La vision d’Ottawa pour l’avenir de l’électricité est sur le point d’entrer en conflit avec celle de l’Ontario
Selon une analyse du Globe and Mail, un effort sans précédent du gouvernement fédéral pour façonner le réseau électrique du Canada est sur le point de s’intensifier – et de faire face à son premier test majeur, gracieuseté d’un gouvernement de l’Ontario qui a une vision différente de l’avenir de l’électricité.
Après avoir utilisé son récent budget pour introduire des subventions pour les entités privées et publiques qui investissent dans l’électricité sans émissions, Ottawa présentera cet été son nouveau projet de loi visant à empêcher les provinces de produire de l’électricité à partir de combustibles fossiles.
La principale cible des règles, connues sous le nom de Règlement sur l’électricité propre, sera le gaz naturel – la source d’énergie que l’Ontario et plusieurs autres provinces veulent utiliser pour aider à répondre à la demande croissante d’électricité au cours des prochaines décennies.
Alors que les détails sont encore en cours d’élaboration, le gouvernement a indiqué que les règlements – qui seront mis en œuvre en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, ce qui signifie que la non-conformité pourrait entraîner des poursuites pénales – obligeront les centrales à gaz dépourvues de technologie de capture du carbone à réduire leurs activités à partir de 2035.
Bien que cette date soit dans plus d’une décennie, Ottawa compte sur son approche de la carotte et du bâton pour orienter déjà les décisions d’investissement. L’idée est d’accélérer un changement dans lequel les progrès technologiques et la baisse des prix rendent les énergies renouvelables de plus en plus attrayantes par rapport au gaz. Alors que les nouveaux crédits d’impôt fédéraux pour l’éolien, le solaire et le stockage de l’énergie (ainsi que l’hydroélectricité et le nucléaire) rendent ces sources plus économiques, la réglementation vise à rendre les nouvelles centrales à gaz financièrement non viables, du fait de leur durée de vie écourtée.
La question est de savoir dans quelle mesure l’intervention fédérale permettra d’atteindre cet objectif et dans quelle mesure les provinces qui croient que le gaz est nécessaire continueront d’y investir – transférant le risque des actifs bloqués aux contribuables. La réponse dépendra en partie de la question de savoir si un gouvernement ayant peu d’expérience en matière de politique de l’électricité (qui relève principalement de la compétence provinciale) trouvera le bon équilibre en instaurant une certaine souplesse dans la réglementation, sans laisser d’échappatoires flagrantes qui compromettraient les objectifs nationaux en matière d’émissions.
Selon une analyse du Globe and Mail, un effort sans précédent du gouvernement fédéral pour façonner le réseau électrique du Canada est sur le point de s’intensifier – et de faire face à son premier test majeur, gracieuseté d’un gouvernement de l’Ontario qui a une vision différente de l’avenir de l’électricité.
Après avoir utilisé son récent budget pour introduire des subventions pour les entités privées et publiques qui investissent dans l’électricité sans émissions, Ottawa présentera cet été son nouveau projet de loi visant à empêcher les provinces de produire de l’électricité à partir de combustibles fossiles.
La principale cible des règles, connues sous le nom de Règlement sur l’électricité propre, sera le gaz naturel – la source d’énergie que l’Ontario et plusieurs autres provinces veulent utiliser pour aider à répondre à la demande croissante d’électricité au cours des prochaines décennies.
Alors que les détails sont encore en cours d’élaboration, le gouvernement a indiqué que les règlements – qui seront mis en œuvre en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, ce qui signifie que la non-conformité pourrait entraîner des poursuites pénales – obligeront les centrales à gaz dépourvues de technologie de capture du carbone à réduire leurs activités à partir de 2035.
Bien que cette date soit dans plus d’une décennie, Ottawa compte sur son approche de la carotte et du bâton pour orienter déjà les décisions d’investissement. L’idée est d’accélérer un changement dans lequel les progrès technologiques et la baisse des prix rendent les énergies renouvelables de plus en plus attrayantes par rapport au gaz. Alors que les nouveaux crédits d’impôt fédéraux pour l’éolien, le solaire et le stockage de l’énergie (ainsi que l’hydroélectricité et le nucléaire) rendent ces sources plus économiques, la réglementation vise à rendre les nouvelles centrales à gaz financièrement non viables, du fait de leur durée de vie écourtée.
La question est de savoir dans quelle mesure l’intervention fédérale permettra d’atteindre cet objectif et dans quelle mesure les provinces qui croient que le gaz est nécessaire continueront d’y investir – transférant le risque des actifs bloqués aux contribuables. La réponse dépendra en partie de la question de savoir si un gouvernement ayant peu d’expérience en matière de politique de l’électricité (qui relève principalement de la compétence provinciale) trouvera le bon équilibre en instaurant une certaine souplesse dans la réglementation, sans laisser d’échappatoires flagrantes qui compromettraient les objectifs nationaux en matière d’émissions.