La prochaine vague des quartiers d’innovation
Sur le site du Global Institute on Innovation Districts, une recherche confirme que l’essor des quartiers d’innovation s’est avéré un puissant phénomène de marché plutôt que, comme certains l’ont prétendu, un stratagème intelligent de marketing ou d’aménagement du territoire. En effet, depuis la publication du document The Rise of Innovation Districts il y a dix ans, un intérêt considérable s’est manifesté dans presque toutes les régions du monde et a galvanisé un groupe de chercheurs et de praticiens pour créer le Global Institute on Innovation Districts (GIID), un organisme mondial à but non lucratif.
Aujourd’hui, l’analyse révèle que plus de 150 quartiers ou centres émergent et évoluent dans le monde entier, poursuivant des programmes ambitieux pour devenir des multiplicateurs de croissance, débloquant des actifs uniques en matière de recherche et développement et de localisation.
Contrairement à de nombreux quartiers de bureaux, les quartiers d’innovation ont survécu à l’accélération du travail à distance due à la pandémie. Les inventeurs de nombreux secteurs de l’économie ont besoin d’accéder à des équipements et infrastructures technologiquement complexes et coûteux, qu’il est impossible de reconstruire dans le proverbial « garage » des jeunes pousses. Comme l’ont montré les recherches du GIID, si certains quartiers ont assumé de nouveaux rôles pendant la pandémie – notamment la fabrication locale d’équipements de protection individuelle, le déploiement à grande échelle de tests et de vaccins et le lancement de nouvelles solutions de santé –, les pôles ayant subi une baisse de leur taux d’occupation ont rebondi assez rapidement.
De nombreux dirigeants de quartiers d’innovation ont observé comment les organisations d’ancrage ont contribué à soutenir et à sécuriser leur position lorsque les centres-villes et d’autres zones ont été confrontés à des pertes de marché importantes.
Les investissements n’ont pas non plus faibli dans ces lieux. Au plus fort de la pandémie de COVID-19, l’analyse démontre comment le financement des activités de recherche liées à la santé, y compris les nouvelles installations translationnelles et les sites de fabrication et de production, a monté en flèche.
De grandes forces macroéconomiques transforment le rôle et la pertinence des quartiers d’innovation. Ces forces macroéconomiques exigent de l’innovation – dans les technologies, les produits financiers, les politiques réglementaires, les processus d’affaires –, et la collaboration entre les universités, les entreprises, les jeunes pousses, les investisseurs, les fournisseurs de compétences, les gouvernements et les communautés adjacentes. Cet impératif d’innovation, à son tour, accorde une grande importance aux quartiers d’innovation, où des acteurs disparates peuvent se réunir pour inventer, tester, adapter et prototyper une large gamme de solutions dans de multiples dimensions, secteurs spécialisés et parties prenantes.
En conséquence, une nouvelle vague de quartiers d’innovation commence à émerger, catalysée par des forces macroéconomiques et des investissements publics et privés. Ceux-ci sont en train de passer de centres de découverte à lieux qui à la fois découvrent et livrent. Dans certains cas, des quartiers existants accueillent de nouveaux partenaires et initiatives; dans d’autres cas, de nouveaux quartiers se forment. Cette recherche vise à saisir la dynamique perturbatrice en jeu, de présenter des exemples de la prochaine vague (dont le MaRS Discovery District à Toronto et le Halifax Innovation District) et d’émettre des hypothèses sur ce que cela signifie pour les politiques et les pratiques.
Sur le site du Global Institute on Innovation Districts, une recherche confirme que l’essor des quartiers d’innovation s’est avéré un puissant phénomène de marché plutôt que, comme certains l’ont prétendu, un stratagème intelligent de marketing ou d’aménagement du territoire. En effet, depuis la publication du document The Rise of Innovation Districts il y a dix ans, un intérêt considérable s’est manifesté dans presque toutes les régions du monde et a galvanisé un groupe de chercheurs et de praticiens pour créer le Global Institute on Innovation Districts (GIID), un organisme mondial à but non lucratif.
Aujourd’hui, l’analyse révèle que plus de 150 quartiers ou centres émergent et évoluent dans le monde entier, poursuivant des programmes ambitieux pour devenir des multiplicateurs de croissance, débloquant des actifs uniques en matière de recherche et développement et de localisation.
Contrairement à de nombreux quartiers de bureaux, les quartiers d’innovation ont survécu à l’accélération du travail à distance due à la pandémie. Les inventeurs de nombreux secteurs de l’économie ont besoin d’accéder à des équipements et infrastructures technologiquement complexes et coûteux, qu’il est impossible de reconstruire dans le proverbial « garage » des jeunes pousses. Comme l’ont montré les recherches du GIID, si certains quartiers ont assumé de nouveaux rôles pendant la pandémie – notamment la fabrication locale d’équipements de protection individuelle, le déploiement à grande échelle de tests et de vaccins et le lancement de nouvelles solutions de santé –, les pôles ayant subi une baisse de leur taux d’occupation ont rebondi assez rapidement.
De nombreux dirigeants de quartiers d’innovation ont observé comment les organisations d’ancrage ont contribué à soutenir et à sécuriser leur position lorsque les centres-villes et d’autres zones ont été confrontés à des pertes de marché importantes.
Les investissements n’ont pas non plus faibli dans ces lieux. Au plus fort de la pandémie de COVID-19, l’analyse démontre comment le financement des activités de recherche liées à la santé, y compris les nouvelles installations translationnelles et les sites de fabrication et de production, a monté en flèche.
De grandes forces macroéconomiques transforment le rôle et la pertinence des quartiers d’innovation. Ces forces macroéconomiques exigent de l’innovation – dans les technologies, les produits financiers, les politiques réglementaires, les processus d’affaires –, et la collaboration entre les universités, les entreprises, les jeunes pousses, les investisseurs, les fournisseurs de compétences, les gouvernements et les communautés adjacentes. Cet impératif d’innovation, à son tour, accorde une grande importance aux quartiers d’innovation, où des acteurs disparates peuvent se réunir pour inventer, tester, adapter et prototyper une large gamme de solutions dans de multiples dimensions, secteurs spécialisés et parties prenantes.
En conséquence, une nouvelle vague de quartiers d’innovation commence à émerger, catalysée par des forces macroéconomiques et des investissements publics et privés. Ceux-ci sont en train de passer de centres de découverte à lieux qui à la fois découvrent et livrent. Dans certains cas, des quartiers existants accueillent de nouveaux partenaires et initiatives; dans d’autres cas, de nouveaux quartiers se forment. Cette recherche vise à saisir la dynamique perturbatrice en jeu, de présenter des exemples de la prochaine vague (dont le MaRS Discovery District à Toronto et le Halifax Innovation District) et d’émettre des hypothèses sur ce que cela signifie pour les politiques et les pratiques.