La pénurie de compétences au Canada risque de s’aggraver
La pénurie de compétences au Canada est exacerbée par le vieillissement démographique, la culture numérique et l’inadéquation entre les politiques d’immigration et celles du marché du travail, soutient un article du Globe and Mail.
Les employeurs canadiens dépensent chaque année 240 $ par employé en formation, tandis que nos pairs de l’OCDE investissent 750 $.
L’avenir du travail exigera une main-d’œuvre non seulement compétente sur le plan technique, mais également dotée de compétences démontrables telles que la pensée critique, la coordination, le jugement, la prise de décision et la résolution de problèmes complexes.
Au cours de la prochaine décennie, au moins la moitié des emplois canadiens nécessiteront une nouvelle combinaison de compétences, même si le titre du poste reste le même. À moins que les employeurs ne réalisent des investissements adéquats et ne redoublent d’efforts en matière de formation, le déficit de compétences se creusera encore plus, préviennent les experts.
En 2022, un rapport du Centre des Compétences futures et du Conference Board du Canada estimait qu’au cours de la prochaine décennie, neuf emplois sur dix au Canada nécessiteraient des compétences numériques. Pour s’adapter, innover et croître, les entreprises canadiennes auront besoin d’une main-d’œuvre capable de tirer parti – et d’appliquer – des compétences numériques et de résoudre des problèmes.
Dans le cadre de l’étude, les employeurs ont indiqué aux chercheurs que les compétences numériques dont ils ont besoin vont au-delà des connaissances numériques de base. Ils ont besoin de travailleurs qui comprennent la cybersécurité, l’infonuagique et l’analyse de données, et qui ont des compétences en résolution de problèmes, en prise de décision et en pensée critique. En bref, un mélange sain de compétences techniques et non techniques.
Plus récemment, la vice-présidente des ressources humaines chez Metro Inc. et l’économiste en chef au Conference Board du Canada ont expliqué dans un balado du Centre des Compétences futures que le fait de ne pas avoir une main-d’œuvre adéquate affecte la productivité d’une entreprise et l’économie canadienne. Au Canada, a déclaré la vice-présidente, quatre postes sur dix prennent actuellement plus de trois mois à pourvoir.
L’une des principales préoccupations économiques est le niveau peu reluisant des investissements privés dans les machines, les équipements, la recherche et la propriété intellectuelle. L’écart avec les États-Unis en cette matière est plutôt important, a déclaré l’économiste en chef.
« Le développement des compétences est à la fois une façon de développer notre main-d’œuvre et de s’assurer qu’elle maintient son savoir-faire et demeure pertinente par rapport à la mission de l’entreprise », a déclaré la vice-présidente. « Mais il est également essentiel que nous [l’employeur] attirions les bonnes personnes. Les salariés doivent savoir que nous allons les accompagner dans les transitions que nous voyons venir. »
Un vice-président de l’acquisition mondiale de talents chez Groupe Altus à Toronto a remarqué que les candidats ont désormais moins d’expérience d’emplois d’été traditionnels par rapport aux générations précédentes. Un emploi d’été permet aux adolescents et aux jeunes d’apprendre et d’acquérir des compétences et des habitudes qui leur permettront de propulser leur carrière.
Le bénévolat offre une autre excellente occasion de développer des compétences générales, car il nécessite souvent collaboration, leadership et empathie.
En outre, la participation à des associations ou à des clubs étudiants offre une expérience pratique en matière de leadership, de négociation et de compétences organisationnelles. Même travailler dans des entreprises familiales peut constituer un terrain de formation inestimable.
La pénurie de compétences au Canada est exacerbée par le vieillissement démographique, la culture numérique et l’inadéquation entre les politiques d’immigration et celles du marché du travail, soutient un article du Globe and Mail.
Les employeurs canadiens dépensent chaque année 240 $ par employé en formation, tandis que nos pairs de l’OCDE investissent 750 $.
L’avenir du travail exigera une main-d’œuvre non seulement compétente sur le plan technique, mais également dotée de compétences démontrables telles que la pensée critique, la coordination, le jugement, la prise de décision et la résolution de problèmes complexes.
Au cours de la prochaine décennie, au moins la moitié des emplois canadiens nécessiteront une nouvelle combinaison de compétences, même si le titre du poste reste le même. À moins que les employeurs ne réalisent des investissements adéquats et ne redoublent d’efforts en matière de formation, le déficit de compétences se creusera encore plus, préviennent les experts.
En 2022, un rapport du Centre des Compétences futures et du Conference Board du Canada estimait qu’au cours de la prochaine décennie, neuf emplois sur dix au Canada nécessiteraient des compétences numériques. Pour s’adapter, innover et croître, les entreprises canadiennes auront besoin d’une main-d’œuvre capable de tirer parti – et d’appliquer – des compétences numériques et de résoudre des problèmes.
Dans le cadre de l’étude, les employeurs ont indiqué aux chercheurs que les compétences numériques dont ils ont besoin vont au-delà des connaissances numériques de base. Ils ont besoin de travailleurs qui comprennent la cybersécurité, l’infonuagique et l’analyse de données, et qui ont des compétences en résolution de problèmes, en prise de décision et en pensée critique. En bref, un mélange sain de compétences techniques et non techniques.
Plus récemment, la vice-présidente des ressources humaines chez Metro Inc. et l’économiste en chef au Conference Board du Canada ont expliqué dans un balado du Centre des Compétences futures que le fait de ne pas avoir une main-d’œuvre adéquate affecte la productivité d’une entreprise et l’économie canadienne. Au Canada, a déclaré la vice-présidente, quatre postes sur dix prennent actuellement plus de trois mois à pourvoir.
L’une des principales préoccupations économiques est le niveau peu reluisant des investissements privés dans les machines, les équipements, la recherche et la propriété intellectuelle. L’écart avec les États-Unis en cette matière est plutôt important, a déclaré l’économiste en chef.
« Le développement des compétences est à la fois une façon de développer notre main-d’œuvre et de s’assurer qu’elle maintient son savoir-faire et demeure pertinente par rapport à la mission de l’entreprise », a déclaré la vice-présidente. « Mais il est également essentiel que nous [l’employeur] attirions les bonnes personnes. Les salariés doivent savoir que nous allons les accompagner dans les transitions que nous voyons venir. »
Un vice-président de l’acquisition mondiale de talents chez Groupe Altus à Toronto a remarqué que les candidats ont désormais moins d’expérience d’emplois d’été traditionnels par rapport aux générations précédentes. Un emploi d’été permet aux adolescents et aux jeunes d’apprendre et d’acquérir des compétences et des habitudes qui leur permettront de propulser leur carrière.
Le bénévolat offre une autre excellente occasion de développer des compétences générales, car il nécessite souvent collaboration, leadership et empathie.
En outre, la participation à des associations ou à des clubs étudiants offre une expérience pratique en matière de leadership, de négociation et de compétences organisationnelles. Même travailler dans des entreprises familiales peut constituer un terrain de formation inestimable.