L’adoption de l’acier circulaire pour réduire les émissions de CO2 dans l’industrie sidérurgique
Un article d’IndustryWeek commente le potentiel de ce qu’on appelle l’« acier circulaire » dans la réduction des émissions de CO2, alors que l’industrie sidérurgique serait responsable de 7 à 9 % des émissions mondiales, avec une génération de 1,91 tonne de CO2 par tonne d’acier coulée.
De surcroît, la plupart de ces émissions, soit 75 % des émissions en moyenne, sont de portée 3. Selon l’entreprise Cyen, les émissions de portée 3 sont celles qui sont produites lors des activités en amont (l’approvisionnement en matières premières et l’expédition) et en aval (le transport, la gestion des entrepôts et le traitement des déchets).
Le défi est donc, selon l’article, de divulguer et d’atténuer les émissions de portée 3 provenant de la chaîne d’approvisionnement d’une organisation, alors que les entreprises sont aux prises avec le changement climatique et une pression réglementaire et publique accrue.
C’est dans un tel environnement d’urgence que l’acier circulaire ou recyclé a été ciblé par des dirigeants d’entreprises visionnaires comme un élément central des réductions d’émissions de portée 3.
L’article spécifie qu’il y a deux façons de produire l’acier :
- La production traditionnelle, qui consiste à extraire le minerai de fer de la terre par l’exploitation minière, puis à le raffiner d’abord en fonte brute dans un haut fourneau à charbon, puis en acier dans un four à oxygène basique. Cette méthode émet beaucoup de carbone en raison des activités d’extraction et de l’utilisation du haut fourneau. Selon Worldsteel, la production mondiale moyenne de carbone pour la fabrication d’acier extractif est de 2,33 tonnes métriques de CO2 par tonne d’acier.
- La production circulaire, qui consiste à utiliser de la ferraille d’acier recyclée comme matière première principale, ce qui limite la nécessité des activités extractives traditionnelles. De plus, au lieu d’un haut fourneau, elle utilise un four à arc électrique, qui consomme beaucoup moins d’énergie et produit moins d’émissions de CO2. Les émissions moyennes de ce procédé ont été mesurées à 0,77 tonne métrique de CO2 par tonne d’acier, soit environ le tiers de la moyenne mondiale et moins du tiers du procédé d’extraction traditionnel.
On précise que l’approvisionnement en ferraille pour le recyclage est abondant, malgré certaines analyses qui anticipent une pénurie en raison d’une forte augmentation de la demande. Cependant, la situation, dit-on, ne serait pas aussi grave qu’on pourrait le croire. Par exemple, aux États-Unis, 70 millions de tonnes de ferraille d’acier produite sur le marché intérieur sont utilisées dans la nouvelle production d’acier, selon l’American Iron and Steel Institute.
L’article signale qu’il y aurait d’autres méthodes de production d’acier vert circulaire, comme la réduction par l’hydrogène, qui pourraient éventuellement émerger, mais elles ne sont pas encore pratiques. Apparemment, le gaz naturel pour la production d’acier vert pourrait être remplacé par de l’hydrogène bleu (produit à partir de gaz naturel par reformage à la vapeur avec ajout de capture de carbone) ou de l’hydrogène vert (extrait en utilisant des énergies renouvelables au lieu de combustibles fossiles). Cependant, les coûts seraient encore prohibitifs à l’heure actuelle.
Un article d’IndustryWeek commente le potentiel de ce qu’on appelle l’« acier circulaire » dans la réduction des émissions de CO2, alors que l’industrie sidérurgique serait responsable de 7 à 9 % des émissions mondiales, avec une génération de 1,91 tonne de CO2 par tonne d’acier coulée.
De surcroît, la plupart de ces émissions, soit 75 % des émissions en moyenne, sont de portée 3. Selon l’entreprise Cyen, les émissions de portée 3 sont celles qui sont produites lors des activités en amont (l’approvisionnement en matières premières et l’expédition) et en aval (le transport, la gestion des entrepôts et le traitement des déchets).
Le défi est donc, selon l’article, de divulguer et d’atténuer les émissions de portée 3 provenant de la chaîne d’approvisionnement d’une organisation, alors que les entreprises sont aux prises avec le changement climatique et une pression réglementaire et publique accrue.
C’est dans un tel environnement d’urgence que l’acier circulaire ou recyclé a été ciblé par des dirigeants d’entreprises visionnaires comme un élément central des réductions d’émissions de portée 3.
L’article spécifie qu’il y a deux façons de produire l’acier :
- La production traditionnelle, qui consiste à extraire le minerai de fer de la terre par l’exploitation minière, puis à le raffiner d’abord en fonte brute dans un haut fourneau à charbon, puis en acier dans un four à oxygène basique. Cette méthode émet beaucoup de carbone en raison des activités d’extraction et de l’utilisation du haut fourneau. Selon Worldsteel, la production mondiale moyenne de carbone pour la fabrication d’acier extractif est de 2,33 tonnes métriques de CO2 par tonne d’acier.
- La production circulaire, qui consiste à utiliser de la ferraille d’acier recyclée comme matière première principale, ce qui limite la nécessité des activités extractives traditionnelles. De plus, au lieu d’un haut fourneau, elle utilise un four à arc électrique, qui consomme beaucoup moins d’énergie et produit moins d’émissions de CO2. Les émissions moyennes de ce procédé ont été mesurées à 0,77 tonne métrique de CO2 par tonne d’acier, soit environ le tiers de la moyenne mondiale et moins du tiers du procédé d’extraction traditionnel.
On précise que l’approvisionnement en ferraille pour le recyclage est abondant, malgré certaines analyses qui anticipent une pénurie en raison d’une forte augmentation de la demande. Cependant, la situation, dit-on, ne serait pas aussi grave qu’on pourrait le croire. Par exemple, aux États-Unis, 70 millions de tonnes de ferraille d’acier produite sur le marché intérieur sont utilisées dans la nouvelle production d’acier, selon l’American Iron and Steel Institute.
L’article signale qu’il y aurait d’autres méthodes de production d’acier vert circulaire, comme la réduction par l’hydrogène, qui pourraient éventuellement émerger, mais elles ne sont pas encore pratiques. Apparemment, le gaz naturel pour la production d’acier vert pourrait être remplacé par de l’hydrogène bleu (produit à partir de gaz naturel par reformage à la vapeur avec ajout de capture de carbone) ou de l’hydrogène vert (extrait en utilisant des énergies renouvelables au lieu de combustibles fossiles). Cependant, les coûts seraient encore prohibitifs à l’heure actuelle.