La prédominance de la Chine dans le marché des voitures électriques inquiète les constructeurs européens
Le Financial Times commente les impressionnants avantages accumulés par la Chine dans le marché des voitures électriques (VE), qui ont atteint un point tel que ce pays semble avoir devancé décisivement ses compétiteurs européens, du moins pour l’instant.
Les atouts de la Chine sont devenus évidents, dit-on, au salon automobile de Munich, qui s’est tenu en septembre. Lors de cet évènement, les marques chinoises, qui étaient deux fois plus nombreuses que dans l’édition de 2021, ont volé la vedette aux constructeurs européens avec des voitures électriques de bonne qualité et prêtes à être commercialisées.
Le dynamisme de l’industrie chinoise des VE témoigne d’un marché qui évolue à toute vitesse. Le Financial Times note que de nos jours, près d’une voiture sur cinq vendue en Europe est électrique. De plus, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie, la part des véhicules électriques atteindra 35 % des ventes mondiales en 2030, contre moins de 25 % dans la projection de l’année dernière.
Ce contexte de demande accrue sert les intérêts de la Chine. En effet, le ralentissement de la demande locale et la surcapacité accumulée après des années de croissance dirigée par l’État encouragent les fabricants chinois de VE à se tourner vers l’étranger. Cela est perceptible dans une explosion des exportations cette année. Selon Schmidt Automotive Research, la part de marché des marques chinoises en Europe serait passée de moins de 1 % en 2021 à 2,8 % jusqu’à présent cette année. Dans la niche des VE, les Chinois détiendraient une part de plus de 8 pour cent.
Ce succès s’expliquerait par les avantages de la Chine dans la fabrication de batteries, qui représentent 40 % du coût d’un véhicule électrique. Sans aucun doute, ce pays profite de sa prédominance dans le traitement du lithium, la matière première des batteries dont la Chine contrôle les deux tiers de la capacité mondiale, en plus de dominer tous les aspects de la production de batteries.
Grâce à ces atouts, le Financial Times note que la Chine a pu produire 10 fois plus de véhicules à batterie que l’Allemagne, avec un avantage en matière de coût de fabrication d’environ 20 à 25 pour cent. De surcroît, on prévoit que les coûts de transport deviendront moins importants à mesure qu’augmenteront les exportations chinoises, notamment dans le secteur des véhicules abordables grand public, où la concurrence européenne est plus faible.
Les constructeurs européens ne sont pas indifférents aux implications de la formidable concurrence européenne et préconisent une « stratégie industrielle robuste qui garantisse des conditions de concurrence équitables » avec la Chine et les États-Unis. Le Financial Times note cependant que dans ce continent, on continue à discuter sur la meilleure technologie qui remplacera les moteurs à combustion au lieu d’adopter décisivement la technologie électrique.
Le Financial Times commente les impressionnants avantages accumulés par la Chine dans le marché des voitures électriques (VE), qui ont atteint un point tel que ce pays semble avoir devancé décisivement ses compétiteurs européens, du moins pour l’instant.
Les atouts de la Chine sont devenus évidents, dit-on, au salon automobile de Munich, qui s’est tenu en septembre. Lors de cet évènement, les marques chinoises, qui étaient deux fois plus nombreuses que dans l’édition de 2021, ont volé la vedette aux constructeurs européens avec des voitures électriques de bonne qualité et prêtes à être commercialisées.
Le dynamisme de l’industrie chinoise des VE témoigne d’un marché qui évolue à toute vitesse. Le Financial Times note que de nos jours, près d’une voiture sur cinq vendue en Europe est électrique. De plus, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie, la part des véhicules électriques atteindra 35 % des ventes mondiales en 2030, contre moins de 25 % dans la projection de l’année dernière.
Ce contexte de demande accrue sert les intérêts de la Chine. En effet, le ralentissement de la demande locale et la surcapacité accumulée après des années de croissance dirigée par l’État encouragent les fabricants chinois de VE à se tourner vers l’étranger. Cela est perceptible dans une explosion des exportations cette année. Selon Schmidt Automotive Research, la part de marché des marques chinoises en Europe serait passée de moins de 1 % en 2021 à 2,8 % jusqu’à présent cette année. Dans la niche des VE, les Chinois détiendraient une part de plus de 8 pour cent.
Ce succès s’expliquerait par les avantages de la Chine dans la fabrication de batteries, qui représentent 40 % du coût d’un véhicule électrique. Sans aucun doute, ce pays profite de sa prédominance dans le traitement du lithium, la matière première des batteries dont la Chine contrôle les deux tiers de la capacité mondiale, en plus de dominer tous les aspects de la production de batteries.
Grâce à ces atouts, le Financial Times note que la Chine a pu produire 10 fois plus de véhicules à batterie que l’Allemagne, avec un avantage en matière de coût de fabrication d’environ 20 à 25 pour cent. De surcroît, on prévoit que les coûts de transport deviendront moins importants à mesure qu’augmenteront les exportations chinoises, notamment dans le secteur des véhicules abordables grand public, où la concurrence européenne est plus faible.
Les constructeurs européens ne sont pas indifférents aux implications de la formidable concurrence européenne et préconisent une « stratégie industrielle robuste qui garantisse des conditions de concurrence équitables » avec la Chine et les États-Unis. Le Financial Times note cependant que dans ce continent, on continue à discuter sur la meilleure technologie qui remplacera les moteurs à combustion au lieu d’adopter décisivement la technologie électrique.