La transformation numérique nécessite une culture organisationnelle habituée à résoudre des problèmes pour livrer des résultats optimaux
Selon IndustryWeek, la mise en place de systèmes de fabrication intelligente peut apporter des avantages incontestables à une entreprise. D’après une enquête menée par le département américain du Commerce en 2016 auprès de 80 fabricants et fournisseurs américains, la fabrication intelligente permettrait de réduire les coûts annuels de 57 milliards de dollars, ce qui représente une réduction d’environ 3,2 % du coût de production en atelier.
Cependant, il semble que sans une culture organisationnelle qui favorise la curiosité et avec une faible maîtrise des données, cela peut se traduire par un gaspillage colossal de ressources. En effet, malgré la multiplicité d’applications potentielles de l’intelligence artificielle (IA) – l’amélioration de la sécurité, la qualité, l’entretien, la planification ou la conception des produits –, de nombreuses entreprises ne possèdent pas la culture nécessaire pour en bénéficier.
Autrement dit, le développement de l’IA est dépendant, semble-t-il, d’une culture organisationnelle habituée à la résolution de problèmes. En effet, selon IndustryWeek, la fabrication intelligente dépend essentiellement de la gouvernance de l’information, à savoir, des règles concernant la collecte, le flux et l’analyse des informations sur les performances, le plus souvent sous forme numérique.
Or, si une entreprise a une faible culture de curiosité ou éprouve des difficultés dans la collecte de données et l’utilisation des données dans la prise de décisions et la résolution de problèmes, elle ne verra pas sa performance s’améliorer subitement grâce à l’implantation de systèmes intelligents. En même temps, les organisations qui ont une culture de mesure de la performance, mais qui l’utilisent principalement comme un outil de surveillance et de responsabilisation des employés, ne seront pas plus avancées dans une utilisation efficace de l’IA. Bref, le constat est qu’une inadéquation entre la culture organisationnelle et la technologie conduira probablement à un échec de cette dernière.
Un exemple parlant est l’implantation des progiciels de gestion intégrés (PGI), dont la performance, dit-on, n’aurait pas été à la hauteur des attentes. En fait, des études montreraient qu’entre 55 % et 75 % des implémentations de PGI n’ont pas répondu aux attentes ou ont carrément échoué en raison, semble-t-il, des faiblesses organisationnelles. Bref, l’IA fonctionne mieux dans une solide culture de résolution de problèmes. C’est pourquoi IndustryWeek note, de façon ironique, que les entreprises qui semblent avoir le moins besoin de l’IA sont probablement les mieux placées pour en profiter, car elles sont déjà habituées à identifier et résoudre des problèmes.
Développer une telle culture prend du temps, car elle nécessite des investissements considérables en temps et en ressources financières. Mais c’est surtout l’attention des dirigeants qui est cruciale, car ils seraient responsables de donner le coup d’envoi à la première étape, à savoir, l’implantation d’une culture de bonne gouvernance des données pour permettre la résolution efficace des problèmes sans avoir recours nécessairement à l’IA.
Selon IndustryWeek, la mise en place de systèmes de fabrication intelligente peut apporter des avantages incontestables à une entreprise. D’après une enquête menée par le département américain du Commerce en 2016 auprès de 80 fabricants et fournisseurs américains, la fabrication intelligente permettrait de réduire les coûts annuels de 57 milliards de dollars, ce qui représente une réduction d’environ 3,2 % du coût de production en atelier.
Cependant, il semble que sans une culture organisationnelle qui favorise la curiosité et avec une faible maîtrise des données, cela peut se traduire par un gaspillage colossal de ressources. En effet, malgré la multiplicité d’applications potentielles de l’intelligence artificielle (IA) – l’amélioration de la sécurité, la qualité, l’entretien, la planification ou la conception des produits –, de nombreuses entreprises ne possèdent pas la culture nécessaire pour en bénéficier.
Autrement dit, le développement de l’IA est dépendant, semble-t-il, d’une culture organisationnelle habituée à la résolution de problèmes. En effet, selon IndustryWeek, la fabrication intelligente dépend essentiellement de la gouvernance de l’information, à savoir, des règles concernant la collecte, le flux et l’analyse des informations sur les performances, le plus souvent sous forme numérique.
Or, si une entreprise a une faible culture de curiosité ou éprouve des difficultés dans la collecte de données et l’utilisation des données dans la prise de décisions et la résolution de problèmes, elle ne verra pas sa performance s’améliorer subitement grâce à l’implantation de systèmes intelligents. En même temps, les organisations qui ont une culture de mesure de la performance, mais qui l’utilisent principalement comme un outil de surveillance et de responsabilisation des employés, ne seront pas plus avancées dans une utilisation efficace de l’IA. Bref, le constat est qu’une inadéquation entre la culture organisationnelle et la technologie conduira probablement à un échec de cette dernière.
Un exemple parlant est l’implantation des progiciels de gestion intégrés (PGI), dont la performance, dit-on, n’aurait pas été à la hauteur des attentes. En fait, des études montreraient qu’entre 55 % et 75 % des implémentations de PGI n’ont pas répondu aux attentes ou ont carrément échoué en raison, semble-t-il, des faiblesses organisationnelles. Bref, l’IA fonctionne mieux dans une solide culture de résolution de problèmes. C’est pourquoi IndustryWeek note, de façon ironique, que les entreprises qui semblent avoir le moins besoin de l’IA sont probablement les mieux placées pour en profiter, car elles sont déjà habituées à identifier et résoudre des problèmes.
Développer une telle culture prend du temps, car elle nécessite des investissements considérables en temps et en ressources financières. Mais c’est surtout l’attention des dirigeants qui est cruciale, car ils seraient responsables de donner le coup d’envoi à la première étape, à savoir, l’implantation d’une culture de bonne gouvernance des données pour permettre la résolution efficace des problèmes sans avoir recours nécessairement à l’IA.