La production manufacturière aux États-Unis s’accélère grâce aux tarifs douaniers de Donald Trump et aux crédits d’impôt de Joe Biden
Selon un article d'IndustryWeek, la combinaison des tarifs douaniers mis en place par Donald Trump et des crédits d'impôt proposés par l'administration Biden serait en train d'accélérer la production manufacturière aux États-Unis.
Selon IndustryWeek, les tarifs douaniers sur les importations chinoises en application de l'article 301 décidés par l'administration Trump ont permis de rediriger 164 milliards de dollars d'importations américaines de la Chine vers d'autres pays exportateurs. Un phénomène de relocalisation est également perceptible, car certains fabricants américains ont déplacé leur production hors de Chine pour la ramener aux États-Unis. En effet, d'après une enquête rapportée par Bloomberg News, 90 % des dirigeants américains prévoyaient de déplacer leur production hors de Chine, 80 % d'entre eux envisageant une certaine production aux États-Unis.
Cela dit, IndustryWeek précise que les tarifs imposés sur les importations chinoises n'ont pas entraîné de gros volumes de relocalisation. Ce sont plutôt les barrières tarifaires à l'international qui ont eu des effets bénéfiques pour le secteur manufacturier américain. Par exemple, les tarifs de l'administration Trump sur les machines à laver (2018) auraient incité deux grands fabricants sud-coréens, Samsung et LG Electronics, à construire de nouvelles usines en sol américain employant des centaines de personnes.
Les résultats sont encore plus impressionnants dans l'industrie sidérurgique. À ce qu'il paraît, pas moins de 16 nouvelles installations sidérurgiques – en Floride, en Virginie-Occidentale, au Texas et en Arizona – ont été annoncées depuis la mise en place des tarifs douaniers sur l'acier de 2018. Il y aurait également des chances très alléchantes pour les travailleurs qui ne possèdent pas de diplôme universitaire, étant donné que le salaire annuel moyen chez un grand aciériste américain est de 124 000 $.
D'un autre côté, on peut noter les effets positifs des politiques de crédit d'impôt de l'administration Biden sur les industries manufacturières. Par exemple, la loi CHIPS (2022) a alloué 39 milliards de dollars de crédits d'impôt répartis sur 10 ans pour aider les États-Unis à rétablir leurs capacités de fabrication de micropuces de semiconducteurs. Cela a été le coup d'envoi d'environ 150 milliards de dollars d'investissements qui, pense-t-on, pourraient créer 20 000 emplois directs.
De même, les crédits d'impôt de la loi de l'été dernier sur la réduction de l'inflation (IRA) ont stimulé des investissements majeurs dans la fabrication d'équipements solaires. On estime que d'ici 2030, les États-Unis pourraient produire la majorité des modules solaires qu'ils consomment et la moitié des cellules solaires pour ces modules. L'IRA a également encouragé la construction de batteries et de véhicules électriques (VE). Par exemple, une nouvelle usine Hyundai de batteries et de véhicules électriques, en Géorgie, emploiera 8 000 personnes, et une usine de production de batteries Panasonic emploiera 4 000 personnes.
Selon un article d'IndustryWeek, la combinaison des tarifs douaniers mis en place par Donald Trump et des crédits d'impôt proposés par l'administration Biden serait en train d'accélérer la production manufacturière aux États-Unis.
Selon IndustryWeek, les tarifs douaniers sur les importations chinoises en application de l'article 301 décidés par l'administration Trump ont permis de rediriger 164 milliards de dollars d'importations américaines de la Chine vers d'autres pays exportateurs. Un phénomène de relocalisation est également perceptible, car certains fabricants américains ont déplacé leur production hors de Chine pour la ramener aux États-Unis. En effet, d'après une enquête rapportée par Bloomberg News, 90 % des dirigeants américains prévoyaient de déplacer leur production hors de Chine, 80 % d'entre eux envisageant une certaine production aux États-Unis.
Cela dit, IndustryWeek précise que les tarifs imposés sur les importations chinoises n'ont pas entraîné de gros volumes de relocalisation. Ce sont plutôt les barrières tarifaires à l'international qui ont eu des effets bénéfiques pour le secteur manufacturier américain. Par exemple, les tarifs de l'administration Trump sur les machines à laver (2018) auraient incité deux grands fabricants sud-coréens, Samsung et LG Electronics, à construire de nouvelles usines en sol américain employant des centaines de personnes.
Les résultats sont encore plus impressionnants dans l'industrie sidérurgique. À ce qu'il paraît, pas moins de 16 nouvelles installations sidérurgiques – en Floride, en Virginie-Occidentale, au Texas et en Arizona – ont été annoncées depuis la mise en place des tarifs douaniers sur l'acier de 2018. Il y aurait également des chances très alléchantes pour les travailleurs qui ne possèdent pas de diplôme universitaire, étant donné que le salaire annuel moyen chez un grand aciériste américain est de 124 000 $.
D'un autre côté, on peut noter les effets positifs des politiques de crédit d'impôt de l'administration Biden sur les industries manufacturières. Par exemple, la loi CHIPS (2022) a alloué 39 milliards de dollars de crédits d'impôt répartis sur 10 ans pour aider les États-Unis à rétablir leurs capacités de fabrication de micropuces de semiconducteurs. Cela a été le coup d'envoi d'environ 150 milliards de dollars d'investissements qui, pense-t-on, pourraient créer 20 000 emplois directs.
De même, les crédits d'impôt de la loi de l'été dernier sur la réduction de l'inflation (IRA) ont stimulé des investissements majeurs dans la fabrication d'équipements solaires. On estime que d'ici 2030, les États-Unis pourraient produire la majorité des modules solaires qu'ils consomment et la moitié des cellules solaires pour ces modules. L'IRA a également encouragé la construction de batteries et de véhicules électriques (VE). Par exemple, une nouvelle usine Hyundai de batteries et de véhicules électriques, en Géorgie, emploiera 8 000 personnes, et une usine de production de batteries Panasonic emploiera 4 000 personnes.