La valeur des bons talents technologiques
De grands talents sont essentiels à la croissance d’une jeune pousse et, au niveau de l’écosystème, les données de Startup Genome montrent qu’il existe une corrélation étroite entre la disponibilité des talents et la performance de l’écosystème dans son ensemble.
Mais trouver et retenir les bons talents peut s’avérer difficile. Les systèmes éducatifs ont largement échoué à générer l’offre de talents technologiques nécessaire pour répondre à la demande, notamment dans le domaine du génie logiciel. De plus, la pandémie a rapidement accéléré le rythme de la transformation numérique à l’échelle mondiale, augmentant considérablement la demande d’ingénieurs logiciels. Les données de Startup Genome montrent que la difficulté de recruter des talents expérimentés pour des postes a sensiblement augmenté dans la plupart des écosystèmes depuis 2019.
Les jeunes pousses sont également de plus en plus en concurrence pour attirer les talents sur le marché mondial : l’évolution vers le travail à distance a élargi le marché du travail, mais a également intensifié la concurrence. En outre, de nombreux pays d’Europe de l’Est prennent des mesures pour attirer leur diaspora chez eux.
Il existe cependant de nouvelles occasions à saisir, notamment depuis que le ralentissement du secteur technologique a entraîné des licenciements massifs, libérant ainsi un bassin de travailleurs qualifiés et expérimentés, dont beaucoup disposent également de précieux réseaux de contacts.
Un certain nombre de politiques se sont avérées efficaces pour attirer, former et retenir les talents. Le marketing écosystémique est important pour « vendre » un écosystème aux travailleurs internationaux. Un exemple réussi est La French Tech, une initiative soutenue par l’État visant à créer une marque unifiée pour les jeunes pousses françaises.
Une rémunération efficace est également importante : le rapport Scaleup de Startup Genome montre que les entreprises qui proposent des options d’achat d’actions à tous leurs employés sont beaucoup plus susceptibles de devenir des gazelles (scale-ups).
Les talents entrants sont également importants. Les programmes d’orientation et d’atterrissage en douceur visent à réduire les frais administratifs liés au déménagement à l’étranger et peuvent contribuer à attirer des talents. Le portail Work in Estonia, par exemple, fournit non seulement une aide pour les visas, un site d’emploi et des conseils pour s’adapter à la culture estonienne, mais également une liste d’écoles pour soutenir les travailleurs du secteur technologique ayant de jeunes familles. IN Amsterdam adopte une approche similaire. Le Landing Pads australien est un autre exemple.
Pour que les jeunes développent l’état d’esprit nécessaire pour travailler dans une jeune pousse ou en fonder une eux-mêmes, la formation technique doit être accompagnée d’une expérience pratique et d’une formation entrepreneuriale. À cet égard, une initiative intéressante est Communitech à Waterloo, au Canada. Ce pôle rassemble des établissements d’enseignement supérieur, des entreprises, de jeunes pousses innovantes et des agences gouvernementales. Communitech tire parti des initiatives universitaires existantes telles que les programmes coopératifs pour aider à créer des portes d’entrée dans l’écosystème des jeunes pousses. Également, la Fondation danoise pour l’entrepreneuriat, par exemple, propose une éducation entrepreneuriale à environ 290 000 enfants par an, ainsi que des programmes de formation aux enseignants.
De grands talents sont essentiels à la croissance d’une jeune pousse et, au niveau de l’écosystème, les données de Startup Genome montrent qu’il existe une corrélation étroite entre la disponibilité des talents et la performance de l’écosystème dans son ensemble.
Mais trouver et retenir les bons talents peut s’avérer difficile. Les systèmes éducatifs ont largement échoué à générer l’offre de talents technologiques nécessaire pour répondre à la demande, notamment dans le domaine du génie logiciel. De plus, la pandémie a rapidement accéléré le rythme de la transformation numérique à l’échelle mondiale, augmentant considérablement la demande d’ingénieurs logiciels. Les données de Startup Genome montrent que la difficulté de recruter des talents expérimentés pour des postes a sensiblement augmenté dans la plupart des écosystèmes depuis 2019.
Les jeunes pousses sont également de plus en plus en concurrence pour attirer les talents sur le marché mondial : l’évolution vers le travail à distance a élargi le marché du travail, mais a également intensifié la concurrence. En outre, de nombreux pays d’Europe de l’Est prennent des mesures pour attirer leur diaspora chez eux.
Il existe cependant de nouvelles occasions à saisir, notamment depuis que le ralentissement du secteur technologique a entraîné des licenciements massifs, libérant ainsi un bassin de travailleurs qualifiés et expérimentés, dont beaucoup disposent également de précieux réseaux de contacts.
Un certain nombre de politiques se sont avérées efficaces pour attirer, former et retenir les talents. Le marketing écosystémique est important pour « vendre » un écosystème aux travailleurs internationaux. Un exemple réussi est La French Tech, une initiative soutenue par l’État visant à créer une marque unifiée pour les jeunes pousses françaises.
Une rémunération efficace est également importante : le rapport Scaleup de Startup Genome montre que les entreprises qui proposent des options d’achat d’actions à tous leurs employés sont beaucoup plus susceptibles de devenir des gazelles (scale-ups).
Les talents entrants sont également importants. Les programmes d’orientation et d’atterrissage en douceur visent à réduire les frais administratifs liés au déménagement à l’étranger et peuvent contribuer à attirer des talents. Le portail Work in Estonia, par exemple, fournit non seulement une aide pour les visas, un site d’emploi et des conseils pour s’adapter à la culture estonienne, mais également une liste d’écoles pour soutenir les travailleurs du secteur technologique ayant de jeunes familles. IN Amsterdam adopte une approche similaire. Le Landing Pads australien est un autre exemple.
Pour que les jeunes développent l’état d’esprit nécessaire pour travailler dans une jeune pousse ou en fonder une eux-mêmes, la formation technique doit être accompagnée d’une expérience pratique et d’une formation entrepreneuriale. À cet égard, une initiative intéressante est Communitech à Waterloo, au Canada. Ce pôle rassemble des établissements d’enseignement supérieur, des entreprises, de jeunes pousses innovantes et des agences gouvernementales. Communitech tire parti des initiatives universitaires existantes telles que les programmes coopératifs pour aider à créer des portes d’entrée dans l’écosystème des jeunes pousses. Également, la Fondation danoise pour l’entrepreneuriat, par exemple, propose une éducation entrepreneuriale à environ 290 000 enfants par an, ainsi que des programmes de formation aux enseignants.