L’approche canadienne en matière d’innovation ne parvient pas à soutenir les entreprises technologiques en expansion
L’ensemble des politiques et du financement de l’innovation du Canada ne parvient pas à soutenir adéquatement la croissance des entreprises technologiques et empêche les entreprises potentielles à forte croissance de devenir de grandes entreprises, selon une étude menée par des chercheurs en politiques canadiens, dont un résumé se trouve sur le site de Research Money.
Des recherches antérieures montrent que la politique canadienne en matière d’innovation au cours des trois dernières décennies a été incapable de faire sortir l’économie canadienne d’un « équilibre de faible innovation », selon l’étude. Malgré des conditions favorables aux entreprises en démarrage, relativement peu d’entreprises canadiennes atteignent le statut de gazelle (scale up) ou atteignent une croissance élevée.
« L’incapacité à fournir un soutien adéquat aux entreprises canadiennes pour qu’elles puissent croître suggère un décalage dans le système national d’innovation entre les soutiens politiques fournis par les gouvernements successifs et les besoins de la communauté de haute technologie et des entreprises à croissance élevée en particulier », indique l’étude.
Le soutien politique à l’innovation, « en particulier les programmes de dépenses directes, doit être plus ciblé et davantage axé sur les entreprises en expansion », déclare David Wolfe, codirecteur du Laboratoire de politique d’innovation à la Munk School of Global Affairs and Public Policy.
Les recherches sur les obstacles potentiels à l’obtention du statut de gazelle au Canada – notamment celles présentées par le Conseil consultatif fédéral sur la croissance économique dans son rapport de 2017 – montrent qu’une structure incitative inadéquate, un faible soutien gouvernemental et un mauvais alignement du soutien avec les objectifs de stratégie d’accélération des opérations (scaling up) nuisent à la performance des entreprises.
Les Tables de stratégies économiques du Canada de 2018 ont spécifiquement appelé à un soutien ciblé pour aider les entreprises de taille moyenne à devenir des entreprises compétitives à l’échelle mondiale, ont noté les auteurs de l’étude.
Le Plan pour l’innovation et les compétences du Canada de 2017 visait à doubler le nombre d’entreprises à forte croissance du Canada, le faisant passer de 14 000 à 28 000 d’ici 2025. Cependant, les dernières données de Statistique Canada indiquent que le Canada n’est pas en voie d’atteindre cet objectif, ayant enregistré seulement 10 700 entreprises à forte croissance en matière de revenus en 2020, selon l’étude.
Les entreprises en expansion représentent moins de 1 à 8 pour cent des entreprises au Canada (selon la définition), dont environ 8 à 9 pour cent proviennent du secteur technologique. Les entreprises en expansion atteignent des niveaux d’emploi plus élevés et versent des salaires plus élevés que les petites entreprises, ont une croissance moyenne de la productivité plus élevée, sont jusqu’à 10 fois plus susceptibles d’exporter et sont jusqu’à huit fois plus susceptibles de mener des activités de recherche et développement.
L’étude a révélé que les entrepreneurs des entreprises en expansion souhaitaient un rôle plus actif de la part du gouvernement sous la forme d’instruments d’innovation directs et ciblés axés sur la demande, y compris les marchés publics.
L’ensemble des politiques et du financement de l’innovation du Canada ne parvient pas à soutenir adéquatement la croissance des entreprises technologiques et empêche les entreprises potentielles à forte croissance de devenir de grandes entreprises, selon une étude menée par des chercheurs en politiques canadiens, dont un résumé se trouve sur le site de Research Money.
Des recherches antérieures montrent que la politique canadienne en matière d’innovation au cours des trois dernières décennies a été incapable de faire sortir l’économie canadienne d’un « équilibre de faible innovation », selon l’étude. Malgré des conditions favorables aux entreprises en démarrage, relativement peu d’entreprises canadiennes atteignent le statut de gazelle (scale up) ou atteignent une croissance élevée.
« L’incapacité à fournir un soutien adéquat aux entreprises canadiennes pour qu’elles puissent croître suggère un décalage dans le système national d’innovation entre les soutiens politiques fournis par les gouvernements successifs et les besoins de la communauté de haute technologie et des entreprises à croissance élevée en particulier », indique l’étude.
Le soutien politique à l’innovation, « en particulier les programmes de dépenses directes, doit être plus ciblé et davantage axé sur les entreprises en expansion », déclare David Wolfe, codirecteur du Laboratoire de politique d’innovation à la Munk School of Global Affairs and Public Policy.
Les recherches sur les obstacles potentiels à l’obtention du statut de gazelle au Canada – notamment celles présentées par le Conseil consultatif fédéral sur la croissance économique dans son rapport de 2017 – montrent qu’une structure incitative inadéquate, un faible soutien gouvernemental et un mauvais alignement du soutien avec les objectifs de stratégie d’accélération des opérations (scaling up) nuisent à la performance des entreprises.
Les Tables de stratégies économiques du Canada de 2018 ont spécifiquement appelé à un soutien ciblé pour aider les entreprises de taille moyenne à devenir des entreprises compétitives à l’échelle mondiale, ont noté les auteurs de l’étude.
Le Plan pour l’innovation et les compétences du Canada de 2017 visait à doubler le nombre d’entreprises à forte croissance du Canada, le faisant passer de 14 000 à 28 000 d’ici 2025. Cependant, les dernières données de Statistique Canada indiquent que le Canada n’est pas en voie d’atteindre cet objectif, ayant enregistré seulement 10 700 entreprises à forte croissance en matière de revenus en 2020, selon l’étude.
Les entreprises en expansion représentent moins de 1 à 8 pour cent des entreprises au Canada (selon la définition), dont environ 8 à 9 pour cent proviennent du secteur technologique. Les entreprises en expansion atteignent des niveaux d’emploi plus élevés et versent des salaires plus élevés que les petites entreprises, ont une croissance moyenne de la productivité plus élevée, sont jusqu’à 10 fois plus susceptibles d’exporter et sont jusqu’à huit fois plus susceptibles de mener des activités de recherche et développement.
L’étude a révélé que les entrepreneurs des entreprises en expansion souhaitaient un rôle plus actif de la part du gouvernement sous la forme d’instruments d’innovation directs et ciblés axés sur la demande, y compris les marchés publics.