L’avenir de l’emploi d’ici 2027
Le Rapport sur l’avenir de l’emploi 2023 publié par le Forum économique mondial rapporte qu’un quart des emplois (23 %) va changer d’ici 2027. On estime que 69 millions d’emplois seront créés et 83 millions seront supprimés. Il faut donc s’attendre à une diminution de 14 millions d’emplois, soit 2 % des emplois actuels. Ces dernières années, les changements économiques, sanitaires et géopolitiques ont bouleversé le marché du travail au niveau mondial. De ce fait, on observe un marché tendu dans les pays à revenu élevé, tandis que dans les pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur, on constate un chômage plus élevé qu’avant la pandémie de COVID-19. Les travailleurs n’ayant pas un niveau d’éducation élevé ainsi que les femmes sont les plus atteints par cette situation. En outre, les salaires réels diminuent du fait du coût de la vie, qui est actuellement élevé, et de l’évolution des attentes des travailleurs concernant la qualité du travail.
Le rapport met en exergue la transition écologique, les normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ainsi que la localisation des chaînes d’approvisionnement comme étant les principaux moteurs de croissance de l’emploi. La numérisation et la progression de la technologie, notamment les mégadonnées, l’infonuagique et l’intelligence artificielle, entraîneront un changement dans le marché du travail, en particulier en ce qui concerne la création d’emplois. Les technologies et la numérisation seront également à l’origine du déclin de plusieurs emplois, notamment les fonctions de bureau ou de secrétariat (employés de banque, caissiers, opérateurs à la saisie de données…). En effet, l’adoption croissante de la technologie et l’intensification de la numérisation seront source d’un important taux de roulement sur le marché du travail. Par ailleurs, il semblerait que six travailleurs sur dix auront besoin d’une formation avant 2027, et le rapport estime qu’en moyenne, 44 % des compétences d’un travailleur devront être mises à jour. De même, les défis économiques, comme l’inflation élevée, le ralentissement et la croissance économique ainsi que les pénuries d’approvisionnement, constituent des menaces.
En somme, la création et l’élimination d’emplois proviennent principalement des tendances environnementales, technologiques et économiques. Les entreprises qui prévoient la plus forte création d’emplois doivent investir dans la transition écologique, l’application plus large des normes ESG, et avoir des chaînes d’approvisionnement plus localisées. Il est aussi suggéré que les gouvernements et les entreprises investissent pour soutenir la transition vers les emplois du futur à travers l’enseignement, la reconversion et la mise en place de structures sociales qui peuvent garantir que les individus seront au centre de l’avenir du travail.
Quelques emplois qui seront recherchés au cours des cinq prochaines années :
- Spécialistes de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique;
- Spécialistes de la durabilité;
- Analystes en intelligence d’affaires;
- Analystes en sécurité de l’information;
- Ingénieurs en technologies financières;
- Analystes et scientifiques de données;
- Ingénieurs en robotique;
- Ingénieurs en électrotechnique;
- Conducteurs d’équipement agricole;
- Spécialistes de la transformation numérique.
Le Rapport sur l’avenir de l’emploi 2023 publié par le Forum économique mondial rapporte qu’un quart des emplois (23 %) va changer d’ici 2027. On estime que 69 millions d’emplois seront créés et 83 millions seront supprimés. Il faut donc s’attendre à une diminution de 14 millions d’emplois, soit 2 % des emplois actuels. Ces dernières années, les changements économiques, sanitaires et géopolitiques ont bouleversé le marché du travail au niveau mondial. De ce fait, on observe un marché tendu dans les pays à revenu élevé, tandis que dans les pays à revenu faible ou intermédiaire inférieur, on constate un chômage plus élevé qu’avant la pandémie de COVID-19. Les travailleurs n’ayant pas un niveau d’éducation élevé ainsi que les femmes sont les plus atteints par cette situation. En outre, les salaires réels diminuent du fait du coût de la vie, qui est actuellement élevé, et de l’évolution des attentes des travailleurs concernant la qualité du travail.
Le rapport met en exergue la transition écologique, les normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) ainsi que la localisation des chaînes d’approvisionnement comme étant les principaux moteurs de croissance de l’emploi. La numérisation et la progression de la technologie, notamment les mégadonnées, l’infonuagique et l’intelligence artificielle, entraîneront un changement dans le marché du travail, en particulier en ce qui concerne la création d’emplois. Les technologies et la numérisation seront également à l’origine du déclin de plusieurs emplois, notamment les fonctions de bureau ou de secrétariat (employés de banque, caissiers, opérateurs à la saisie de données…). En effet, l’adoption croissante de la technologie et l’intensification de la numérisation seront source d’un important taux de roulement sur le marché du travail. Par ailleurs, il semblerait que six travailleurs sur dix auront besoin d’une formation avant 2027, et le rapport estime qu’en moyenne, 44 % des compétences d’un travailleur devront être mises à jour. De même, les défis économiques, comme l’inflation élevée, le ralentissement et la croissance économique ainsi que les pénuries d’approvisionnement, constituent des menaces.
En somme, la création et l’élimination d’emplois proviennent principalement des tendances environnementales, technologiques et économiques. Les entreprises qui prévoient la plus forte création d’emplois doivent investir dans la transition écologique, l’application plus large des normes ESG, et avoir des chaînes d’approvisionnement plus localisées. Il est aussi suggéré que les gouvernements et les entreprises investissent pour soutenir la transition vers les emplois du futur à travers l’enseignement, la reconversion et la mise en place de structures sociales qui peuvent garantir que les individus seront au centre de l’avenir du travail.
Quelques emplois qui seront recherchés au cours des cinq prochaines années :
- Spécialistes de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique;
- Spécialistes de la durabilité;
- Analystes en intelligence d’affaires;
- Analystes en sécurité de l’information;
- Ingénieurs en technologies financières;
- Analystes et scientifiques de données;
- Ingénieurs en robotique;
- Ingénieurs en électrotechnique;
- Conducteurs d’équipement agricole;
- Spécialistes de la transformation numérique.