La productivité et la concentration du marché sont positivement associées dans la plupart des principales économies européennes
Dans un article récent du Journal of the European Economic Association, Tommaso Bighelli et ses collaborateurs analysent la relation entre la concentration des entreprises et la productivité dans 15 pays européens de 1999 à 2017. Plus précisément, les auteurs utilisent l’indice Herfindahl-Hirschman (HHI) pour mesurer la concentration du marché et la valeur ajoutée par travailleur pour la productivité globale. Leurs conclusions ont des implications importantes pour la politique antitrust et son application.
L’étude révèle que la concentration des entreprises, dans l’ensemble, a augmenté de 43 pour cent au cours de la période étudiée. L’autre constatation est que la concentration croissante s’observe principalement dans le secteur manufacturier, tandis qu’elle diminue de 30 pour cent dans les secteurs non manufacturiers.
En examinant chaque pays séparément, l’étude a révélé que la relation entre concentration et productivité était négative dans seulement trois des 15 pays. Dans les 12 pays restants, la relation entre concentration et productivité était soit positive, soit statistiquement non significative.
Plus précisément, les auteurs ont modélisé la relation avec la concentration comme variable dépendante. En particulier, une augmentation d’une unité de la productivité globale était associée à une augmentation de 0,03 unité de l’HHI pour le secteur manufacturier, à une augmentation de 0,03 unité de l’HHI pour les industries des TIC et à une augmentation de 0,06 unité de l’HHI pour les industries professionnelles, scientifiques et de services techniques.
Les auteurs attribuent ces résultats à l’existence d’un mécanisme à un seul vainqueur. La concentration croissante du marché n’est pas nécessairement le résultat d’un pouvoir de marché accru. Il est plus probable qu’elle soit le résultat d’une productivité plus élevée parmi les entreprises les plus performantes d’un secteur donné.
Dans un article récent du Journal of the European Economic Association, Tommaso Bighelli et ses collaborateurs analysent la relation entre la concentration des entreprises et la productivité dans 15 pays européens de 1999 à 2017. Plus précisément, les auteurs utilisent l’indice Herfindahl-Hirschman (HHI) pour mesurer la concentration du marché et la valeur ajoutée par travailleur pour la productivité globale. Leurs conclusions ont des implications importantes pour la politique antitrust et son application.
L’étude révèle que la concentration des entreprises, dans l’ensemble, a augmenté de 43 pour cent au cours de la période étudiée. L’autre constatation est que la concentration croissante s’observe principalement dans le secteur manufacturier, tandis qu’elle diminue de 30 pour cent dans les secteurs non manufacturiers.
En examinant chaque pays séparément, l’étude a révélé que la relation entre concentration et productivité était négative dans seulement trois des 15 pays. Dans les 12 pays restants, la relation entre concentration et productivité était soit positive, soit statistiquement non significative.
Plus précisément, les auteurs ont modélisé la relation avec la concentration comme variable dépendante. En particulier, une augmentation d’une unité de la productivité globale était associée à une augmentation de 0,03 unité de l’HHI pour le secteur manufacturier, à une augmentation de 0,03 unité de l’HHI pour les industries des TIC et à une augmentation de 0,06 unité de l’HHI pour les industries professionnelles, scientifiques et de services techniques.
Les auteurs attribuent ces résultats à l’existence d’un mécanisme à un seul vainqueur. La concentration croissante du marché n’est pas nécessairement le résultat d’un pouvoir de marché accru. Il est plus probable qu’elle soit le résultat d’une productivité plus élevée parmi les entreprises les plus performantes d’un secteur donné.