L’Allemagne lance sa première stratégie pour une politique numérique internationale
DigWatch signale que le Cabinet fédéral allemand a adopté, le 7 février 2024, la toute première Stratégie pour une politique numérique internationale. Présentée par le ministère fédéral du Numérique et des Transports, cette stratégie devrait établir un cadre général censé favoriser l’élaboration de politiques plus proactives sur les thématiques numériques tout en veillant à la protection des droits de la personne et à l’accès à un Internet libre et sans censure.
Pour le gouvernement fédéral allemand, cette stratégie a l’ambition de promouvoir un ordre numérique mondial capable de défendre la démocratie et la liberté, la prospérité, la durabilité et la résilience. Dans le détail, elle repose sur les neuf principes directeurs suivants :
- Protéger les droits fondamentaux et les droits de la personne en ligne et hors ligne;
- Plaider pour un Internet mondial, ouvert, libre et sécurisé;
- Améliorer les partenariats technologiques basés sur la valeur;
- Promouvoir des règles centrées sur l’humain et favorables à l’innovation dans l’espace numérique;
- Soutenir des flux de données transfrontaliers sécurisés et dignes de confiance;
- Contribuer activement à façonner les normes internationales;
- Renforcer une infrastructure numérique mondiale sécurisée et durable;
- Atténuer les risques tout au long des chaînes de valeur technologiques;
- Utiliser la numérisation pour relever les défis mondiaux.
La stratégie a été conçue par l’entremise d’un processus de consultation inclusif impliquant plus de 100 organismes issus d’initiatives de la société civile, d’associations numériques, d’établissements de recherche, de représentants de l’industrie et de parties prenantes d’organisations internationales.
Le ministère fédéral du Numérique et des Transports ajoute que cette stratégie est le résultat d’un processus de consultation auquel ont participé plus d’une centaine d’organismes de la société civile, des associations du numérique, des établissements de recherche et des représentants de l’industrie. Des acteurs internationaux et des représentants d’organisations internationales telles que les Nations Unies ont également participé. Pour DigWatch, la manière dont les gouvernements nationaux positionnent leur stratégie et leur vision d’un ordre numérique mondial, alors que les négociations et les consultations pour le Pacte numérique mondial des Nations Unies sont en cours, peut nous éclairer sur les priorités et les aspects encore problématiques.
Diplo précise que l’Allemagne s’est jointe au Danemark, à la Suisse, à l’Australie et à quelques autres pays qui ont défini eux aussi leur politique numérique étrangère dans un document stratégique. Particulièrement, l’approche allemande met l’accent sur l’interdépendance numérique comme aspect essentiel à la prospérité de l’Allemagne et à une économie tournée vers l’exportation, construite autour de chaînes d’approvisionnement numériques mondiales.
Cependant, Diplo note que même si la fragmentation d’Internet pourrait avoir un impact considérable sur l’économie et la société allemandes, la stratégie ne fait référence qu’une seule fois à la souveraineté numérique de l’Union européenne. De plus, elle n’aborde pas les questions liées à la gouvernance du contenu, à la fiscalité et à la chaîne de blocs.
DigWatch signale que le Cabinet fédéral allemand a adopté, le 7 février 2024, la toute première Stratégie pour une politique numérique internationale. Présentée par le ministère fédéral du Numérique et des Transports, cette stratégie devrait établir un cadre général censé favoriser l’élaboration de politiques plus proactives sur les thématiques numériques tout en veillant à la protection des droits de la personne et à l’accès à un Internet libre et sans censure.
Pour le gouvernement fédéral allemand, cette stratégie a l’ambition de promouvoir un ordre numérique mondial capable de défendre la démocratie et la liberté, la prospérité, la durabilité et la résilience. Dans le détail, elle repose sur les neuf principes directeurs suivants :
- Protéger les droits fondamentaux et les droits de la personne en ligne et hors ligne;
- Plaider pour un Internet mondial, ouvert, libre et sécurisé;
- Améliorer les partenariats technologiques basés sur la valeur;
- Promouvoir des règles centrées sur l’humain et favorables à l’innovation dans l’espace numérique;
- Soutenir des flux de données transfrontaliers sécurisés et dignes de confiance;
- Contribuer activement à façonner les normes internationales;
- Renforcer une infrastructure numérique mondiale sécurisée et durable;
- Atténuer les risques tout au long des chaînes de valeur technologiques;
- Utiliser la numérisation pour relever les défis mondiaux.
La stratégie a été conçue par l’entremise d’un processus de consultation inclusif impliquant plus de 100 organismes issus d’initiatives de la société civile, d’associations numériques, d’établissements de recherche, de représentants de l’industrie et de parties prenantes d’organisations internationales.
Le ministère fédéral du Numérique et des Transports ajoute que cette stratégie est le résultat d’un processus de consultation auquel ont participé plus d’une centaine d’organismes de la société civile, des associations du numérique, des établissements de recherche et des représentants de l’industrie. Des acteurs internationaux et des représentants d’organisations internationales telles que les Nations Unies ont également participé. Pour DigWatch, la manière dont les gouvernements nationaux positionnent leur stratégie et leur vision d’un ordre numérique mondial, alors que les négociations et les consultations pour le Pacte numérique mondial des Nations Unies sont en cours, peut nous éclairer sur les priorités et les aspects encore problématiques.
Diplo précise que l’Allemagne s’est jointe au Danemark, à la Suisse, à l’Australie et à quelques autres pays qui ont défini eux aussi leur politique numérique étrangère dans un document stratégique. Particulièrement, l’approche allemande met l’accent sur l’interdépendance numérique comme aspect essentiel à la prospérité de l’Allemagne et à une économie tournée vers l’exportation, construite autour de chaînes d’approvisionnement numériques mondiales.
Cependant, Diplo note que même si la fragmentation d’Internet pourrait avoir un impact considérable sur l’économie et la société allemandes, la stratégie ne fait référence qu’une seule fois à la souveraineté numérique de l’Union européenne. De plus, elle n’aborde pas les questions liées à la gouvernance du contenu, à la fiscalité et à la chaîne de blocs.