La manière dont les travailleurs et les entreprises se rencontrent sur le marché du travail a des conséquences importantes
Pour comprendre les racines du chômage élevé et des pénuries de main-d'œuvre dans les économies modernes, il est essentiel de remonter aux sources des frictions dans le jumelage entre travailleurs et employeurs. Outre leurs effets négatifs sur l'activité économique globale, ces frictions entravent l'allocation efficace des emplois, ce qui a des conséquences néfastes sur la productivité des entreprises et la croissance des salaires, soutient un article de recherche publié sur le site VOXEU CEPR.
La combinaison de deux ensembles de données d'enquête fournis par l'Institut allemand de recherche sur l'emploi révèle que les offres d'emploi et les réseaux personnels sont les deux canaux de recherche dominants sur le marché du travail allemand, représentant ensemble près de 70 % de toutes les embauches, suivis par l'agence publique pour l'emploi, qui représente 13 % des embauches.
Les résultats de la recherche indiquent que les entreprises avec des niveaux de salaires élevés et les travailleurs fortement rémunérés se mettent en relation plus fréquemment à travers les offres d'emploi, tandis que les entreprises à faible niveau salarial et les travailleurs à bas salaires se mettent en relation relativement plus souvent à travers leurs réseaux ou l'agence publique pour l'emploi.
Il est largement admis que la mobilité professionnelle des travailleurs joue un rôle clé dans la dynamique des salaires individuels, dans les inégalités salariales et dans les politiques salariales et d'embauche des entreprises. Les données de cette recherche montrent que du côté des entreprises, les offres d'emploi présentent la probabilité la plus élevée de débaucher un travailleur d'une autre entreprise, tandis que les travailleurs franchissent les échelons les plus importants sur l'échelle salariale lorsqu'ils trouvent un emploi à travers des offres d'emploi : une transition d'un emploi à l'autre à travers des offres d'emploi est associée à une augmentation du niveau salarial moyen qui est de 2 à 3 pour cent plus importante par rapport à une transition à travers d'autres canaux de recherche.
Dans un scénario hypothétique où le service de placement public est aboli, tandis que les entreprises et les travailleurs sont autorisés à rediriger leurs efforts de recherche vers les autres canaux de recherche, l'on constate que la suppression du service public a d'importants effets macroéconomiques : l'emploi et la production diminuent respectivement de 1,4 % et 0,8 %, alors que les pertes d'emploi les plus importantes concernent les travailleurs situés au bas de l'échelle de productivité.
De plus, lorsque les travailleurs situés au bas et au milieu de l'échelle de productivité trouvent un emploi, ils se retrouvent employés dans des entreprises dont la productivité moyenne est inférieure. En conséquence, les inégalités salariales se creusent à tel point que les ratios des centiles 90 à 50 et 50 à 10 augmentent respectivement de 3,3 % et 1,2 %.
Dans l'ensemble, les résultats de recherche soulignent que les technologies d'appariement sont déterminantes pour réussir sur le marché du travail : différents canaux de recherche rassemblent les travailleurs et les entreprises à différents échelons de la répartition salariale. Par conséquent, elles sont importantes non seulement pour les résultats individuels de la recherche d'emploi, mais également pour l'emploi global, la productivité et la réduction des inégalités salariales.
Pour comprendre les racines du chômage élevé et des pénuries de main-d'œuvre dans les économies modernes, il est essentiel de remonter aux sources des frictions dans le jumelage entre travailleurs et employeurs. Outre leurs effets négatifs sur l'activité économique globale, ces frictions entravent l'allocation efficace des emplois, ce qui a des conséquences néfastes sur la productivité des entreprises et la croissance des salaires, soutient un article de recherche publié sur le site VOXEU CEPR.
La combinaison de deux ensembles de données d'enquête fournis par l'Institut allemand de recherche sur l'emploi révèle que les offres d'emploi et les réseaux personnels sont les deux canaux de recherche dominants sur le marché du travail allemand, représentant ensemble près de 70 % de toutes les embauches, suivis par l'agence publique pour l'emploi, qui représente 13 % des embauches.
Les résultats de la recherche indiquent que les entreprises avec des niveaux de salaires élevés et les travailleurs fortement rémunérés se mettent en relation plus fréquemment à travers les offres d'emploi, tandis que les entreprises à faible niveau salarial et les travailleurs à bas salaires se mettent en relation relativement plus souvent à travers leurs réseaux ou l'agence publique pour l'emploi.
Il est largement admis que la mobilité professionnelle des travailleurs joue un rôle clé dans la dynamique des salaires individuels, dans les inégalités salariales et dans les politiques salariales et d'embauche des entreprises. Les données de cette recherche montrent que du côté des entreprises, les offres d'emploi présentent la probabilité la plus élevée de débaucher un travailleur d'une autre entreprise, tandis que les travailleurs franchissent les échelons les plus importants sur l'échelle salariale lorsqu'ils trouvent un emploi à travers des offres d'emploi : une transition d'un emploi à l'autre à travers des offres d'emploi est associée à une augmentation du niveau salarial moyen qui est de 2 à 3 pour cent plus importante par rapport à une transition à travers d'autres canaux de recherche.
Dans un scénario hypothétique où le service de placement public est aboli, tandis que les entreprises et les travailleurs sont autorisés à rediriger leurs efforts de recherche vers les autres canaux de recherche, l'on constate que la suppression du service public a d'importants effets macroéconomiques : l'emploi et la production diminuent respectivement de 1,4 % et 0,8 %, alors que les pertes d'emploi les plus importantes concernent les travailleurs situés au bas de l'échelle de productivité.
De plus, lorsque les travailleurs situés au bas et au milieu de l'échelle de productivité trouvent un emploi, ils se retrouvent employés dans des entreprises dont la productivité moyenne est inférieure. En conséquence, les inégalités salariales se creusent à tel point que les ratios des centiles 90 à 50 et 50 à 10 augmentent respectivement de 3,3 % et 1,2 %.
Dans l'ensemble, les résultats de recherche soulignent que les technologies d'appariement sont déterminantes pour réussir sur le marché du travail : différents canaux de recherche rassemblent les travailleurs et les entreprises à différents échelons de la répartition salariale. Par conséquent, elles sont importantes non seulement pour les résultats individuels de la recherche d'emploi, mais également pour l'emploi global, la productivité et la réduction des inégalités salariales.