La stratégie de la déqualiflation
On parle depuis longtemps de réduflation. Maintenant, on constate également qu’il existe une stratégie appelée la déqualiflation. Il s’agit du fait de réduire la qualité d’un produit, notamment en modifiant subtilement la recette ou les ingrédients afin de réduire le coût de production. Un article publié par Radio-Canada donne un aperçu de la manière dont la déqualiflation est pratiquée par les entreprises.
Il semblerait que tant que les modifications n’impliquent pas un allergène ou ne changent pas la quantité ou le poids du produit, l’entreprise n’est pas obligée de notifier les changements à l’Agence canadienne d’inspection des aliments. En effet, la majorité des produits vendus en épicerie sont dotés d’un code-barre représentant son identité numérique. Un nouveau code-barre n’est pas systématiquement attribué lorsque la liste d’ingrédients change. L’organisme gouvernemental de régulation a de la difficulté à suivre ces modifications, dans la mesure où aucune information ne leur est transmise concernant les changements. Il est donc impossible de proposer des ajustements de prix. Certains experts estiment que la déqualiflation est pire que la réduflation, puisqu’elle amoindrit la qualité du produit. Cependant, certains changements peuvent être apportés pour la bonne cause, notamment pour réduire l’apport calorifique, améliorer l’empreinte sociale ou environnementale…
D’un autre côté, la modification des ingrédients peut avoir une conséquence néfaste sur la santé des consommateurs lorsque des matières grasses sont remplacées par des gras de moins bonne qualité ou trop riches en oméga 6. En effet, ceux-ci peuvent avoir des effets inflammatoires sur le système digestif. On peut argumenter que c’est le consommateur qui prend la décision d’acheter ou non un produit. Toutefois, il faudrait que ce dernier soit informé des modifications pour prendre une décision éclairée.
On parle depuis longtemps de réduflation. Maintenant, on constate également qu’il existe une stratégie appelée la déqualiflation. Il s’agit du fait de réduire la qualité d’un produit, notamment en modifiant subtilement la recette ou les ingrédients afin de réduire le coût de production. Un article publié par Radio-Canada donne un aperçu de la manière dont la déqualiflation est pratiquée par les entreprises.
Il semblerait que tant que les modifications n’impliquent pas un allergène ou ne changent pas la quantité ou le poids du produit, l’entreprise n’est pas obligée de notifier les changements à l’Agence canadienne d’inspection des aliments. En effet, la majorité des produits vendus en épicerie sont dotés d’un code-barre représentant son identité numérique. Un nouveau code-barre n’est pas systématiquement attribué lorsque la liste d’ingrédients change. L’organisme gouvernemental de régulation a de la difficulté à suivre ces modifications, dans la mesure où aucune information ne leur est transmise concernant les changements. Il est donc impossible de proposer des ajustements de prix. Certains experts estiment que la déqualiflation est pire que la réduflation, puisqu’elle amoindrit la qualité du produit. Cependant, certains changements peuvent être apportés pour la bonne cause, notamment pour réduire l’apport calorifique, améliorer l’empreinte sociale ou environnementale…
D’un autre côté, la modification des ingrédients peut avoir une conséquence néfaste sur la santé des consommateurs lorsque des matières grasses sont remplacées par des gras de moins bonne qualité ou trop riches en oméga 6. En effet, ceux-ci peuvent avoir des effets inflammatoires sur le système digestif. On peut argumenter que c’est le consommateur qui prend la décision d’acheter ou non un produit. Toutefois, il faudrait que ce dernier soit informé des modifications pour prendre une décision éclairée.