L’adoption des outils d’IA est assez lente chez les fabricants, tandis que leur état de cyberpréparation est insuffisant
Smart Industry souligne les conclusions d’un rapport de Sikich Industry Pulse, publié le 11 décembre, qui révèle le faible taux d’adoption de l’intelligence artificielle (IA) parmi les industries manufacturières. Il s’agit du secteur de l’économie qui, jusqu’à présent, a mis le plus de temps à adopter ces technologies.
En effet, selon ce rapport, un cinquième des dirigeants du secteur manufacturier n’ont pas l’intention d’intégrer l’IA dans leurs opérations, tandis que 60 % d’entre eux ne savent pas si cette technologie apportera des avantages à leur entreprise ou n’ont pas trouvé de cas d’utilisation approprié. En fait, moins de 20 % des fabricants ont commencé à mettre en œuvre des technologies d’IA dans leurs opérations.
Parallèlement, l’industrie manufacturière éprouve des difficultés à attirer et à retenir la main-d’œuvre. Les personnes interrogées ont déclaré ne pas être optimistes quant aux perspectives commerciales au cours des six prochains mois. Pour 45 % d’entre elles, les pénuries de main-d’œuvre sont une préoccupation, tandis que 43 % s’inquiètent de l’augmentation des coûts de main-d’œuvre.
Les auteurs du rapport de Sikich Industry Pulse signalent que le contexte de pénurie de main-d’œuvre met en relief le rôle de l’IA. Cet outil pourrait offrir aux fabricants la possibilité d’augmenter leur efficacité par l’automatisation des fonctions d’arrière-boutique (back-office). Lorsqu’ils sont déployés correctement, les outils d’IA, dit-on, peuvent aider les fabricants à réduire les coûts, à stimuler la demande, à améliorer les relations avec les clients et à commercialiser plus rapidement les produits.
Cependant, seulement 7 % des dirigeants du secteur manufacturier interrogés ont déjà pourvu des postes vacants avec la technologie de l’IA ou cherchent activement à le faire. De plus, bien que l’adoption des technologies d’IA soit faible, près d’un quart des fabricants (24 %) souhaitent utiliser l’IA pour compléter leur main-d’œuvre.
Un défi de taille relativement à l’adoption de l’IA chez les fabricants concerne la cybersécurité. La plupart des fabricants disposent d’une infrastructure de sécurité limitée. Même si le rapport de Sikich Industry Pulse révèle que les dirigeants font confiance à leur état de préparation, les cyberattaques sont toujours très répandues dans ce secteur. Plus d’un tiers (34 %) des personnes interrogées ont subi une cyberattaque au cours des cinq dernières années.
Parmi les multiples mesures de préparation à la cybersécurité – notamment les contrôles du système, les contrôles du réseau et la formation des employés –, très peu ont été adoptés par les fabricants. Apparemment, 58 % des personnes interrogées avaient mis en place seulement trois mesures de cybersécurité ou moins. Cette situation serait très préoccupante, car, aux dires des auteurs du rapport, les pirates informatiques disposent de nombreuses techniques pour s’introduire dans les systèmes d’une entreprise, allant des escroqueries par hameçonnage jusqu’aux attaques par déni de service (DoS).
Smart Industry souligne les conclusions d’un rapport de Sikich Industry Pulse, publié le 11 décembre, qui révèle le faible taux d’adoption de l’intelligence artificielle (IA) parmi les industries manufacturières. Il s’agit du secteur de l’économie qui, jusqu’à présent, a mis le plus de temps à adopter ces technologies.
En effet, selon ce rapport, un cinquième des dirigeants du secteur manufacturier n’ont pas l’intention d’intégrer l’IA dans leurs opérations, tandis que 60 % d’entre eux ne savent pas si cette technologie apportera des avantages à leur entreprise ou n’ont pas trouvé de cas d’utilisation approprié. En fait, moins de 20 % des fabricants ont commencé à mettre en œuvre des technologies d’IA dans leurs opérations.
Parallèlement, l’industrie manufacturière éprouve des difficultés à attirer et à retenir la main-d’œuvre. Les personnes interrogées ont déclaré ne pas être optimistes quant aux perspectives commerciales au cours des six prochains mois. Pour 45 % d’entre elles, les pénuries de main-d’œuvre sont une préoccupation, tandis que 43 % s’inquiètent de l’augmentation des coûts de main-d’œuvre.
Les auteurs du rapport de Sikich Industry Pulse signalent que le contexte de pénurie de main-d’œuvre met en relief le rôle de l’IA. Cet outil pourrait offrir aux fabricants la possibilité d’augmenter leur efficacité par l’automatisation des fonctions d’arrière-boutique (back-office). Lorsqu’ils sont déployés correctement, les outils d’IA, dit-on, peuvent aider les fabricants à réduire les coûts, à stimuler la demande, à améliorer les relations avec les clients et à commercialiser plus rapidement les produits.
Cependant, seulement 7 % des dirigeants du secteur manufacturier interrogés ont déjà pourvu des postes vacants avec la technologie de l’IA ou cherchent activement à le faire. De plus, bien que l’adoption des technologies d’IA soit faible, près d’un quart des fabricants (24 %) souhaitent utiliser l’IA pour compléter leur main-d’œuvre.
Un défi de taille relativement à l’adoption de l’IA chez les fabricants concerne la cybersécurité. La plupart des fabricants disposent d’une infrastructure de sécurité limitée. Même si le rapport de Sikich Industry Pulse révèle que les dirigeants font confiance à leur état de préparation, les cyberattaques sont toujours très répandues dans ce secteur. Plus d’un tiers (34 %) des personnes interrogées ont subi une cyberattaque au cours des cinq dernières années.
Parmi les multiples mesures de préparation à la cybersécurité – notamment les contrôles du système, les contrôles du réseau et la formation des employés –, très peu ont été adoptés par les fabricants. Apparemment, 58 % des personnes interrogées avaient mis en place seulement trois mesures de cybersécurité ou moins. Cette situation serait très préoccupante, car, aux dires des auteurs du rapport, les pirates informatiques disposent de nombreuses techniques pour s’introduire dans les systèmes d’une entreprise, allant des escroqueries par hameçonnage jusqu’aux attaques par déni de service (DoS).