçues aux États-Unis. Les entreprises technologiques de la Silicon Valley font pression depuis des années pour augmenter le nombre de nouveaux visas au-delà de 85 000 par an. En vain.
Dans la Silicon Valley, la myriade d’options pour les travailleurs technologiques, l’énorme investissement en capital et les noms des grandes entreprises créent une puissante « attraction gravitationnelle » pour les travailleurs qualifiés, selon le directeur principal de l’Institut économique du Bay Area Council. Mais la malchance lors du tirage au sort pour les visas H-1B ou les années d’attente nécessaires pour obtenir la fameuse carte verte font en sorte que de nombreux travailleurs étrangers qualifiés, souvent très instruits, vont offrir leur talent ailleurs.
Au départ, « nous possédons un avantage dans la région pour attirer les talents mondiaux, mais nous nous tirons une balle dans le pied au niveau national en rendant les choses beaucoup plus difficiles que nécessaire pour les gens qui souhaitent venir », déclare-t-il. « Le Canada a été pendant de nombreuses années en avance sur les États-Unis et a été beaucoup plus créatif dans ses démarches proactives d’attraction des talents internationaux pour développer ses industries technologiques, et il a toujours profité de nos faux pas. »
Le Canada poursuit depuis des années de manière vigoureuse les travailleurs étrangers basés aux États-Unis qui ne parviennent pas à obtenir un visa H-1B ou qui sont coincés dans les limbes en attendant une carte verte.
En 2023, le Canada a lancé un programme de permis de travail spécialement conçu pour débaucher des milliers de titulaires de visas H-1B. Le consul général du Canada à San Francisco a déclaré récemment que 6 200 permis de travail avaient été approuvés dans le cadre du programme.
L’entreprise Syndesus aide les entreprises américaines et leurs employés non citoyens à répondre aux exigences de l’immigration canadienne tout en aidant les travailleurs à traverser la frontière. Ceux-ci pourront continuer à travailler à distance pour leur entreprise – une option d’emploi qui a gagné du terrain depuis la pandémie.
Les employeurs américains trouvent très avantageux de déplacer vers le Canada un travailleur malchanceux lors du tirage au sort des visas H-1B. Le fuseau horaire peut être le même, ou proche. Et l’autre option, celle de licencier le travailleur, coûte à l’entreprise les compétences et l’expérience de cette personne, peut perturber les projets de collaboration et impose des coûts substantiels pour le recrutement et la formation d’un remplaçant.
Il faut environ deux mois et demi pour obtenir un permis de travail canadien pour un employé étranger qualifié. Le travailleur obtient généralement la résidence permanente, l’équivalent d’une carte verte, en 18 mois ou moins, et la citoyenneté, s’il le souhaite, en quatre ans.