La nécessité d’intégrer l’avis des fournisseurs dans les décisions de durabilité de l’industrie de la mode
Un article de Vogue Business commente les résultats d’un nouveau rapport de la Transformers Foundation, une organisation à but non lucratif qui s’occupe de la durabilité du denim. Apparemment, les fournisseurs seraient trop souvent exclus des initiatives collectives de développement durable de l’industrie de la mode.
En effet, selon ce rapport, les fournisseurs seraient confrontés à des contraintes de ressources qui entravent leur participation aux activités collectives. Cela contraste avec la capacité de mobilisation des marques et des détaillants, qui disposent souvent d’équipes très compétentes, en plus de fonds dédiés qui leur permettent d’exercer une influence indiscutable dans les processus de prise de décision.
La situation affecterait de façon plus sévère les fournisseurs des pays pauvres du Sud, aux prises avec des préjugés culturels et des obstacles logistiques qui entravent leur participation. Ces fournisseurs se sentent donc exclus du processus d’élaboration des solutions stratégiques, ce qui porte atteinte au programme de développement durable de l’ensemble du secteur.
Plus précisément, l’article explique que le rapport se concentre sur les initiatives multipartites volontaires (IMV) les plus importantes :
- Cascale (anciennement Sustainable Apparel Coalition);
- Textile Exchange;
- Social and Labor Convergence Program;
- Zero Discharge of Hazardous Chemicals.
Ces initiatives jouent un rôle incontournable en matière de développement durable et sont généralement mises en place pour résoudre des défis mondiaux complexes dans une démarche qui favorise la collaboration. Cependant, aux dires des auteurs du rapport, les IMV ne font que renforcer les asymétries auxquelles les fournisseurs sont généralement confrontés. Cela contribuerait à créer une atmosphère de méfiance et de désengagement de la part des fournisseurs qui paralyse les initiatives.
Dans ce contexte, où l’on souligne la pertinence de mettre en place un processus plus équitable, le rapport propose l’adoption du « modèle de processus équitable ». Il s’agit d’une théorie de gestion organisationnelle qui suggère que les individus sont plus susceptibles d’avoir confiance et de s’engager dans une stratégie lorsque le processus derrière les décisions est perçu comme équitable. Selon la Transformers Foundation, ce modèle devrait reposer sur trois piliers :
- La reconnaissance et la réduction des préjugés de tous les participants;
- L’engagement équitable, afin que les fournisseurs aient voix au chapitre dans la prise de décision;
- La transparence et la communication des modalités et des raisons pour lesquelles certaines décisions sont prises.
Pour y parvenir, l’article signale que les IMV devront créer un environnement plus inclusif sur le plan culturel afin que toutes les voix puissent être entendues; réviser leurs structures de gouvernance; offrir une plus grande assistance aux fournisseurs et enfin, renforcer les mécanismes de réparation pour les fournisseurs.
Un article de Vogue Business commente les résultats d’un nouveau rapport de la Transformers Foundation, une organisation à but non lucratif qui s’occupe de la durabilité du denim. Apparemment, les fournisseurs seraient trop souvent exclus des initiatives collectives de développement durable de l’industrie de la mode.
En effet, selon ce rapport, les fournisseurs seraient confrontés à des contraintes de ressources qui entravent leur participation aux activités collectives. Cela contraste avec la capacité de mobilisation des marques et des détaillants, qui disposent souvent d’équipes très compétentes, en plus de fonds dédiés qui leur permettent d’exercer une influence indiscutable dans les processus de prise de décision.
La situation affecterait de façon plus sévère les fournisseurs des pays pauvres du Sud, aux prises avec des préjugés culturels et des obstacles logistiques qui entravent leur participation. Ces fournisseurs se sentent donc exclus du processus d’élaboration des solutions stratégiques, ce qui porte atteinte au programme de développement durable de l’ensemble du secteur.
Plus précisément, l’article explique que le rapport se concentre sur les initiatives multipartites volontaires (IMV) les plus importantes :
- Cascale (anciennement Sustainable Apparel Coalition);
- Textile Exchange;
- Social and Labor Convergence Program;
- Zero Discharge of Hazardous Chemicals.
Ces initiatives jouent un rôle incontournable en matière de développement durable et sont généralement mises en place pour résoudre des défis mondiaux complexes dans une démarche qui favorise la collaboration. Cependant, aux dires des auteurs du rapport, les IMV ne font que renforcer les asymétries auxquelles les fournisseurs sont généralement confrontés. Cela contribuerait à créer une atmosphère de méfiance et de désengagement de la part des fournisseurs qui paralyse les initiatives.
Dans ce contexte, où l’on souligne la pertinence de mettre en place un processus plus équitable, le rapport propose l’adoption du « modèle de processus équitable ». Il s’agit d’une théorie de gestion organisationnelle qui suggère que les individus sont plus susceptibles d’avoir confiance et de s’engager dans une stratégie lorsque le processus derrière les décisions est perçu comme équitable. Selon la Transformers Foundation, ce modèle devrait reposer sur trois piliers :
- La reconnaissance et la réduction des préjugés de tous les participants;
- L’engagement équitable, afin que les fournisseurs aient voix au chapitre dans la prise de décision;
- La transparence et la communication des modalités et des raisons pour lesquelles certaines décisions sont prises.
Pour y parvenir, l’article signale que les IMV devront créer un environnement plus inclusif sur le plan culturel afin que toutes les voix puissent être entendues; réviser leurs structures de gouvernance; offrir une plus grande assistance aux fournisseurs et enfin, renforcer les mécanismes de réparation pour les fournisseurs.