La révolution numérique de la Norvège
Un article de Grip présente la nouvelle stratégie nationale de numérisation du gouvernement norvégien, qui vise à en faire le pays le plus numérisé au monde d’ici 2030. Hormis les mesures visant à restructurer et à moderniser le secteur public, cette stratégie comprend des initiatives touchant le développement des entreprises, la lutte contre la criminalité, les infrastructures numériques, la transition verte et numérique, etc. Aux dires du premier ministre, Jonas Gahr Støre, la Norvège « a toutes les conditions préalables pour devenir le pays le plus numérisé au monde ».
Même son de cloche de la part de ComputerWeekly, qui dans un article spécifie que la Norvège prévoit accélérer la transformation numérique et le recours à l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises et la société grâce à un investissement public de plus de 90 millions de dollars US dans la recherche sur la numérisation et l’IA en 2024. Ces initiatives, et d’autres initiatives connexes seront financées par le ministère de l’Éducation, tandis que la responsabilité de la gestion de projet sera déléguée au ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur.
L’article explique qu’environ 12 % de ce financement en capital serait utilisé pour soutenir la recherche afin de façonner les règles et la législation concernant les technologies émergentes et évaluer l’impact sur la société d’innovations potentiellement disruptives et pionnières en matière d’IA, de numérique et d’apprentissage automatique.
Il est intéressant de contraster ces initiatives avec les observations d’un rapport de l’OCDE intitulé Shaping Norway’s Digital Future (2024), lequel avait constaté que les entreprises norvégiennes étaient réticentes à se lancer dans des projets de transformation numérique à grande échelle en s’appuyant sur des projets pilotes limités et réussis. Pour expliquer cette situation, on mettait en relief le poids d’une économie historiquement basée sur l’extraction de matières premières, où l’argument commercial en faveur de la numérisation n’est pas toujours évident.
Un autre élément à souligner est l’intérêt du gouvernement norvégien pour développer l’économie des données. Certes, on constate en Norvège des progrès satisfaisants en matière de partage de données dans des secteurs tels que la santé et les banques. Cependant, il y aurait, dit-on, un potentiel inexploité dans le secteur privé, où les incitations commerciales immédiates à l’ouverture et au partage des données ne sont pas toujours claires.
Par exemple, les industries d’extraction (comme le pétrole et le gaz) et l’agriculture pourraient bénéficier d’un meilleur accès aux données et d’un meilleur partage de celles-ci entre les entreprises grâce à des gains d’efficacité entraînant une baisse des coûts de production, même si cela peut s’avérer difficile dans un environnement concurrentiel.
Dans cette perspective, l’article de Grip ajoute qu’un élément clé de cette stratégie est la confidentialité. En cette matière, le gouvernement s’engage à garantir la confidentialité dans toutes les numérisations jusqu’en 2030. D’ici là, toutes les solutions informatiques pertinentes du secteur public devront intégrer la confidentialité, et la confidentialité des citoyens sera protégée par les grandes entreprises technologiques.
Un article de Grip présente la nouvelle stratégie nationale de numérisation du gouvernement norvégien, qui vise à en faire le pays le plus numérisé au monde d’ici 2030. Hormis les mesures visant à restructurer et à moderniser le secteur public, cette stratégie comprend des initiatives touchant le développement des entreprises, la lutte contre la criminalité, les infrastructures numériques, la transition verte et numérique, etc. Aux dires du premier ministre, Jonas Gahr Støre, la Norvège « a toutes les conditions préalables pour devenir le pays le plus numérisé au monde ».
Même son de cloche de la part de ComputerWeekly, qui dans un article spécifie que la Norvège prévoit accélérer la transformation numérique et le recours à l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises et la société grâce à un investissement public de plus de 90 millions de dollars US dans la recherche sur la numérisation et l’IA en 2024. Ces initiatives, et d’autres initiatives connexes seront financées par le ministère de l’Éducation, tandis que la responsabilité de la gestion de projet sera déléguée au ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur.
L’article explique qu’environ 12 % de ce financement en capital serait utilisé pour soutenir la recherche afin de façonner les règles et la législation concernant les technologies émergentes et évaluer l’impact sur la société d’innovations potentiellement disruptives et pionnières en matière d’IA, de numérique et d’apprentissage automatique.
Il est intéressant de contraster ces initiatives avec les observations d’un rapport de l’OCDE intitulé Shaping Norway’s Digital Future (2024), lequel avait constaté que les entreprises norvégiennes étaient réticentes à se lancer dans des projets de transformation numérique à grande échelle en s’appuyant sur des projets pilotes limités et réussis. Pour expliquer cette situation, on mettait en relief le poids d’une économie historiquement basée sur l’extraction de matières premières, où l’argument commercial en faveur de la numérisation n’est pas toujours évident.
Un autre élément à souligner est l’intérêt du gouvernement norvégien pour développer l’économie des données. Certes, on constate en Norvège des progrès satisfaisants en matière de partage de données dans des secteurs tels que la santé et les banques. Cependant, il y aurait, dit-on, un potentiel inexploité dans le secteur privé, où les incitations commerciales immédiates à l’ouverture et au partage des données ne sont pas toujours claires.
Par exemple, les industries d’extraction (comme le pétrole et le gaz) et l’agriculture pourraient bénéficier d’un meilleur accès aux données et d’un meilleur partage de celles-ci entre les entreprises grâce à des gains d’efficacité entraînant une baisse des coûts de production, même si cela peut s’avérer difficile dans un environnement concurrentiel.
Dans cette perspective, l’article de Grip ajoute qu’un élément clé de cette stratégie est la confidentialité. En cette matière, le gouvernement s’engage à garantir la confidentialité dans toutes les numérisations jusqu’en 2030. D’ici là, toutes les solutions informatiques pertinentes du secteur public devront intégrer la confidentialité, et la confidentialité des citoyens sera protégée par les grandes entreprises technologiques.