La visibilité de la chaîne d’approvisionnement et les attentes du commerce interentreprises seraient les facteurs clés de compétitivité des entreprises en 2024
Dans un entretien avec MH&L, Frank Kenneys, ancien analyste de Gartner, affirme que la visibilité sera la stratégie gagnante de la chaîne d’approvisionnement pour 2024. Dans un contexte d’approvisionnement incertain, semé d’embûches, la clé de la compétitivité d’une entreprise dépendra de sa capacité d’adaptation grâce à la mise en place de solutions technologiques plus novatrices. Selon Frank Kenneys, pour l’année 2024, les entreprises devront se concentrer sur les relations d’affaires interentreprises (B2B).
On constate, en effet, l’émergence dans le commerce interentreprises d’attentes semblables à celles qui caractérisent les relations entre les entreprises et les consommateurs (B2C), notamment en ce qui concerne la précision dans la gestion du suivi. De plus en plus, les vendeurs et les expéditeurs veulent avoir la possibilité de suivre les produits dans un modèle de visibilité extrêmement poussé. Cela leur donne la chance, par exemple, de saisir des détails aussi précis que la température à l’intérieur du camion pour savoir si les produits peuvent être consommés sans danger.
C’est pourquoi les entreprises doivent évaluer la mise en place de nouvelles solutions informatiques afin de satisfaire les besoins d’affaires de leurs clients commerciaux. Cette capacité devrait se répercuter dans la génération de nouveaux revenus et l’atteinte d’une plus grande compétitivité. Cependant, la nécessité d’effectuer de nouveaux investissements technologiques se heurterait, dit-on, à l’aversion des responsables informatiques à l’égard du risque.
En même temps, MH&L note qu’à un moment où les entreprises semblent sollicitées par de nombreuses thématiques émergentes, comme la durabilité et les questions environnementales, sociales et de gouvernance, la conception de nouvelles solutions technologiques devient très pertinente. Pour Frank Kenneys, ces contraintes exigent que les entreprises soient bien plus stratégiques dans leur planification technologique. Par exemple, pendant la pandémie, certaines compagnies qui ont été capables de mettre en œuvre des systèmes sophistiqués pour la gestion des parcs de camions se sont aperçues que le problème était la pénurie de conducteurs plutôt que la technologie.
Bref, surmonter l’aversion au risque par une planification rigoureuse des acquisitions technologiques serait la meilleure façon de faire face aux incertitudes liées à la quantification des résultats ou au rendement du capital investi dans une économie qui est encore fragile. Frank Kenneys se fait cependant rassurant lorsqu’il mentionne l’optimisme des chefs d’entreprise quant à la poursuite de la consommation. De plus, l’irruption de l’intelligence artificielle permettrait de mettre à profit la multitude de données de télémétrie en temps réel des camions, ce qui contribuerait à améliorer la visibilité de la chaîne d’approvisionnement et, globalement, à fortifier la qualité de la prise de décisions d’affaires.
Dans un entretien avec MH&L, Frank Kenneys, ancien analyste de Gartner, affirme que la visibilité sera la stratégie gagnante de la chaîne d’approvisionnement pour 2024. Dans un contexte d’approvisionnement incertain, semé d’embûches, la clé de la compétitivité d’une entreprise dépendra de sa capacité d’adaptation grâce à la mise en place de solutions technologiques plus novatrices. Selon Frank Kenneys, pour l’année 2024, les entreprises devront se concentrer sur les relations d’affaires interentreprises (B2B).
On constate, en effet, l’émergence dans le commerce interentreprises d’attentes semblables à celles qui caractérisent les relations entre les entreprises et les consommateurs (B2C), notamment en ce qui concerne la précision dans la gestion du suivi. De plus en plus, les vendeurs et les expéditeurs veulent avoir la possibilité de suivre les produits dans un modèle de visibilité extrêmement poussé. Cela leur donne la chance, par exemple, de saisir des détails aussi précis que la température à l’intérieur du camion pour savoir si les produits peuvent être consommés sans danger.
C’est pourquoi les entreprises doivent évaluer la mise en place de nouvelles solutions informatiques afin de satisfaire les besoins d’affaires de leurs clients commerciaux. Cette capacité devrait se répercuter dans la génération de nouveaux revenus et l’atteinte d’une plus grande compétitivité. Cependant, la nécessité d’effectuer de nouveaux investissements technologiques se heurterait, dit-on, à l’aversion des responsables informatiques à l’égard du risque.
En même temps, MH&L note qu’à un moment où les entreprises semblent sollicitées par de nombreuses thématiques émergentes, comme la durabilité et les questions environnementales, sociales et de gouvernance, la conception de nouvelles solutions technologiques devient très pertinente. Pour Frank Kenneys, ces contraintes exigent que les entreprises soient bien plus stratégiques dans leur planification technologique. Par exemple, pendant la pandémie, certaines compagnies qui ont été capables de mettre en œuvre des systèmes sophistiqués pour la gestion des parcs de camions se sont aperçues que le problème était la pénurie de conducteurs plutôt que la technologie.
Bref, surmonter l’aversion au risque par une planification rigoureuse des acquisitions technologiques serait la meilleure façon de faire face aux incertitudes liées à la quantification des résultats ou au rendement du capital investi dans une économie qui est encore fragile. Frank Kenneys se fait cependant rassurant lorsqu’il mentionne l’optimisme des chefs d’entreprise quant à la poursuite de la consommation. De plus, l’irruption de l’intelligence artificielle permettrait de mettre à profit la multitude de données de télémétrie en temps réel des camions, ce qui contribuerait à améliorer la visibilité de la chaîne d’approvisionnement et, globalement, à fortifier la qualité de la prise de décisions d’affaires.