La production d'énergie nucléaire devrait atteindre des sommets en 2025
CarbonCredits souligne les prévisions d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) selon lequel la production d'énergie nucléaire devrait atteindre un niveau record en 2025. Avec une augmentation de 3 % de la production cette année et l'année prochaine, la contribution du nucléaire devrait atteindre 2 915 TWh, dépassant ainsi le sommet de 2 809 TWh atteint en 2021.
Quoiqu'une minorité de pays européens envisagent l'abandon progressif de l'énergie nucléaire, certaines économies émergentes et des pays avancés suivent le chemin opposé et font des efforts pour introduire l'énergie nucléaire ou augmenter leur production . Cela est particulièrement visible en Asie.
En effet, une croissance supplémentaire de 1,5 % de la production est à prévoir en 2026 par la mise en service de nouveaux réacteurs en Chine et en Inde, qui ajouteront 29 GW supplémentaires de nouvelle capacité nucléaire. Le rapport de l'AIE souligne la croissance rapide de la technologie nucléaire en Chine, où la production est passée de 5 % en 2014 à 16 %, avec l'aspiration d'augmenter sa capacité nucléaire installée d'environ 56 GW à 70 GW d'ici 2025.
D'ailleurs, la reprise du secteur nucléaire français, les redémarrages anticipés au Japon et la mise en place de nouvelles centrales ailleurs dans le monde devraient, dans l'ensemble, faire augmenter la production nucléaire mondiale de 10 % en 2026 par rapport à 2023.
La croissance de l'énergie nucléaire s'expliquerait, selon l'AIE, par de nouveaux investissements dans des réacteurs pour répondre à une demande accrue d'électricité. En effet, l'adoption de véhicules électriques, de pompes à chaleur, et l'introduction de nouveaux processus industriels à faibles émissions de carbone qui délaissent les sources traditionnelles de pétrole et de gaz propulsent une demande sans précédent d'électricité. D'ailleurs, l'AIE note que les énergies renouvelables devraient dépasser le charbon en tant que principale source d'énergie au cours des premiers mois de l'année à venir.
On est donc témoin de la montée en puissance de l'énergie nucléaire, laquelle devrait jouer un rôle crucial dans la transition mondiale vers une économie à faibles émissions de carbone. La feuille de route vers la carboneutralité mise à jour de l'AIE indique une multiplication par plus de 2 de l'énergie nucléaire d'ici 2050. Cela vient compléter le déploiement des énergies renouvelables et alléger la pression sur les approvisionnements en minéraux critiques.
En effet, l'expansion du nucléaire s'inscrit dans la croissance rapide des sources renouvelables comme l'énergie éolienne, solaire, et d'autres qui devraient représenter un tiers, environ, de la production mondiale d'électricité d'ici le début de l'année prochaine. Selon l'AIE, la croissance des sources renouvelables devrait réduire la participation des générateurs à combustibles fossiles dans l'approvisionnement mondial à 54 % en 2026. Tout un record.
CarbonCredits souligne les prévisions d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) selon lequel la production d'énergie nucléaire devrait atteindre un niveau record en 2025. Avec une augmentation de 3 % de la production cette année et l'année prochaine, la contribution du nucléaire devrait atteindre 2 915 TWh, dépassant ainsi le sommet de 2 809 TWh atteint en 2021.
Quoiqu'une minorité de pays européens envisagent l'abandon progressif de l'énergie nucléaire, certaines économies émergentes et des pays avancés suivent le chemin opposé et font des efforts pour introduire l'énergie nucléaire ou augmenter leur production . Cela est particulièrement visible en Asie.
En effet, une croissance supplémentaire de 1,5 % de la production est à prévoir en 2026 par la mise en service de nouveaux réacteurs en Chine et en Inde, qui ajouteront 29 GW supplémentaires de nouvelle capacité nucléaire. Le rapport de l'AIE souligne la croissance rapide de la technologie nucléaire en Chine, où la production est passée de 5 % en 2014 à 16 %, avec l'aspiration d'augmenter sa capacité nucléaire installée d'environ 56 GW à 70 GW d'ici 2025.
D'ailleurs, la reprise du secteur nucléaire français, les redémarrages anticipés au Japon et la mise en place de nouvelles centrales ailleurs dans le monde devraient, dans l'ensemble, faire augmenter la production nucléaire mondiale de 10 % en 2026 par rapport à 2023.
La croissance de l'énergie nucléaire s'expliquerait, selon l'AIE, par de nouveaux investissements dans des réacteurs pour répondre à une demande accrue d'électricité. En effet, l'adoption de véhicules électriques, de pompes à chaleur, et l'introduction de nouveaux processus industriels à faibles émissions de carbone qui délaissent les sources traditionnelles de pétrole et de gaz propulsent une demande sans précédent d'électricité. D'ailleurs, l'AIE note que les énergies renouvelables devraient dépasser le charbon en tant que principale source d'énergie au cours des premiers mois de l'année à venir.
On est donc témoin de la montée en puissance de l'énergie nucléaire, laquelle devrait jouer un rôle crucial dans la transition mondiale vers une économie à faibles émissions de carbone. La feuille de route vers la carboneutralité mise à jour de l'AIE indique une multiplication par plus de 2 de l'énergie nucléaire d'ici 2050. Cela vient compléter le déploiement des énergies renouvelables et alléger la pression sur les approvisionnements en minéraux critiques.
En effet, l'expansion du nucléaire s'inscrit dans la croissance rapide des sources renouvelables comme l'énergie éolienne, solaire, et d'autres qui devraient représenter un tiers, environ, de la production mondiale d'électricité d'ici le début de l'année prochaine. Selon l'AIE, la croissance des sources renouvelables devrait réduire la participation des générateurs à combustibles fossiles dans l'approvisionnement mondial à 54 % en 2026. Tout un record.