L’aviation fonctionnant à l’hydrogène
Selon une recherche de l’Information Technology and Innovation Foundation (ITIF), les décideurs politiques et l’industrie aéronautique considèrent l’hydrogène comme un carburant à faible émission de carbone prometteur pour l’aviation. Mais pour faire du vol fonctionnant à l’hydrogène une réalité, ils doivent d’abord réduire le coût de l’hydrogène vert et surmonter les défis de conception des avions.
Points clés à retenir :
L’aviation commerciale représentait environ 2,5 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) en 2018, et cette part devrait augmenter.
Selon l’Energy Information Administration, le secteur de l’aviation n’est pas sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.
Les chefs de file de l’industrie aéronautique considèrent l’hydrogène comme une solution potentielle pour diminuer l’impact climatique des vols court-moyen-courriers, principalement en raison de son apport spécifique élevé en énergie. Les avions à hydrogène pourraient avoir moins de limites d’autonomie que les avions électriques et peuvent convenir à tout, des petits vols de banlieue aux avions moyen-courriers. Une analyse récente de l’International Council for Clean Transportation (ICCT) révèle que les modèles d’avions à hydrogène entrant en service en 2035 pourraient desservir jusqu’à un tiers du trafic aérien de passagers.
Cependant, l’hydrogène coûte actuellement deux à quatre fois plus cher par mégawattheure que le carburéacteur conventionnel. Pour que l’hydrogène soit viable, les coûts devront baisser, les avionneurs devront apporter des modifications importantes aux avions et à la conception des moteurs, et les exploitants auront besoin de nouvelles infrastructures de distribution de carburant.
Plusieurs sociétés, dont Airbus, travaillent sur des avions de démonstration; cependant, on ne sait pas quand ces prototypes seront disponibles dans le commerce.
Les législateurs ont fourni des crédits d’impôt et un soutien à la recherche, au développement et à la démonstration pour réduire les prix de l’hydrogène, mais un soutien supplémentaire est nécessaire pour mettre les avions sur le marché, comprendre les répercussions climatiques et rendre largement disponible l’hydrogène propre et à faible coût.
L’aviation est une industrie mondiale, et une action mondiale sera nécessaire pour atteindre la carboneutralité. Quelques progrès ont été réalisés dans cette direction. L’Organisation de l’aviation civile internationale, une agence des Nations Unies, a récemment adopté un objectif ambitieux à long terme pour l’aviation internationale de carboneutralité d’ici 2050; cependant, l’objectif n’est pas contraignant et ne fixe pas d’objectifs nationaux spécifiques. Le leadership américain pourrait accélérer la disponibilité commerciale des avions à hydrogène, mais à terme, une coopération internationale accrue sera nécessaire pour garantir que d’autres pays adoptent des technologies aéronautiques propres.
Selon une recherche de l’Information Technology and Innovation Foundation (ITIF), les décideurs politiques et l’industrie aéronautique considèrent l’hydrogène comme un carburant à faible émission de carbone prometteur pour l’aviation. Mais pour faire du vol fonctionnant à l’hydrogène une réalité, ils doivent d’abord réduire le coût de l’hydrogène vert et surmonter les défis de conception des avions.
Points clés à retenir :
L’aviation commerciale représentait environ 2,5 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) en 2018, et cette part devrait augmenter.
Selon l’Energy Information Administration, le secteur de l’aviation n’est pas sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.
Les chefs de file de l’industrie aéronautique considèrent l’hydrogène comme une solution potentielle pour diminuer l’impact climatique des vols court-moyen-courriers, principalement en raison de son apport spécifique élevé en énergie. Les avions à hydrogène pourraient avoir moins de limites d’autonomie que les avions électriques et peuvent convenir à tout, des petits vols de banlieue aux avions moyen-courriers. Une analyse récente de l’International Council for Clean Transportation (ICCT) révèle que les modèles d’avions à hydrogène entrant en service en 2035 pourraient desservir jusqu’à un tiers du trafic aérien de passagers.
Cependant, l’hydrogène coûte actuellement deux à quatre fois plus cher par mégawattheure que le carburéacteur conventionnel. Pour que l’hydrogène soit viable, les coûts devront baisser, les avionneurs devront apporter des modifications importantes aux avions et à la conception des moteurs, et les exploitants auront besoin de nouvelles infrastructures de distribution de carburant.
Plusieurs sociétés, dont Airbus, travaillent sur des avions de démonstration; cependant, on ne sait pas quand ces prototypes seront disponibles dans le commerce.
Les législateurs ont fourni des crédits d’impôt et un soutien à la recherche, au développement et à la démonstration pour réduire les prix de l’hydrogène, mais un soutien supplémentaire est nécessaire pour mettre les avions sur le marché, comprendre les répercussions climatiques et rendre largement disponible l’hydrogène propre et à faible coût.
L’aviation est une industrie mondiale, et une action mondiale sera nécessaire pour atteindre la carboneutralité. Quelques progrès ont été réalisés dans cette direction. L’Organisation de l’aviation civile internationale, une agence des Nations Unies, a récemment adopté un objectif ambitieux à long terme pour l’aviation internationale de carboneutralité d’ici 2050; cependant, l’objectif n’est pas contraignant et ne fixe pas d’objectifs nationaux spécifiques. Le leadership américain pourrait accélérer la disponibilité commerciale des avions à hydrogène, mais à terme, une coopération internationale accrue sera nécessaire pour garantir que d’autres pays adoptent des technologies aéronautiques propres.