La pression sur les chaînes d’approvisionnement pour atteindre la carboneutralité augmente : les défis sont toutefois de taille
Commentant le rapport The State of Supply Chain Sustainability 2023, produit par le MIT Center for Transportation & Logistics et le Council of Supply Chain Management Professionals (CSCMP), MH&L signale qu’environ seulement un tiers des entreprises ont mis en place des objectifs de carboneutralité. Parmi celles-ci, beaucoup ne seraient pas en mesure de les atteindre. De plus, les objectifs de carboneutralité semblent concentrés dans les pays les plus riches, ce qui fait planer des doutes sur l’atteinte des ambitions mondiales en cette matière.
Le rapport du MIT – qui s’attarde sur l’évolution des pratiques de développement durable sur une période de quatre ans – note qu’il existe une pression sur les entreprises pour qu’elles rendent leurs chaînes d’approvisionnement plus durables. D’ailleurs, comme d’habitude, ce sont les investisseurs qui ont joué un rôle dit « énorme et croissant » pour que les entreprises atteignent ces objectifs.
MH&L signale que cette année, le rapport montre que la collaboration entre les chaînes d’approvisionnement semble particulièrement importante, alors que les entreprises luttent pour mesurer et réduire leurs émissions de portée 3 (qui sont les émissions indirectes associées à la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise, ainsi qu’à l’utilisation de ses produits par les clients).
Selon l’avis des experts, le champ des émissions de portée 3 reste encore difficile à atteindre à grande échelle en raison du caractère dynamique d’une définition qui est toujours en évolution selon les régions et les secteurs verticaux. Ce à quoi s’ajoute d’ailleurs la complexité de la gestion et de la surveillance de la chaîne d’approvisionnement, où se trouve une grande partie du champ des émissions de portée 3.
Un autre aspect qui est souligné dans le rapport du MIT est le rôle qu’est appelée à jouer la technologie pour atteindre les divers objectifs de développement durable. En effet, les experts s’accordent pour dire que la collaboration entre les partenaires est essentielle pour la gestion des chaînes d’approvisionnement. Cependant, il n’est pas moins vrai que le simple partage régulier des objectifs de durabilité ne changera pas grand-chose, dit-on, s’il n’est pas accompagné de mesures précises. « Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer », explique Brian Cristol, PDG d’Isometric Technologies.
C’est pourquoi, pour faire avancer la durabilité, il semblerait incontournable que les partenaires de la chaîne d’approvisionnement puissent mettre en place une technologie partagée et en tirer parti. Cette technologie devra agir comme source unique des données légitimes, ce qui permettra de mesurer collectivement les résultats de leurs efforts en matière de développement durable, aux dires de Brian Cristol.
Commentant le rapport The State of Supply Chain Sustainability 2023, produit par le MIT Center for Transportation & Logistics et le Council of Supply Chain Management Professionals (CSCMP), MH&L signale qu’environ seulement un tiers des entreprises ont mis en place des objectifs de carboneutralité. Parmi celles-ci, beaucoup ne seraient pas en mesure de les atteindre. De plus, les objectifs de carboneutralité semblent concentrés dans les pays les plus riches, ce qui fait planer des doutes sur l’atteinte des ambitions mondiales en cette matière.
Le rapport du MIT – qui s’attarde sur l’évolution des pratiques de développement durable sur une période de quatre ans – note qu’il existe une pression sur les entreprises pour qu’elles rendent leurs chaînes d’approvisionnement plus durables. D’ailleurs, comme d’habitude, ce sont les investisseurs qui ont joué un rôle dit « énorme et croissant » pour que les entreprises atteignent ces objectifs.
MH&L signale que cette année, le rapport montre que la collaboration entre les chaînes d’approvisionnement semble particulièrement importante, alors que les entreprises luttent pour mesurer et réduire leurs émissions de portée 3 (qui sont les émissions indirectes associées à la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise, ainsi qu’à l’utilisation de ses produits par les clients).
Selon l’avis des experts, le champ des émissions de portée 3 reste encore difficile à atteindre à grande échelle en raison du caractère dynamique d’une définition qui est toujours en évolution selon les régions et les secteurs verticaux. Ce à quoi s’ajoute d’ailleurs la complexité de la gestion et de la surveillance de la chaîne d’approvisionnement, où se trouve une grande partie du champ des émissions de portée 3.
Un autre aspect qui est souligné dans le rapport du MIT est le rôle qu’est appelée à jouer la technologie pour atteindre les divers objectifs de développement durable. En effet, les experts s’accordent pour dire que la collaboration entre les partenaires est essentielle pour la gestion des chaînes d’approvisionnement. Cependant, il n’est pas moins vrai que le simple partage régulier des objectifs de durabilité ne changera pas grand-chose, dit-on, s’il n’est pas accompagné de mesures précises. « Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer », explique Brian Cristol, PDG d’Isometric Technologies.
C’est pourquoi, pour faire avancer la durabilité, il semblerait incontournable que les partenaires de la chaîne d’approvisionnement puissent mettre en place une technologie partagée et en tirer parti. Cette technologie devra agir comme source unique des données légitimes, ce qui permettra de mesurer collectivement les résultats de leurs efforts en matière de développement durable, aux dires de Brian Cristol.