La politique d’innovation transformative en Autriche, en Finlande et en Suède
Les décideurs politiques et les chercheurs considèrent de plus en plus la politique d’innovation comme un domaine qui peut et doit contribuer à relever les défis sociétaux, à stimuler un changement transformateur et à combiner la durabilité sociale, économique et environnementale. Il existe cependant peu de travaux empiriques sur les relations entre les politiques de recherche et d’innovation, d’une part, et les transformations ou transitions sociotechniques, d’autre part. Un document de l’OCDE cherche à faire la lumière sur cette relation en examinant et en comparant les plans pour la reprise et la résilience de l’Autriche, de la Finlande et de la Suède, qui font partie d’un programme d’investissement transformatif ambitieux lancé à la suite de la pandémie de COVID-19, dans le contexte des politiques nationales d’innovation de ces pays.
L’analyse constate des différences considérables entre les trois pays en ce qui concerne le contenu, le processus, mais aussi la « valeur ajoutée transformatrice » des plans nationaux. Les différences dans le contenu, ainsi que dans la capacité et la volonté de saisir cette occasion pour réaliser la transformation, s’expliquent en grande partie par les contextes politiques nationaux existants.
Plusieurs facteurs expliquent les différences importantes entre les plans nationaux :
La première différence concerne le point de départ respectif de chaque pays en ce qui concerne le niveau de développement – par exemple, le degré de numérisation ou de transformation verte dans l’industrie –, mais aussi les priorités nationales.
Deuxièmement, les plans n’existent pas isolément, mais complètent les politiques existantes, ainsi que les mesures existantes liées à la COVID-19. Cela signifie que les plans doivent être compris dans le contexte politique stratégique plus large, dans lequel ils remplissent des rôles particuliers, tels que combler certaines lacunes du portefeuille actuel de mesures visant à réaliser des transformations précises.
Troisièmement, les contextes politiques et de gouvernance nationale jouent un rôle dans la capacité et la volonté des pays de saisir les occasions présentées par les plans.
Quatrièmement, des facteurs particuliers semblent avoir créé un plus grand sentiment d’urgence ou une volonté de saisir l’occasion présentée par les plans en Finlande que dans les deux autres pays.
Cinquièmement, les points de vue des pays sur la facilité pour la reprise et la résilience (FRR) en particulier, mais aussi sur l’UE en général, fournissent une explication supplémentaire des différences dans les approches relatives aux plans pour la reprise et la résilience.
Dans l’ensemble, les conditions préalables en matière de contexte national et de dépendances de parcours ont un impact sur la manière dont les occasions de transformation présentées par les crises peuvent être exploitées. En outre, la relation entre la réalisation d’un changement transformateur et la politique de recherche et d’innovation est complexe et mérite une attention accrue tant dans la recherche que dans l’élaboration des politiques. Sur la base des résultats de l’analyse, l’OCDE présente des suggestions sur la manière dont la politique de recherche et d’innovation pourrait être conçue, mise en œuvre et communiquée pour mieux se conformer aux impératifs de transformation sociétale dans un certain nombre de domaines.
Les décideurs politiques et les chercheurs considèrent de plus en plus la politique d’innovation comme un domaine qui peut et doit contribuer à relever les défis sociétaux, à stimuler un changement transformateur et à combiner la durabilité sociale, économique et environnementale. Il existe cependant peu de travaux empiriques sur les relations entre les politiques de recherche et d’innovation, d’une part, et les transformations ou transitions sociotechniques, d’autre part. Un document de l’OCDE cherche à faire la lumière sur cette relation en examinant et en comparant les plans pour la reprise et la résilience de l’Autriche, de la Finlande et de la Suède, qui font partie d’un programme d’investissement transformatif ambitieux lancé à la suite de la pandémie de COVID-19, dans le contexte des politiques nationales d’innovation de ces pays.
L’analyse constate des différences considérables entre les trois pays en ce qui concerne le contenu, le processus, mais aussi la « valeur ajoutée transformatrice » des plans nationaux. Les différences dans le contenu, ainsi que dans la capacité et la volonté de saisir cette occasion pour réaliser la transformation, s’expliquent en grande partie par les contextes politiques nationaux existants.
Plusieurs facteurs expliquent les différences importantes entre les plans nationaux :
La première différence concerne le point de départ respectif de chaque pays en ce qui concerne le niveau de développement – par exemple, le degré de numérisation ou de transformation verte dans l’industrie –, mais aussi les priorités nationales.
Deuxièmement, les plans n’existent pas isolément, mais complètent les politiques existantes, ainsi que les mesures existantes liées à la COVID-19. Cela signifie que les plans doivent être compris dans le contexte politique stratégique plus large, dans lequel ils remplissent des rôles particuliers, tels que combler certaines lacunes du portefeuille actuel de mesures visant à réaliser des transformations précises.
Troisièmement, les contextes politiques et de gouvernance nationale jouent un rôle dans la capacité et la volonté des pays de saisir les occasions présentées par les plans.
Quatrièmement, des facteurs particuliers semblent avoir créé un plus grand sentiment d’urgence ou une volonté de saisir l’occasion présentée par les plans en Finlande que dans les deux autres pays.
Cinquièmement, les points de vue des pays sur la facilité pour la reprise et la résilience (FRR) en particulier, mais aussi sur l’UE en général, fournissent une explication supplémentaire des différences dans les approches relatives aux plans pour la reprise et la résilience.
Dans l’ensemble, les conditions préalables en matière de contexte national et de dépendances de parcours ont un impact sur la manière dont les occasions de transformation présentées par les crises peuvent être exploitées. En outre, la relation entre la réalisation d’un changement transformateur et la politique de recherche et d’innovation est complexe et mérite une attention accrue tant dans la recherche que dans l’élaboration des politiques. Sur la base des résultats de l’analyse, l’OCDE présente des suggestions sur la manière dont la politique de recherche et d’innovation pourrait être conçue, mise en œuvre et communiquée pour mieux se conformer aux impératifs de transformation sociétale dans un certain nombre de domaines.