La transition du marché automobile américain vers les véhicules électriques est ralentie
American Machinist signale que l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) devrait assouplir les normes strictes d’émissions pour les nouveaux véhicules qui ont été proposées l’année dernière. Il s’agirait d’un recul par rapport au plan de transition du marché automobile américain vers les véhicules électriques.
En avril 2023, l’EPA a présenté des réglementations qui avaient pour objectif de réduire de manière substantielle les émissions des véhicules et des camions neufs jusqu’en 2032. Ciblant une réduction annuelle moyenne de la pollution de 13 %, on envisageait une réduction moyenne des émissions de 56 % d’ici 2026. En même temps, ces nouvelles normes visaient l’augmentation de la part des véhicules électriques parmi toutes les voitures neuves vendues. Pour atteindre cet objectif, Ford, GM et Stellantis devaient modifier leurs portefeuilles de produits afin qu’ils comprennent 60 % de véhicules électriques d’ici 2030 et 67 % d’ici 2032.
Il semblerait cependant que la révision des normes soit l’aveu du fait que l’industrie de l’automobile nécessite plus de temps pour mobiliser les acheteurs de véhicules électriques. En effet, bien que l’abordabilité soit un facteur de taille dans la décision d’acheter un véhicule électrique, les acheteurs éprouveraient également des hésitations quant à l’autonomie de ce type de véhicules et aux exigences de recharge, entre autres facteurs. Enfin, il semble que les consommateurs ne ressentent pas l’urgence de se conformer au calendrier de transition proposé par l’EPA.
Du côté des fabricants, les trois grands constructeurs automobiles ainsi que le syndicat United Autoworkers ont fait pression sur le gouvernement pour assouplir le calendrier de transition fixé par l’EPA. Apparemment, cette industrie aurait besoin de plus de temps pour concevoir des modèles de véhicules électriques plus abordables et pouvoir atteindre ainsi les volumes de ventes ciblés par l’EPA. Il est à noter que, malgré la diversification des modèles prévue pour 2025, les ventes de véhicules électriques indiquent que la demande repose principalement sur les acheteurs de modèles de luxe.
Auto Week note toutefois que malgré la pression de l’industrie de l’automobile et des intérêts pétroliers, les grands constructeurs sont engagés pour de bon dans la conception de véhicules électriques abordables qui seraient capables de ravir une partie du marché à Tesla. Par exemple, General Motors prévoit mettre sur le marché entre 200 000 et 300 000 véhicules électriques en Amérique du Nord cette année. Cela lui permettrait de rattraper, en partie, son retard dans le lancement de nouveaux modèles et de maintenir son objectif de construire 1 million de véhicules électriques par an d’ici la fin de 2025. De son côté, Ford Motor Company prévoit de consacrer environ 40 % de ses dépenses d’investissement aux véhicules électriques en 2024, soit de 3,2 à 3,8 milliards de dollars.
American Machinist signale que l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) devrait assouplir les normes strictes d’émissions pour les nouveaux véhicules qui ont été proposées l’année dernière. Il s’agirait d’un recul par rapport au plan de transition du marché automobile américain vers les véhicules électriques.
En avril 2023, l’EPA a présenté des réglementations qui avaient pour objectif de réduire de manière substantielle les émissions des véhicules et des camions neufs jusqu’en 2032. Ciblant une réduction annuelle moyenne de la pollution de 13 %, on envisageait une réduction moyenne des émissions de 56 % d’ici 2026. En même temps, ces nouvelles normes visaient l’augmentation de la part des véhicules électriques parmi toutes les voitures neuves vendues. Pour atteindre cet objectif, Ford, GM et Stellantis devaient modifier leurs portefeuilles de produits afin qu’ils comprennent 60 % de véhicules électriques d’ici 2030 et 67 % d’ici 2032.
Il semblerait cependant que la révision des normes soit l’aveu du fait que l’industrie de l’automobile nécessite plus de temps pour mobiliser les acheteurs de véhicules électriques. En effet, bien que l’abordabilité soit un facteur de taille dans la décision d’acheter un véhicule électrique, les acheteurs éprouveraient également des hésitations quant à l’autonomie de ce type de véhicules et aux exigences de recharge, entre autres facteurs. Enfin, il semble que les consommateurs ne ressentent pas l’urgence de se conformer au calendrier de transition proposé par l’EPA.
Du côté des fabricants, les trois grands constructeurs automobiles ainsi que le syndicat United Autoworkers ont fait pression sur le gouvernement pour assouplir le calendrier de transition fixé par l’EPA. Apparemment, cette industrie aurait besoin de plus de temps pour concevoir des modèles de véhicules électriques plus abordables et pouvoir atteindre ainsi les volumes de ventes ciblés par l’EPA. Il est à noter que, malgré la diversification des modèles prévue pour 2025, les ventes de véhicules électriques indiquent que la demande repose principalement sur les acheteurs de modèles de luxe.
Auto Week note toutefois que malgré la pression de l’industrie de l’automobile et des intérêts pétroliers, les grands constructeurs sont engagés pour de bon dans la conception de véhicules électriques abordables qui seraient capables de ravir une partie du marché à Tesla. Par exemple, General Motors prévoit mettre sur le marché entre 200 000 et 300 000 véhicules électriques en Amérique du Nord cette année. Cela lui permettrait de rattraper, en partie, son retard dans le lancement de nouveaux modèles et de maintenir son objectif de construire 1 million de véhicules électriques par an d’ici la fin de 2025. De son côté, Ford Motor Company prévoit de consacrer environ 40 % de ses dépenses d’investissement aux véhicules électriques en 2024, soit de 3,2 à 3,8 milliards de dollars.