La résistance des employés serait le principal facteur d’échec des transformations logistiques des organisations
Un article de MH&L, commentant les résultats d’une étude de Gartner, souligne que la majorité des transformations logistiques entamées par les entreprises n’atteignent pas leurs objectifs. En effet, que ce soit à cause du non-respect des limites budgétaires, du calendrier ou des indicateurs clés de performance, il semble que 76 % de ces transformations ne réussissent jamais complètement.
L’enquête de Gartner, menée de novembre à décembre 2023, a porté sur 306 professionnels de la logistique d’organisations dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur ou égal à 500 millions de dollars.
Entre autres, l’étude a révélé que plus de 80 % des répondants avaient tenté quatre transformations en moins de cinq ans, soit, en moyenne, une par an. Apparemment, la résistance interne au changement a joué un rôle plus décisif dans l’échec des initiatives de transformation que les pressions extérieures.
En même temps, l’étude de Gartner révèle qu’en réagissant efficacement à la résistance des membres de l’équipe et en intégrant leurs commentaires, les chances de réussite de la transformation s’améliorent significativement, augmentant de 62 %.
Snigdha Dewal, chercheuse principale en chaînes d’approvisionnement chez Gartner, souligne les conséquences négatives du leadership directif, du sens d’urgence et de l’implication limitée des parties prenantes avec lesquels les gestionnaires répondent souvent à la résistance au changement. Cette approche serait, selon Dewal, « non seulement inefficace, mais, à vrai dire, contre-productive ».
À partir de l’analyse des messages transmis par les organisations à leurs équipes au cours de leur transformation logistique et de leur impact ultérieur sur les indicateurs de réussite, Gartner est arrivé à la conclusion que la non-implication des équipes conduirait à une diminution de 47 % des chances de réussite.
Aux dires de Dewal, la voie à suivre serait plutôt de tirer profit de ce qu’on appelle la « sagesse collective » des équipes de travail. Cela veut dire, concrètement, essayer d’impliquer les équipes dès le début du processus, approcher les zones de résistance comme une ressource et non comme un problème, puis s’appuyer sur les commentaires collectés afin d’adapter les plans de transformation et la manière dont ils sont mis en œuvre.
Quoique la plupart des responsables logistiques (81 %) estiment que la transformation est essentielle, l’étude aurait révélé qu’à peine 20 % d’entre eux voient dans la résistance des équipes une ressource pouvant être utilisée avantageusement afin d’améliorer les efforts transformationnels.
Dans le détail, l’approche de la sagesse collective reposerait sur trois éléments essentiels :
- L’écoute des gestionnaires : ils sont ouverts aux changements ou aux évolutions en fonction de ce qu’ils ont appris au cours du processus.
- L’implication des parties prenantes réticentes : il s’agit d’une démarche essentielle pour mieux comprendre les obstacles potentiels ou pour interpréter l’envie de changement de l’équipe dans son ensemble.
- L’état d’esprit adaptable : les gestionnaires sont conscients du fait que les transformations comportent de nombreux obstacles et qu’il est souvent préférable de se concentrer sur quelques aspects seulement qui seront essentiels à la mission.
Un article de MH&L, commentant les résultats d’une étude de Gartner, souligne que la majorité des transformations logistiques entamées par les entreprises n’atteignent pas leurs objectifs. En effet, que ce soit à cause du non-respect des limites budgétaires, du calendrier ou des indicateurs clés de performance, il semble que 76 % de ces transformations ne réussissent jamais complètement.
L’enquête de Gartner, menée de novembre à décembre 2023, a porté sur 306 professionnels de la logistique d’organisations dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur ou égal à 500 millions de dollars.
Entre autres, l’étude a révélé que plus de 80 % des répondants avaient tenté quatre transformations en moins de cinq ans, soit, en moyenne, une par an. Apparemment, la résistance interne au changement a joué un rôle plus décisif dans l’échec des initiatives de transformation que les pressions extérieures.
En même temps, l’étude de Gartner révèle qu’en réagissant efficacement à la résistance des membres de l’équipe et en intégrant leurs commentaires, les chances de réussite de la transformation s’améliorent significativement, augmentant de 62 %.
Snigdha Dewal, chercheuse principale en chaînes d’approvisionnement chez Gartner, souligne les conséquences négatives du leadership directif, du sens d’urgence et de l’implication limitée des parties prenantes avec lesquels les gestionnaires répondent souvent à la résistance au changement. Cette approche serait, selon Dewal, « non seulement inefficace, mais, à vrai dire, contre-productive ».
À partir de l’analyse des messages transmis par les organisations à leurs équipes au cours de leur transformation logistique et de leur impact ultérieur sur les indicateurs de réussite, Gartner est arrivé à la conclusion que la non-implication des équipes conduirait à une diminution de 47 % des chances de réussite.
Aux dires de Dewal, la voie à suivre serait plutôt de tirer profit de ce qu’on appelle la « sagesse collective » des équipes de travail. Cela veut dire, concrètement, essayer d’impliquer les équipes dès le début du processus, approcher les zones de résistance comme une ressource et non comme un problème, puis s’appuyer sur les commentaires collectés afin d’adapter les plans de transformation et la manière dont ils sont mis en œuvre.
Quoique la plupart des responsables logistiques (81 %) estiment que la transformation est essentielle, l’étude aurait révélé qu’à peine 20 % d’entre eux voient dans la résistance des équipes une ressource pouvant être utilisée avantageusement afin d’améliorer les efforts transformationnels.
Dans le détail, l’approche de la sagesse collective reposerait sur trois éléments essentiels :
- L’écoute des gestionnaires : ils sont ouverts aux changements ou aux évolutions en fonction de ce qu’ils ont appris au cours du processus.
- L’implication des parties prenantes réticentes : il s’agit d’une démarche essentielle pour mieux comprendre les obstacles potentiels ou pour interpréter l’envie de changement de l’équipe dans son ensemble.
- L’état d’esprit adaptable : les gestionnaires sont conscients du fait que les transformations comportent de nombreux obstacles et qu’il est souvent préférable de se concentrer sur quelques aspects seulement qui seront essentiels à la mission.