L’adoption de l’intelligence artificielle pourrait accélérer l’implantation de la semaine de 4 jours (et peut-être moins)
Fortune souligne les propos de Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan, qui a tout récemment prédit dans une interview accordée à Bloomberg Television que la prochaine génération d’employés travaillera 3,5 jours par semaine grâce à l’intelligence artificielle (IA). De plus, ces travailleurs vivront jusqu’à 100 ans grâce à des traitements de santé sophistiqués propulsés par cette technologie.
Il y a déjà un certain temps que l’on discute des répercussions de l’IA sur la semaine de travail. Fortune mentionne un rapport de McKinsey (juin 2023) selon lequel l’IA générative et d’autres technologies émergentes ont le potentiel d’automatiser des tâches qui occupent actuellement 60 à 70 % du temps des employés, soit un ajout de 2 600 à 4 400 milliards de dollars à l’économie mondiale chaque année. Dans ce contexte, les employés auraient une chance de réduire leurs heures de travail.
De son côté, Startups commente le fait que l’IA pourrait accélérer la transition vers la semaine de 4 jours, une idée qui jouit déjà d’un soutien considérable et que l’on considère comme une révolution de la culture du travail. En effet, une étude menée par l’Université de Cambridge auprès de 61 organisations a permis de constater qu’à la suite de l’implantation d’une semaine de 4 jours, il y a eu une réduction de 65 % des jours de maladie, tandis que 71 % des employés ont déclaré avoir réduit leur niveau d’épuisement professionnel. Conséquemment, 92 % des entreprises participant au programme ont déclaré qu’elles maintiendraient la fin de semaine de trois jours. D’ailleurs, le Baromètre RH 2023 d’Ayming suggère que 64 % des organisations sont déjà favorables à la semaine de quatre jours. On pense que ce soutien devrait augmenter à mesure que l’IA permettra aux employés d’effectuer la même quantité de travail en moins d’heures.
De son côté, un article de The Los Angeles Times (avril 2023) affirme que les gains de productivité font baisser les prix, ce qui fait augmenter les dépenses et crée des emplois. De plus, puisque les robots sont plus rapides, plus forts, plus précis et plus efficaces que les humains, ils seront capables d’effectuer des tâches indésirables ou très dangereuses. Bref, les avantages de l’automatisation sont nombreux. En fait, cet article souligne l’optimisme de Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie, pour qui l’adoption de l’IA devra être entamée tout en aidant les travailleurs à faire la transition vers la nouvelle économie.
En revanche, The Los Angeles Times mentionne d’autres économistes qui notent qu’au cours des quatre dernières décennies, les emplois perdus à cause de l’automatisation n’ont pas été remplacés par un nombre égal de nouveaux emplois. Qui plus est, depuis la fin des années 1980, l’automatisation aurait accru les inégalités de revenus plutôt que de les réduire. Apparemment, les vrais bénéficiaires de l’automatisation durant cette période seraient les entreprises, leurs propriétaires et, dans une certaine mesure, les travailleurs très qualifiés, en particulier ceux qui possèdent des diplômes de troisième cycle.
Fortune souligne les propos de Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan, qui a tout récemment prédit dans une interview accordée à Bloomberg Television que la prochaine génération d’employés travaillera 3,5 jours par semaine grâce à l’intelligence artificielle (IA). De plus, ces travailleurs vivront jusqu’à 100 ans grâce à des traitements de santé sophistiqués propulsés par cette technologie.
Il y a déjà un certain temps que l’on discute des répercussions de l’IA sur la semaine de travail. Fortune mentionne un rapport de McKinsey (juin 2023) selon lequel l’IA générative et d’autres technologies émergentes ont le potentiel d’automatiser des tâches qui occupent actuellement 60 à 70 % du temps des employés, soit un ajout de 2 600 à 4 400 milliards de dollars à l’économie mondiale chaque année. Dans ce contexte, les employés auraient une chance de réduire leurs heures de travail.
De son côté, Startups commente le fait que l’IA pourrait accélérer la transition vers la semaine de 4 jours, une idée qui jouit déjà d’un soutien considérable et que l’on considère comme une révolution de la culture du travail. En effet, une étude menée par l’Université de Cambridge auprès de 61 organisations a permis de constater qu’à la suite de l’implantation d’une semaine de 4 jours, il y a eu une réduction de 65 % des jours de maladie, tandis que 71 % des employés ont déclaré avoir réduit leur niveau d’épuisement professionnel. Conséquemment, 92 % des entreprises participant au programme ont déclaré qu’elles maintiendraient la fin de semaine de trois jours. D’ailleurs, le Baromètre RH 2023 d’Ayming suggère que 64 % des organisations sont déjà favorables à la semaine de quatre jours. On pense que ce soutien devrait augmenter à mesure que l’IA permettra aux employés d’effectuer la même quantité de travail en moins d’heures.
De son côté, un article de The Los Angeles Times (avril 2023) affirme que les gains de productivité font baisser les prix, ce qui fait augmenter les dépenses et crée des emplois. De plus, puisque les robots sont plus rapides, plus forts, plus précis et plus efficaces que les humains, ils seront capables d’effectuer des tâches indésirables ou très dangereuses. Bref, les avantages de l’automatisation sont nombreux. En fait, cet article souligne l’optimisme de Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie, pour qui l’adoption de l’IA devra être entamée tout en aidant les travailleurs à faire la transition vers la nouvelle économie.
En revanche, The Los Angeles Times mentionne d’autres économistes qui notent qu’au cours des quatre dernières décennies, les emplois perdus à cause de l’automatisation n’ont pas été remplacés par un nombre égal de nouveaux emplois. Qui plus est, depuis la fin des années 1980, l’automatisation aurait accru les inégalités de revenus plutôt que de les réduire. Apparemment, les vrais bénéficiaires de l’automatisation durant cette période seraient les entreprises, leurs propriétaires et, dans une certaine mesure, les travailleurs très qualifiés, en particulier ceux qui possèdent des diplômes de troisième cycle.