La mise en place des usines intelligentes se poursuit à toute allure, mais d’où viendront les travailleurs pour les faire fonctionner?
Un article de IndustryWeek demande d’où viendront les jeunes travailleurs qui feront fonctionner les nouvelles usines intelligentes à un moment où il semble extrêmement difficile de remplacer la main-d’œuvre qualifiée qui part à la retraite massivement. Certes, la pénurie dans l’industrie de la fabrication aux États-Unis n’est pas un fait nouveau, elle est perceptible depuis au moins 30 ans. Cependant, elle s’est aggravée d’année en année jusqu’à atteindre aujourd’hui un point critique.
IndustryWeek signale qu’il y avait en moyenne 760 000 emplois non pourvus par mois en 2022, malgré la variété des mesures incitatives mises en place par les fabricants pour attirer les recrues, comme l’augmentation des salaires de départ. Apparemment, le secteur américain de la fabrication subirait la concurrence féroce de géants tels qu’Amazon, FedEx, UPS et Starbucks, qui possèdent des ressources leur permettant d’offrir des conditions de travail plus alléchantes.
D’ailleurs, la pénurie de travailleurs pour faire tourner les nouvelles usines intelligentes ramène au premier plan le sujet de la qualification de la main-d’œuvre. En effet, on peut se demander si le secteur américain de la fabrication – qui éprouve de grandes difficultés à se procurer des machinistes, des assembleurs, des techniciens d’entretien, des soudeurs et d’autres travailleurs qualifiés – réussira à recruter les techniciens qui devront maîtriser l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets (IdO), l’industrie 4.0, le métavers industriel, l’infonuagique et l’apprentissage automatique.
Il y aurait apparemment une grande déconnexion entre la technologie et la main-d’œuvre réelle sur laquelle on peut compter. IndustryWeek note qu’en décembre 2022, l’industrie manufacturière comptait 12,9 millions de travailleurs, dont 39 % qui, selon le Bureau of Labor Statistics, étaient détenteurs d’un diplôme universitaire. Il y aurait donc environ 8 millions de travailleurs manufacturiers qui n’auraient dans la plupart des cas qu’un diplôme d’études secondaires, ou moins.
Donc, il semble tout à fait naturel de se tourner vers les nouvelles cohortes d’étudiants diplômés des écoles secondaires pour choisir les candidats qui remplaceront ceux qui prennent leur retraite. Cependant, certaines évaluations, comme le test national NAEP (National Assessment of Educational Progress), révèlent que les compétences des élèves de douzième année en sciences, en lecture et en mathématiques sont déficitaires. En fait, seulement 22 % à 25 % des étudiants obtiennent des résultats équivalant aux niveaux « Compétent » ou « Avancé » et ont les notes et les résultats de tests leur permettant d’entrer à l’université.
Il s’agit cependant de candidats qui, dans le secteur manufacturier, accèdent généralement à des emplois professionnels dans des domaines comme l’ingénierie, la comptabilité et la gestion. Ils ne deviennent pas des ouvriers d’usine. Selon IndustryWeek, la situation serait problématique, car l’industrie manufacturière, sous la poussée de la transformation numérique, a besoin de nouveaux employés techniquement bien formés et d’étudiants supérieurs à la moyenne en lecture, en sciences et en mathématiques.
Un article de IndustryWeek demande d’où viendront les jeunes travailleurs qui feront fonctionner les nouvelles usines intelligentes à un moment où il semble extrêmement difficile de remplacer la main-d’œuvre qualifiée qui part à la retraite massivement. Certes, la pénurie dans l’industrie de la fabrication aux États-Unis n’est pas un fait nouveau, elle est perceptible depuis au moins 30 ans. Cependant, elle s’est aggravée d’année en année jusqu’à atteindre aujourd’hui un point critique.
IndustryWeek signale qu’il y avait en moyenne 760 000 emplois non pourvus par mois en 2022, malgré la variété des mesures incitatives mises en place par les fabricants pour attirer les recrues, comme l’augmentation des salaires de départ. Apparemment, le secteur américain de la fabrication subirait la concurrence féroce de géants tels qu’Amazon, FedEx, UPS et Starbucks, qui possèdent des ressources leur permettant d’offrir des conditions de travail plus alléchantes.
D’ailleurs, la pénurie de travailleurs pour faire tourner les nouvelles usines intelligentes ramène au premier plan le sujet de la qualification de la main-d’œuvre. En effet, on peut se demander si le secteur américain de la fabrication – qui éprouve de grandes difficultés à se procurer des machinistes, des assembleurs, des techniciens d’entretien, des soudeurs et d’autres travailleurs qualifiés – réussira à recruter les techniciens qui devront maîtriser l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets (IdO), l’industrie 4.0, le métavers industriel, l’infonuagique et l’apprentissage automatique.
Il y aurait apparemment une grande déconnexion entre la technologie et la main-d’œuvre réelle sur laquelle on peut compter. IndustryWeek note qu’en décembre 2022, l’industrie manufacturière comptait 12,9 millions de travailleurs, dont 39 % qui, selon le Bureau of Labor Statistics, étaient détenteurs d’un diplôme universitaire. Il y aurait donc environ 8 millions de travailleurs manufacturiers qui n’auraient dans la plupart des cas qu’un diplôme d’études secondaires, ou moins.
Donc, il semble tout à fait naturel de se tourner vers les nouvelles cohortes d’étudiants diplômés des écoles secondaires pour choisir les candidats qui remplaceront ceux qui prennent leur retraite. Cependant, certaines évaluations, comme le test national NAEP (National Assessment of Educational Progress), révèlent que les compétences des élèves de douzième année en sciences, en lecture et en mathématiques sont déficitaires. En fait, seulement 22 % à 25 % des étudiants obtiennent des résultats équivalant aux niveaux « Compétent » ou « Avancé » et ont les notes et les résultats de tests leur permettant d’entrer à l’université.
Il s’agit cependant de candidats qui, dans le secteur manufacturier, accèdent généralement à des emplois professionnels dans des domaines comme l’ingénierie, la comptabilité et la gestion. Ils ne deviennent pas des ouvriers d’usine. Selon IndustryWeek, la situation serait problématique, car l’industrie manufacturière, sous la poussée de la transformation numérique, a besoin de nouveaux employés techniquement bien formés et d’étudiants supérieurs à la moyenne en lecture, en sciences et en mathématiques.