La technologie de la fracturation hydraulique pour stocker l’énergie de sources renouvelables
Un article d’Inside Climate News commente la conception d’une nouvelle technologie qui serait capable de stocker les énergies propres sous terre sans avoir recours à des batteries au lithium. En effet, trois jeunes pousses de Houston, au Texas, utiliseraient des techniques similaires à la fracturation hydraulique pour créer des cavernes souterraines où l’eau serait stockée sous pression. Celle-ci, une fois libérée, propulserait une turbine pour envoyer de l’électricité au réseau.
Alors que la production d’énergie éolienne et solaire augmente rapidement, l’objectif est de trouver désormais la meilleure technologie pour capturer et conserver l’excédent d’énergie pour les périodes de faible production. Ce défi semble avoir déclenché une croissance explosive des technologies expérimentales, dont certaines reposent sur les batteries lithium-ion qui nécessitent des composantes de terres rares pour leur fabrication.
La technologie de stockage proposée par les jeunes entreprises du Texas Sage Geosystems Inc., Fervo Energy et Quidnet Energy utilise quant à elle l’électricité provenant de fermes solaires, d’éoliennes ou d’autres sources d’énergie renouvelables pour injecter de l’eau sous terre à haute pression. Lorsque l’électricité est nécessaire, des vannes fermant la caverne souterraine sont ouvertes, renvoyant l’eau stockée sous pression à la surface, où elle fait tourner une turbine pour produire de l’électricité.
D’ailleurs, même si l’idée d’obtenir de l’énergie à partir de l’eau sous pression n’est pas nouvelle, ce qui est novateur dans ce cas-ci serait le processus de création de réservoirs souterrains pour la contenir. En effet, ces entreprises affirment ne pas dépendre des systèmes souterrains naturels, car ils seraient capables de créer leurs propres cavernes presque n’importe où en vertu d’un processus semblable à la fracturation hydraulique pour le pétrole et le gaz.
Par exemple, le procédé de Sage, que l’entreprise appelle son système géothermique géopressurisé, utiliserait une boue minérale lourde, un puits large et la gravité pour percer une fracture verticale dans la roche à des milliers de pieds sous la surface terrestre. Aux dires de Mike Eros, le géoscientifique en chef de Sage, ces réservoirs seraient comparables à une batterie terrestre, car le système peut stocker de l’énergie avec une efficacité de 75 % pendant 10 heures et peut projeter un jet d’eau de 23 cm à 2 268 kg par pouce carré pour faire tourner une turbine de générateur.
Certes, cette technologie n’est pas sans risques, les principaux enjeux étant la contamination des eaux souterraines et la création de « fractures incontrôlables » dans le sol. C’est pourquoi l’entreprise Sage a pris des précautions pour atténuer ces risques, comme l’exécution d’une cartographie géologique détaillée pour éviter l’injection d’eau dans les failles existantes.
Un article d’Inside Climate News commente la conception d’une nouvelle technologie qui serait capable de stocker les énergies propres sous terre sans avoir recours à des batteries au lithium. En effet, trois jeunes pousses de Houston, au Texas, utiliseraient des techniques similaires à la fracturation hydraulique pour créer des cavernes souterraines où l’eau serait stockée sous pression. Celle-ci, une fois libérée, propulserait une turbine pour envoyer de l’électricité au réseau.
Alors que la production d’énergie éolienne et solaire augmente rapidement, l’objectif est de trouver désormais la meilleure technologie pour capturer et conserver l’excédent d’énergie pour les périodes de faible production. Ce défi semble avoir déclenché une croissance explosive des technologies expérimentales, dont certaines reposent sur les batteries lithium-ion qui nécessitent des composantes de terres rares pour leur fabrication.
La technologie de stockage proposée par les jeunes entreprises du Texas Sage Geosystems Inc., Fervo Energy et Quidnet Energy utilise quant à elle l’électricité provenant de fermes solaires, d’éoliennes ou d’autres sources d’énergie renouvelables pour injecter de l’eau sous terre à haute pression. Lorsque l’électricité est nécessaire, des vannes fermant la caverne souterraine sont ouvertes, renvoyant l’eau stockée sous pression à la surface, où elle fait tourner une turbine pour produire de l’électricité.
D’ailleurs, même si l’idée d’obtenir de l’énergie à partir de l’eau sous pression n’est pas nouvelle, ce qui est novateur dans ce cas-ci serait le processus de création de réservoirs souterrains pour la contenir. En effet, ces entreprises affirment ne pas dépendre des systèmes souterrains naturels, car ils seraient capables de créer leurs propres cavernes presque n’importe où en vertu d’un processus semblable à la fracturation hydraulique pour le pétrole et le gaz.
Par exemple, le procédé de Sage, que l’entreprise appelle son système géothermique géopressurisé, utiliserait une boue minérale lourde, un puits large et la gravité pour percer une fracture verticale dans la roche à des milliers de pieds sous la surface terrestre. Aux dires de Mike Eros, le géoscientifique en chef de Sage, ces réservoirs seraient comparables à une batterie terrestre, car le système peut stocker de l’énergie avec une efficacité de 75 % pendant 10 heures et peut projeter un jet d’eau de 23 cm à 2 268 kg par pouce carré pour faire tourner une turbine de générateur.
Certes, cette technologie n’est pas sans risques, les principaux enjeux étant la contamination des eaux souterraines et la création de « fractures incontrôlables » dans le sol. C’est pourquoi l’entreprise Sage a pris des précautions pour atténuer ces risques, comme l’exécution d’une cartographie géologique détaillée pour éviter l’injection d’eau dans les failles existantes.