La relocalisation s’accélère aux États-Unis, mettant en relief le besoin de former la prochaine génération de travailleurs qualifiés
Selon IndustryWeek, la relocalisation fait des progrès aux États-Unis. En 2022, 364 000 emplois ont été relocalisés (en hausse de 53 % par rapport à 2021), selon les données de la Reshoring Initiative. Malgré ces résultats positifs, les experts notent qu’à ce rythme, il faudrait plus de 30 ans pour atteindre la cible de Joe Bien, qui est de ramener 5 millions d’emplois.
Cette évolution répondrait aux objectifs de l’administration Biden – exprimés dans la loi CHIPS et la loi sur la réduction de l’inflation – de développer et de mettre en œuvre des technologies de fabrication avancées, d’accroître la main-d’œuvre dans le secteur de la fabrication de pointe et de renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement manufacturières. Cependant, selon IndustryWeek, le succès de cette politique dépendrait de la protection et de la sauvegarde des industries manufacturières dites essentielles.
L’analyse effectuée par IndustryWeek sur 38 industries manufacturières répertoriées dans la base de données SCIAN du Bureau of Labor révèle un déclin soutenu jusqu’en 2021 du nombre d’établissements ainsi que d’employés. À partir de cette année-là, la plupart des secteurs affichent en revanche une croissance.
Parmi ces 38 secteurs, onze correspondent à des industries essentielles au processus de fabrication des produits manufacturés critiques. IndustryWeek note qu’à l’exception de la fabrication d’outils, tous les autres secteurs restants connaissent à nouveau une croissance de leurs effectifs. Il s’agirait d’une donnée majeure, car ces industries jouent un rôle critique dans les processus d’une multitude d’autres industries manufacturières.
Cependant, la pénurie de travailleurs qualifiés – qui est devenue apparente avec les départs à la retraite et les relocalisations – menacerait la survie de ces 11 industries critiques. On mentionne un rapport du ministère du Travail américain (mai 2023) ayant montré qu’il y avait 608 000 emplois manufacturiers non pourvus. Une autre étude, de Deloitte et du Manufacturing Institute, prédit que le secteur manufacturier américain comptera 2,1 millions d’emplois non pourvus d’ici 2030.
Il y aurait donc un besoin urgent de développer de nouveaux programmes de formation avancés qui privilégient l’acquisition de compétences en milieu de travail, pour former rapidement des machinistes, des outilleurs-ajusteurs, des moulistes, des forgerons et des fondeurs, qui sont essentiels aux processus de fabrication. L’obtention du statut de compagnon machiniste, par exemple, exige environ 8 000 heures de travail pour acquérir les 28 compétences nécessaires sur une grande variété de machines manuelles.
En outre, IndustryWeek signale qu’il s’avère incontournable de réduire les coûts de fabrication pour rendre les exportations des industries américaines plus compétitives. Apparemment, la raison principale expliquant le déficit commercial des États-Unis et le fait que les exportations ne soient pas compétitives en ce qui concerne les prix est la surévaluation du dollar de 20 à 40 %.
Selon IndustryWeek, la relocalisation fait des progrès aux États-Unis. En 2022, 364 000 emplois ont été relocalisés (en hausse de 53 % par rapport à 2021), selon les données de la Reshoring Initiative. Malgré ces résultats positifs, les experts notent qu’à ce rythme, il faudrait plus de 30 ans pour atteindre la cible de Joe Bien, qui est de ramener 5 millions d’emplois.
Cette évolution répondrait aux objectifs de l’administration Biden – exprimés dans la loi CHIPS et la loi sur la réduction de l’inflation – de développer et de mettre en œuvre des technologies de fabrication avancées, d’accroître la main-d’œuvre dans le secteur de la fabrication de pointe et de renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement manufacturières. Cependant, selon IndustryWeek, le succès de cette politique dépendrait de la protection et de la sauvegarde des industries manufacturières dites essentielles.
L’analyse effectuée par IndustryWeek sur 38 industries manufacturières répertoriées dans la base de données SCIAN du Bureau of Labor révèle un déclin soutenu jusqu’en 2021 du nombre d’établissements ainsi que d’employés. À partir de cette année-là, la plupart des secteurs affichent en revanche une croissance.
Parmi ces 38 secteurs, onze correspondent à des industries essentielles au processus de fabrication des produits manufacturés critiques. IndustryWeek note qu’à l’exception de la fabrication d’outils, tous les autres secteurs restants connaissent à nouveau une croissance de leurs effectifs. Il s’agirait d’une donnée majeure, car ces industries jouent un rôle critique dans les processus d’une multitude d’autres industries manufacturières.
Cependant, la pénurie de travailleurs qualifiés – qui est devenue apparente avec les départs à la retraite et les relocalisations – menacerait la survie de ces 11 industries critiques. On mentionne un rapport du ministère du Travail américain (mai 2023) ayant montré qu’il y avait 608 000 emplois manufacturiers non pourvus. Une autre étude, de Deloitte et du Manufacturing Institute, prédit que le secteur manufacturier américain comptera 2,1 millions d’emplois non pourvus d’ici 2030.
Il y aurait donc un besoin urgent de développer de nouveaux programmes de formation avancés qui privilégient l’acquisition de compétences en milieu de travail, pour former rapidement des machinistes, des outilleurs-ajusteurs, des moulistes, des forgerons et des fondeurs, qui sont essentiels aux processus de fabrication. L’obtention du statut de compagnon machiniste, par exemple, exige environ 8 000 heures de travail pour acquérir les 28 compétences nécessaires sur une grande variété de machines manuelles.
En outre, IndustryWeek signale qu’il s’avère incontournable de réduire les coûts de fabrication pour rendre les exportations des industries américaines plus compétitives. Apparemment, la raison principale expliquant le déficit commercial des États-Unis et le fait que les exportations ne soient pas compétitives en ce qui concerne les prix est la surévaluation du dollar de 20 à 40 %.