La poursuite de la durabilité et les conflits éventuels entre les entreprises et leurs actionnaires
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance signale que le temps où, suivant les principes de la doctrine Friedman, la seule responsabilité d’une entreprise était d’augmenter ses profits, et ce, dans un contexte financier où l’alignement entre les dirigeants d’entreprise, les gestionnaires d’actifs et les propriétaires d’actifs était évident, est bel et bien révolu.
À l’heure actuelle, les entreprises sont soumises à une pression croissante pour prendre la responsabilité de leur empreinte sociale et environnementale. Il y a donc de nouveaux défis et complexités qui doivent désormais être gérés par les professionnels de la gouvernance d’entreprise. Un exemple de ces problèmes épineux est le conflit qui éclate lorsqu’une partie prenante envisage différemment la performance au sein d’un portefeuille diversifié et sur le long terme.
Celui-ci serait exemplifié par la bataille juridique, dite décisive, menée par Exxon Mobil contre ses actionnaires en raison d’une proposition qui s’aligne sur les exigences de divulgation de l’Union européenne, de la Californie et de l’International Sustainability Standards Board. Pour résumer, les actionnaires demandaient à l’entreprise l’introduction de pratiques d’affaires plus durables. Selon les auteurs de l’article, ce conflit ne se limiterait pas uniquement au modèle économique d’Exxon ou à son impact environnemental, mais il engagerait également l’avenir de ce qu’on appelle « l’engagement actionnarial ». En fait, selon cet article, ce procès constituerait une véritable « attaque contre le pouvoir des actionnaires ».
Ultimement, puisque les actionnaires demandant des pratiques plus durables pourraient craindre des représailles juridiques, l’article suggère qu’il serait pertinent de trouver de nouveaux moyens pour que les actionnaires exercent leur influence. Cela pourrait se traduire par la fin de ce qu’on connaît comme « l’engagement constructif » en tant qu’outil permettant de changer le comportement des entreprises.
En effet, une voie extrême à suivre serait, par exemple, de revenir à l’ancienne méthode du « désinvestissement », qui a été populaire autrefois, mais qui a été ensuite considérée comme trop brutale. À ce qu’il paraît, dans un nouveau contexte conflictuel, cette stratégie pourrait être viable. L’article note qu’il ne s’agirait pas d’une initiative pour faire changer le comportement des entreprises, mais plutôt pour s’en dissocier. Cela étant dit, l’article signale qu’il est souhaitable que l’ensemble du secteur puisse offrir aux actionnaires des outils plus avancés et plus efficaces pour les aider à influencer le comportement des entreprises. Par exemple, il faudrait insister sur une plus grande démocratisation de la chaîne d’investissement en augmentant l’accès au vote par procuration.
Cependant, la bataille judiciaire peut être la preuve que, éventuellement, il y aurait un désalignement inhérent entre les différents fiduciaires à chaque nœud de la chaîne d’investissement. Dans ce cas-ci, l’article signale que les actionnaires, en tant que détenteurs d’actifs, doivent être habilités à exercer une influence qui empêchera la diminution du soutien aux propositions en matière d’enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), un fait qui a été perceptible au cours de ces dernières années.
Un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance signale que le temps où, suivant les principes de la doctrine Friedman, la seule responsabilité d’une entreprise était d’augmenter ses profits, et ce, dans un contexte financier où l’alignement entre les dirigeants d’entreprise, les gestionnaires d’actifs et les propriétaires d’actifs était évident, est bel et bien révolu.
À l’heure actuelle, les entreprises sont soumises à une pression croissante pour prendre la responsabilité de leur empreinte sociale et environnementale. Il y a donc de nouveaux défis et complexités qui doivent désormais être gérés par les professionnels de la gouvernance d’entreprise. Un exemple de ces problèmes épineux est le conflit qui éclate lorsqu’une partie prenante envisage différemment la performance au sein d’un portefeuille diversifié et sur le long terme.
Celui-ci serait exemplifié par la bataille juridique, dite décisive, menée par Exxon Mobil contre ses actionnaires en raison d’une proposition qui s’aligne sur les exigences de divulgation de l’Union européenne, de la Californie et de l’International Sustainability Standards Board. Pour résumer, les actionnaires demandaient à l’entreprise l’introduction de pratiques d’affaires plus durables. Selon les auteurs de l’article, ce conflit ne se limiterait pas uniquement au modèle économique d’Exxon ou à son impact environnemental, mais il engagerait également l’avenir de ce qu’on appelle « l’engagement actionnarial ». En fait, selon cet article, ce procès constituerait une véritable « attaque contre le pouvoir des actionnaires ».
Ultimement, puisque les actionnaires demandant des pratiques plus durables pourraient craindre des représailles juridiques, l’article suggère qu’il serait pertinent de trouver de nouveaux moyens pour que les actionnaires exercent leur influence. Cela pourrait se traduire par la fin de ce qu’on connaît comme « l’engagement constructif » en tant qu’outil permettant de changer le comportement des entreprises.
En effet, une voie extrême à suivre serait, par exemple, de revenir à l’ancienne méthode du « désinvestissement », qui a été populaire autrefois, mais qui a été ensuite considérée comme trop brutale. À ce qu’il paraît, dans un nouveau contexte conflictuel, cette stratégie pourrait être viable. L’article note qu’il ne s’agirait pas d’une initiative pour faire changer le comportement des entreprises, mais plutôt pour s’en dissocier. Cela étant dit, l’article signale qu’il est souhaitable que l’ensemble du secteur puisse offrir aux actionnaires des outils plus avancés et plus efficaces pour les aider à influencer le comportement des entreprises. Par exemple, il faudrait insister sur une plus grande démocratisation de la chaîne d’investissement en augmentant l’accès au vote par procuration.
Cependant, la bataille judiciaire peut être la preuve que, éventuellement, il y aurait un désalignement inhérent entre les différents fiduciaires à chaque nœud de la chaîne d’investissement. Dans ce cas-ci, l’article signale que les actionnaires, en tant que détenteurs d’actifs, doivent être habilités à exercer une influence qui empêchera la diminution du soutien aux propositions en matière d’enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), un fait qui a été perceptible au cours de ces dernières années.