Le Canada a besoin d’un secteur des PME « plus que dynamique »
Selon un nouveau rapport de recherche de la Banque de développement du Canada (BDC), mettre l’accent sur les compétences générales, comme la ténacité et les compétences relationnelles, pourrait contribuer à inverser le déclin du nombre d’entrepreneurs au Canada. L’étude, menée avec des chercheurs de l’Université de Montréal, estime qu’il y a 100 000 propriétaires d’entreprise de moins qu’il y a 20 ans, et que seulement 1,3 personne sur 1 000 a créé une entreprise en 2022, contre trois sur 1 000 en 2000.
Certains facteurs démographiques et économiques sont à l’origine de ce déclin, comme le fait que plus de la moitié des entrepreneurs ont plus de 50 ans et envisagent de prendre leur retraite, et le resserrement du marché du travail au cours des dernières années, qui rend plus attrayant pour les Canadiens d’obtenir un emploi plutôt que de démarrer leur propre entreprise.
Cependant, l’étude suggère qu’un autre facteur entre en jeu : l’attitude. La compétence numéro un que les entrepreneurs et les experts qui ont participé à l’étude ont déclarée comme étant la clé du succès était ce qu’ils appellent la ténacité : la capacité à trouver des solutions aux problèmes, à rebondir après un échec et à gérer le stress. Dans un article du Globe and Mail portant sur l’étude, l’économiste en chef à la BDC déclare : « C’est la compétence la plus importante dont vous avez besoin en tant qu’entrepreneur. Tout le monde ne l’a pas de manière innée, mais ce qui est intéressant, c’est que vous pouvez réellement la développer. ».
L’étude montre que les compétences nécessaires au succès varient selon le stade de croissance de l’entreprise : les compétences en marketing et en finance sont les plus importantes au cours du stade de démarrage; les compétences en administration opérationnelle sont les plus importantes lorsque l’entreprise sort du stade du démarrage; le leadership et les relations humaines deviennent de plus en plus importants à mesure que l’entreprise grandit.
Un autre article du Globe and Mail rappelle que les PME représentent plus de 80 pour cent des emplois au Canada. Pourtant, ce prétendu moteur de croissance est à court d’essence. Il est devenu une partie importante du problème de productivité canadien, plutôt qu’une solution.
Depuis qu’Isabelle Hudon a entamé un mandat de cinq ans à la tête de la BDC en août 2021, le nombre de clients de la banque a augmenté de plus de 50 pour cent. Son capital total engagé dans les PME a augmenté d’environ 25 pour cent, pour atteindre plus de 50 milliards de dollars. La BDC a augmenté ses engagements en capital-risque de 40 pour cent, et elle a mis un accent particulier sur la croissance dans des segments historiquement mal desservis par les financiers, tels que les femmes, les Noirs et les Autochtones.
Mais même si les affaires de la BDC sont en plein essor, tout ne va pas pour le mieux dans le segment entrepreneurial canadien. Près des deux tiers des PME sont dirigées par des patrons de plus de 50 ans. Et pourtant, les statistiques montrent que le Canada compte environ 100 000 entrepreneurs de moins qu’il y a vingt ans.
Selon un nouveau rapport de recherche de la Banque de développement du Canada (BDC), mettre l’accent sur les compétences générales, comme la ténacité et les compétences relationnelles, pourrait contribuer à inverser le déclin du nombre d’entrepreneurs au Canada. L’étude, menée avec des chercheurs de l’Université de Montréal, estime qu’il y a 100 000 propriétaires d’entreprise de moins qu’il y a 20 ans, et que seulement 1,3 personne sur 1 000 a créé une entreprise en 2022, contre trois sur 1 000 en 2000.
Certains facteurs démographiques et économiques sont à l’origine de ce déclin, comme le fait que plus de la moitié des entrepreneurs ont plus de 50 ans et envisagent de prendre leur retraite, et le resserrement du marché du travail au cours des dernières années, qui rend plus attrayant pour les Canadiens d’obtenir un emploi plutôt que de démarrer leur propre entreprise.
Cependant, l’étude suggère qu’un autre facteur entre en jeu : l’attitude. La compétence numéro un que les entrepreneurs et les experts qui ont participé à l’étude ont déclarée comme étant la clé du succès était ce qu’ils appellent la ténacité : la capacité à trouver des solutions aux problèmes, à rebondir après un échec et à gérer le stress. Dans un article du Globe and Mail portant sur l’étude, l’économiste en chef à la BDC déclare : « C’est la compétence la plus importante dont vous avez besoin en tant qu’entrepreneur. Tout le monde ne l’a pas de manière innée, mais ce qui est intéressant, c’est que vous pouvez réellement la développer. ».
L’étude montre que les compétences nécessaires au succès varient selon le stade de croissance de l’entreprise : les compétences en marketing et en finance sont les plus importantes au cours du stade de démarrage; les compétences en administration opérationnelle sont les plus importantes lorsque l’entreprise sort du stade du démarrage; le leadership et les relations humaines deviennent de plus en plus importants à mesure que l’entreprise grandit.
Un autre article du Globe and Mail rappelle que les PME représentent plus de 80 pour cent des emplois au Canada. Pourtant, ce prétendu moteur de croissance est à court d’essence. Il est devenu une partie importante du problème de productivité canadien, plutôt qu’une solution.
Depuis qu’Isabelle Hudon a entamé un mandat de cinq ans à la tête de la BDC en août 2021, le nombre de clients de la banque a augmenté de plus de 50 pour cent. Son capital total engagé dans les PME a augmenté d’environ 25 pour cent, pour atteindre plus de 50 milliards de dollars. La BDC a augmenté ses engagements en capital-risque de 40 pour cent, et elle a mis un accent particulier sur la croissance dans des segments historiquement mal desservis par les financiers, tels que les femmes, les Noirs et les Autochtones.
Mais même si les affaires de la BDC sont en plein essor, tout ne va pas pour le mieux dans le segment entrepreneurial canadien. Près des deux tiers des PME sont dirigées par des patrons de plus de 50 ans. Et pourtant, les statistiques montrent que le Canada compte environ 100 000 entrepreneurs de moins qu’il y a vingt ans.