L’adoption de l’IA dans les entreprises canadiennes
Selon une étude de l’institut de politique publique The Dais de la Toronto Metropolitan University financée, entre autres, par le Conseil de l’innovation du Québec, en 2021, seulement 3,7 % des entreprises canadiennes utilisaient l’intelligence artificielle (IA) à quelque titre que ce soit. Comparativement à d’autres pays semblables, le Canada accuse un retard quant à l’adoption de l’IA. Certains chefs de file mondiaux, comme le Danemark, affichent jusqu’à présent un taux d’adoption de l’IA deux fois supérieur à celui du Canada.
L’adoption a été plus rapide chez les grandes entreprises (qui comptent plus de 100 employés), alors que 20 % d’entre elles déclarent utiliser l’IA. En comparaison, seulement 3 % des plus petites entreprises ont adopté l’IA. Par ailleurs, l’adoption de l’IA a laissé de côté certains groupes en quête d’équité.
À l’échelle du Canada, l’adoption de l’IA est plus élevée au Québec, où cinq pour cent des entreprises utilisent cette technologie. L’Ontario, la Colombie-Britannique et les entreprises de la Saskatchewan suivent de près avec 4 pour cent, tandis que l’Alberta compte environ 3 pour cent d’entreprises utilisant l’IA.
La recherche montre que les entreprises de services publics, de finance, d’assurance, d’information et de culture ont les taux d’adoption de l’IA les plus élevés, tandis que les secteurs de la construction, de l’alimentation et de l’hébergement sont les moins susceptibles d’utiliser cette technologie.
Au Québec, plus du tiers des entreprises ayant adopté l’IA l’utilisent pour leurs ventes (36 %), comparativement à seulement 16 % en Ontario et 19 % dans le reste du Canada. Cela fait du domaine des ventes la principale utilisation de l’IA au Québec, alors qu’ailleurs, l’utilisation est plus uniformément répartie. Seulement 14 % des entreprises du Québec utilisent l’IA pour l’administration des affaires. Bien que cette proportion soit semblable à celle de l’Ontario (17 %), elle est nettement inférieure à ce qu’indiquent les entreprises dans le reste du Canada. Au Québec, un plus grand nombre d’entreprises utilisent l’IA dans leurs chaînes de production que pour le processus d’administration, et le même nombre d’entreprises l’utilisent dans leurs systèmes d’entreprise. Les entreprises québécoises sont également moins susceptibles d’utiliser l’IA pour la sécurité des TIC.
Bien que l’adoption de l’IA par les entreprises ait été lente, le Canada demeure, depuis longtemps, un chef de file de la recherche et développement dans le domaine de l’IA. L’institut « The Dais » recommande ce qui suit :
- Les gouvernements fédéraux et provinciaux doivent collaborer avec des partenaires de l’industrie pour stimuler activement la demande en matière d’IA. La plupart des entreprises canadiennes n’ont pas été en mesure d’identifier des applications rentables de l’IA, et bon nombre d’entre elles ne savent pas quels outils d’IA sont disponibles sur le marché.
- Les gouvernements et l’industrie doivent promouvoir le développement des compétences internes. Les entreprises qui investissent dans leur main-d’œuvre existante et qui développent leurs compétences sont beaucoup plus susceptibles d’avoir adopté des outils d’IA.
- Toute mesure doit être prise dans le cadre d’une adoption responsable de l’IA.
Selon une étude de l’institut de politique publique The Dais de la Toronto Metropolitan University financée, entre autres, par le Conseil de l’innovation du Québec, en 2021, seulement 3,7 % des entreprises canadiennes utilisaient l’intelligence artificielle (IA) à quelque titre que ce soit. Comparativement à d’autres pays semblables, le Canada accuse un retard quant à l’adoption de l’IA. Certains chefs de file mondiaux, comme le Danemark, affichent jusqu’à présent un taux d’adoption de l’IA deux fois supérieur à celui du Canada.
L’adoption a été plus rapide chez les grandes entreprises (qui comptent plus de 100 employés), alors que 20 % d’entre elles déclarent utiliser l’IA. En comparaison, seulement 3 % des plus petites entreprises ont adopté l’IA. Par ailleurs, l’adoption de l’IA a laissé de côté certains groupes en quête d’équité.
À l’échelle du Canada, l’adoption de l’IA est plus élevée au Québec, où cinq pour cent des entreprises utilisent cette technologie. L’Ontario, la Colombie-Britannique et les entreprises de la Saskatchewan suivent de près avec 4 pour cent, tandis que l’Alberta compte environ 3 pour cent d’entreprises utilisant l’IA.
La recherche montre que les entreprises de services publics, de finance, d’assurance, d’information et de culture ont les taux d’adoption de l’IA les plus élevés, tandis que les secteurs de la construction, de l’alimentation et de l’hébergement sont les moins susceptibles d’utiliser cette technologie.
Au Québec, plus du tiers des entreprises ayant adopté l’IA l’utilisent pour leurs ventes (36 %), comparativement à seulement 16 % en Ontario et 19 % dans le reste du Canada. Cela fait du domaine des ventes la principale utilisation de l’IA au Québec, alors qu’ailleurs, l’utilisation est plus uniformément répartie. Seulement 14 % des entreprises du Québec utilisent l’IA pour l’administration des affaires. Bien que cette proportion soit semblable à celle de l’Ontario (17 %), elle est nettement inférieure à ce qu’indiquent les entreprises dans le reste du Canada. Au Québec, un plus grand nombre d’entreprises utilisent l’IA dans leurs chaînes de production que pour le processus d’administration, et le même nombre d’entreprises l’utilisent dans leurs systèmes d’entreprise. Les entreprises québécoises sont également moins susceptibles d’utiliser l’IA pour la sécurité des TIC.
Bien que l’adoption de l’IA par les entreprises ait été lente, le Canada demeure, depuis longtemps, un chef de file de la recherche et développement dans le domaine de l’IA. L’institut « The Dais » recommande ce qui suit :
- Les gouvernements fédéraux et provinciaux doivent collaborer avec des partenaires de l’industrie pour stimuler activement la demande en matière d’IA. La plupart des entreprises canadiennes n’ont pas été en mesure d’identifier des applications rentables de l’IA, et bon nombre d’entre elles ne savent pas quels outils d’IA sont disponibles sur le marché.
- Les gouvernements et l’industrie doivent promouvoir le développement des compétences internes. Les entreprises qui investissent dans leur main-d’œuvre existante et qui développent leurs compétences sont beaucoup plus susceptibles d’avoir adopté des outils d’IA.
- Toute mesure doit être prise dans le cadre d’une adoption responsable de l’IA.