La production de batteries pour véhicules électriques est en plein essor aux États-Unis et les technologies se diversifient
Selon ManufacturingDive, la production de batteries est en plein essor aux États-Unis, alors que les constructeurs automobiles les plus importants investissent des milliards de dollars pour répondre à la demande de véhicules électriques (VE), qui investissent déjà les marchés.
C’est dans la foulée d’innovations visant à produire des batteries de pointe capables d’offrir une plus grande autonomie à un prix réduit que l’industrie surveille de près les possibilités offertes par trois technologies pouvant constituer une option de rechange aux batteries au nickel-manganèse-cobalt (NMC) utilisées traditionnellement.
Celles-ci comprennent les batteries au lithium-fer-phosphate (LFP) – qui ont été déjà lancées sur le marché commercial avec d’importants projets de fabrication – et des technologies encore au stade de développement, comme celles à semi-conducteurs et au sodium-ion. Apparemment, l’année 2024 pourrait s’avérer critique pour plusieurs entreprises désireuses d’accomplir des percées technologiques décisives dans la fabrication de batteries.
ManufacturingDive explique que l’industrie des véhicules électriques est largement divisée entre les batteries de type LFP et les batteries NMC, chacune d’entre elles offrant différents avantages aux véhicules électriques. Les premières sont connues pour leur prix inférieur, leur sécurité et leur longévité. De leur côté, les batteries NMC offrent une densité énergétique plus élevée, ce qui les rend plus compactes et puissantes, et donc capables d’une plus grande autonomie avant de nécessiter une recharge.
Ce sont les batteries NMC qui dominent actuellement l’industrie américaine des véhicules électriques. Les batteries Ultium de General Motors sont alimentées au NMC, tout comme la plupart des véhicules électriques Hyundai et Ford actuellement sur le marché. En comparaison, les batteries LFP ont été souvent négligées en raison de leurs limitations techniques.
Un changement serait cependant perceptible, à mesure que des percées technologiques rendent la combinaison chimique lithium-fer-phosphate plus puissante et donc plus attirante pour l’industrie. Cette tendance serait renforcée par l’intérêt des constructeurs à baisser leurs prix, à accélérer l’adoption des véhicules électriques et à réduire leur dépendance à l’égard de la Chine pour l’approvisionnement en minéraux essentiels comme le cobalt et le nickel.
Cela pourrait expliquer l’annonce de nouveaux projets. Ford a communiqué, en février 2023, son intention de construire sa première usine de batteries LFP dans le Michigan, tandis qu’en septembre, Cummins, Daimler et Paccar ont dévoilé leur intention de construire une usine commune de batteries LFP d’une valeur de 3 milliards de dollars. Selon les experts, il est prévisible que l’on continuera à observer une transition des batteries NMC aux batteries LFP.
Enfin, les batteries à semi-conducteurs émergent comme une option possible pour les véhicules électriques, même si elles sont encore en phase de développement. En raison de l’utilisation d’électrolytes solides, elles offrent une densité énergétique plus élevée que leurs homologues lithium-ion tout en étant plus petites et plus légères. De plus, leur production et leur utilisation pourraient être plus sécuritaires, car ces batteries présenteraient moins de risques de s’enflammer.
Selon ManufacturingDive, la production de batteries est en plein essor aux États-Unis, alors que les constructeurs automobiles les plus importants investissent des milliards de dollars pour répondre à la demande de véhicules électriques (VE), qui investissent déjà les marchés.
C’est dans la foulée d’innovations visant à produire des batteries de pointe capables d’offrir une plus grande autonomie à un prix réduit que l’industrie surveille de près les possibilités offertes par trois technologies pouvant constituer une option de rechange aux batteries au nickel-manganèse-cobalt (NMC) utilisées traditionnellement.
Celles-ci comprennent les batteries au lithium-fer-phosphate (LFP) – qui ont été déjà lancées sur le marché commercial avec d’importants projets de fabrication – et des technologies encore au stade de développement, comme celles à semi-conducteurs et au sodium-ion. Apparemment, l’année 2024 pourrait s’avérer critique pour plusieurs entreprises désireuses d’accomplir des percées technologiques décisives dans la fabrication de batteries.
ManufacturingDive explique que l’industrie des véhicules électriques est largement divisée entre les batteries de type LFP et les batteries NMC, chacune d’entre elles offrant différents avantages aux véhicules électriques. Les premières sont connues pour leur prix inférieur, leur sécurité et leur longévité. De leur côté, les batteries NMC offrent une densité énergétique plus élevée, ce qui les rend plus compactes et puissantes, et donc capables d’une plus grande autonomie avant de nécessiter une recharge.
Ce sont les batteries NMC qui dominent actuellement l’industrie américaine des véhicules électriques. Les batteries Ultium de General Motors sont alimentées au NMC, tout comme la plupart des véhicules électriques Hyundai et Ford actuellement sur le marché. En comparaison, les batteries LFP ont été souvent négligées en raison de leurs limitations techniques.
Un changement serait cependant perceptible, à mesure que des percées technologiques rendent la combinaison chimique lithium-fer-phosphate plus puissante et donc plus attirante pour l’industrie. Cette tendance serait renforcée par l’intérêt des constructeurs à baisser leurs prix, à accélérer l’adoption des véhicules électriques et à réduire leur dépendance à l’égard de la Chine pour l’approvisionnement en minéraux essentiels comme le cobalt et le nickel.
Cela pourrait expliquer l’annonce de nouveaux projets. Ford a communiqué, en février 2023, son intention de construire sa première usine de batteries LFP dans le Michigan, tandis qu’en septembre, Cummins, Daimler et Paccar ont dévoilé leur intention de construire une usine commune de batteries LFP d’une valeur de 3 milliards de dollars. Selon les experts, il est prévisible que l’on continuera à observer une transition des batteries NMC aux batteries LFP.
Enfin, les batteries à semi-conducteurs émergent comme une option possible pour les véhicules électriques, même si elles sont encore en phase de développement. En raison de l’utilisation d’électrolytes solides, elles offrent une densité énergétique plus élevée que leurs homologues lithium-ion tout en étant plus petites et plus légères. De plus, leur production et leur utilisation pourraient être plus sécuritaires, car ces batteries présenteraient moins de risques de s’enflammer.