L’adoption des technologies « industrie 4.0 » a augmenté la productivité des entreprises italiennes de 3,7 %
Une étude rédigée par Antonio Ughi et Andrea Mina du Laboratory of Economics and Management (LEM) de la Sant'Anna School of Advanced Studies de Pise, en Italie, a analysé l’effet de l’adoption de technologies avancées sur les performances des entreprises manufacturières.
À l’aide de données du ministère italien du Développement économique et des Chambres de commerce italiennes, l’étude a examiné les retombées du programme « Nuova Sabatini », qui vise à encourager l’adoption de machines et d’équipements par les petites et moyennes entreprises. Depuis 2017, une version modifiée du programme vise à encourager l’adoption des technologies « industrie 4.0 », qui comprennent la robotique, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets et l’infonuagique.
En examinant les résultats de l’adoption de l’industrie 4.0, les auteurs ont constaté des effets positifs sur la productivité du travail, définie comme la production à valeur ajoutée par travailleur. Plus précisément, les entreprises qui ont adopté les technologies de l’industrie 4.0 ont connu, en moyenne, une augmentation de 3,7 points de pourcentage de la productivité du travail par rapport aux entreprises qui ne les ont pas adoptées.
Notamment, l’augmentation de la productivité résultant des investissements dans les technologies de l’industrie 4.0 a été supérieure à l’augmentation de la productivité résultant des investissements en capital « ordinaires » qui ne pouvaient pas être considérés comme des technologies 4.0. Dans ce cas, les auteurs ont constaté que l’adoption d’investissements en capital « ordinaires » augmentait la productivité du travail d’environ 1,8 point de pourcentage.
Dans une deuxième partie de leur analyse, les auteurs ont également constaté que les technologies de l’industrie 4.0 augmentaient la productivité totale des facteurs (PTF) d’environ 4,7 points de pourcentage, et les ventes de près de 18 points de pourcentage.
Si l’on examine spécifiquement les entreprises « à faible intensité technologique et à moindre intensité de connaissances », l’industrie 4.0 a augmenté la productivité du travail de 5,6 points de pourcentage et la PTF d’environ 5 points de pourcentage.
En ce qui concerne les effets sur les travailleurs, les auteurs n’ont trouvé aucune preuve d’une augmentation du chômage résultant de l’adoption des technologies. De plus, ils ont constaté que l’adoption de l’industrie 4.0 était associée à des salaires moyens légèrement plus élevés. Ainsi, ces résultats suggèrent que des politiques technologiques bien conçues peuvent jouer un rôle important en stimulant la croissance économique découlant de l’adoption de technologies avancées.
Une étude rédigée par Antonio Ughi et Andrea Mina du Laboratory of Economics and Management (LEM) de la Sant'Anna School of Advanced Studies de Pise, en Italie, a analysé l’effet de l’adoption de technologies avancées sur les performances des entreprises manufacturières.
À l’aide de données du ministère italien du Développement économique et des Chambres de commerce italiennes, l’étude a examiné les retombées du programme « Nuova Sabatini », qui vise à encourager l’adoption de machines et d’équipements par les petites et moyennes entreprises. Depuis 2017, une version modifiée du programme vise à encourager l’adoption des technologies « industrie 4.0 », qui comprennent la robotique, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets et l’infonuagique.
En examinant les résultats de l’adoption de l’industrie 4.0, les auteurs ont constaté des effets positifs sur la productivité du travail, définie comme la production à valeur ajoutée par travailleur. Plus précisément, les entreprises qui ont adopté les technologies de l’industrie 4.0 ont connu, en moyenne, une augmentation de 3,7 points de pourcentage de la productivité du travail par rapport aux entreprises qui ne les ont pas adoptées.
Notamment, l’augmentation de la productivité résultant des investissements dans les technologies de l’industrie 4.0 a été supérieure à l’augmentation de la productivité résultant des investissements en capital « ordinaires » qui ne pouvaient pas être considérés comme des technologies 4.0. Dans ce cas, les auteurs ont constaté que l’adoption d’investissements en capital « ordinaires » augmentait la productivité du travail d’environ 1,8 point de pourcentage.
Dans une deuxième partie de leur analyse, les auteurs ont également constaté que les technologies de l’industrie 4.0 augmentaient la productivité totale des facteurs (PTF) d’environ 4,7 points de pourcentage, et les ventes de près de 18 points de pourcentage.
Si l’on examine spécifiquement les entreprises « à faible intensité technologique et à moindre intensité de connaissances », l’industrie 4.0 a augmenté la productivité du travail de 5,6 points de pourcentage et la PTF d’environ 5 points de pourcentage.
En ce qui concerne les effets sur les travailleurs, les auteurs n’ont trouvé aucune preuve d’une augmentation du chômage résultant de l’adoption des technologies. De plus, ils ont constaté que l’adoption de l’industrie 4.0 était associée à des salaires moyens légèrement plus élevés. Ainsi, ces résultats suggèrent que des politiques technologiques bien conçues peuvent jouer un rôle important en stimulant la croissance économique découlant de l’adoption de technologies avancées.