La révolution énergétique de la fracturation hydraulique des roches chaudes
Un article de Forbes commente la portée de la fracturation hydraulique des roches chaudes, une technique qui, dit-on, pourrait révolutionner la production d’énergie propre. Son concepteur est Tim Latimer – PDG et cofondateur de Fervo Energy, une société basée à Houston –, qui a réussi à lever 400 millions de dollars pour ce projet qui vise à libérer une énergie géothermique illimitée et sans carbone, générée à partir de la chaleur du noyau terrestre.
Cette façon de créer de l’énergie a recours aux mêmes techniques de fracturation hydraulique qui sont utilisées pour extraire le pétrole et le gaz naturel des roches de schiste, mais pour aller chercher la chaleur des roches situées à au moins 2 400 mètres sous terre.
L’article souligne que le projet de Fervo serait soutenu par des investisseurs aussi réputés que Mitsubishi Heavy Industries, des producteurs de pétrole et de gaz ainsi que Mark Zuckerberg et Breakthrough Energy Ventures. Ce dernier est un fonds de capital-risque axé sur le changement climatique, organisé par Bill Gates et soutenu par un groupe de milliardaires incluant Jeff Bezos et Michael Bloomberg, entre autres.
On explique qu’au cours des trois prochaines années, Fervo prévoit percer un total de 80 puits dans le désert d’Escalante, près de Milford, dans l’Utah. Chacun de ces puits mesure environ 25 cm de diamètre et descend verticalement sur 2,5 km, puis horizontalement sur près d’un autre kilomètre. C’est un travail de forage complexe, car il faut percer une roche granitique solide qui atteint près de 400 degrés Fahrenheit.
Par la suite, on projette dans le puits de l’eau à haute pression mélangée à du sable pour ouvrir des fractures dans la roche chaude. Lorsque l’eau absorbe la chaleur de la roche, elle se transforme en vapeur qui remonte jusqu’à la surface par un deuxième puits. Alors, elle peut être utilisée comme énergie thermique pour faire fonctionner une turbine. Puisque chaque paire de puits est en boucle fermée, il est possible de recycler l’eau refroidie et condensée dans le premier puits pour la réchauffer à nouveau.
L’article note que Latimer a déjà reçu les permis fédéraux lui permettant de développer le projet de Fervo dans l’Utah, connu sous le nom de Cape Station. On pense qu’il pourrait produire deux gigawatts d’énergie géothermique zéro carbone, ce qui suffirait à alimenter plus de 2 millions de foyers. Le National Renewable Energy Laboratory des États-Unis estime que ces roches chaudes pourraient produire 12 % de l’électricité des États-Unis d’ici 2050.
Les coûts de cette technique sont élevés. Certaines études sur la géothermie du ministère de l’Énergie avancent l’idée qu’il faudra environ 25 milliards de dollars pour que les initiatives géothermiques complexes puissent devenir rentables et 250 milliards de dollars supplémentaires pour atteindre environ 100 gigawatts – assez pour alimenter le Texas. Cependant, Latimer pense que cette source d’énergie connaîtra la même dynamique que l’énergie solaire, dont les coûts ont baissé de 80 % au cours des 15 dernières années.
Un article de Forbes commente la portée de la fracturation hydraulique des roches chaudes, une technique qui, dit-on, pourrait révolutionner la production d’énergie propre. Son concepteur est Tim Latimer – PDG et cofondateur de Fervo Energy, une société basée à Houston –, qui a réussi à lever 400 millions de dollars pour ce projet qui vise à libérer une énergie géothermique illimitée et sans carbone, générée à partir de la chaleur du noyau terrestre.
Cette façon de créer de l’énergie a recours aux mêmes techniques de fracturation hydraulique qui sont utilisées pour extraire le pétrole et le gaz naturel des roches de schiste, mais pour aller chercher la chaleur des roches situées à au moins 2 400 mètres sous terre.
L’article souligne que le projet de Fervo serait soutenu par des investisseurs aussi réputés que Mitsubishi Heavy Industries, des producteurs de pétrole et de gaz ainsi que Mark Zuckerberg et Breakthrough Energy Ventures. Ce dernier est un fonds de capital-risque axé sur le changement climatique, organisé par Bill Gates et soutenu par un groupe de milliardaires incluant Jeff Bezos et Michael Bloomberg, entre autres.
On explique qu’au cours des trois prochaines années, Fervo prévoit percer un total de 80 puits dans le désert d’Escalante, près de Milford, dans l’Utah. Chacun de ces puits mesure environ 25 cm de diamètre et descend verticalement sur 2,5 km, puis horizontalement sur près d’un autre kilomètre. C’est un travail de forage complexe, car il faut percer une roche granitique solide qui atteint près de 400 degrés Fahrenheit.
Par la suite, on projette dans le puits de l’eau à haute pression mélangée à du sable pour ouvrir des fractures dans la roche chaude. Lorsque l’eau absorbe la chaleur de la roche, elle se transforme en vapeur qui remonte jusqu’à la surface par un deuxième puits. Alors, elle peut être utilisée comme énergie thermique pour faire fonctionner une turbine. Puisque chaque paire de puits est en boucle fermée, il est possible de recycler l’eau refroidie et condensée dans le premier puits pour la réchauffer à nouveau.
L’article note que Latimer a déjà reçu les permis fédéraux lui permettant de développer le projet de Fervo dans l’Utah, connu sous le nom de Cape Station. On pense qu’il pourrait produire deux gigawatts d’énergie géothermique zéro carbone, ce qui suffirait à alimenter plus de 2 millions de foyers. Le National Renewable Energy Laboratory des États-Unis estime que ces roches chaudes pourraient produire 12 % de l’électricité des États-Unis d’ici 2050.
Les coûts de cette technique sont élevés. Certaines études sur la géothermie du ministère de l’Énergie avancent l’idée qu’il faudra environ 25 milliards de dollars pour que les initiatives géothermiques complexes puissent devenir rentables et 250 milliards de dollars supplémentaires pour atteindre environ 100 gigawatts – assez pour alimenter le Texas. Cependant, Latimer pense que cette source d’énergie connaîtra la même dynamique que l’énergie solaire, dont les coûts ont baissé de 80 % au cours des 15 dernières années.