La loi CHIPS propulse les investissements en semi-conducteurs aux États-Unis
Un article de ManufacturingDive commente les effets de la CHIPS and Science Act, une législation de grande envergure adoptée en août 2022, aux États-Unis, pour stimuler la compétitivité de ce pays dans la fabrication de puces de haute performance. Ultimement, l’objectif était de mieux concurrencer la Chine et Taïwan, qui dominent ce secteur depuis longtemps. Apparemment, cette loi aurait propulsé des dizaines d’investissements dans l’industrie américaine des semi-conducteurs.
L’article détaille le fait que la loi CHIPS prévoyait 52 milliards de dollars de subventions et d’incitations à la fabrication et à la recherche, ainsi qu’un crédit d’impôt à l’investissement de 25 % pour encourager la production de semi-conducteurs aux États-Unis. De plus, pour accélérer ce financement, on a mis en place le CHIPS Program Office – au sein du National Institute of Standards and Technology (NIST) – ainsi que le National Semiconductor Technology Center (2023), un consortium public-privé qui se consacre à la recherche et au développement de semi-conducteurs.
Selon les données de la Semiconductor Industry Association, au cours des deux dernières années, 13 entreprises réparties dans 23 projets et dans 14 États ont reçu du financement en vertu de la loi CHIPS d’une valeur d’environ 30 milliards de dollars en subventions et de jusqu’à 25,1 milliards de dollars en prêts. Il est à noter que le financement CHIPS pour les projets annoncés jusqu’à présent reste dans la phase de diligence raisonnable. Les négociations subséquentes du NIST auront toujours pour objectif de développer la chaîne d’approvisionnement américaine en semi-conducteurs.
En décembre 2023, le ministère du Commerce a commencé à allouer les fonds CHIPS, qui ont bénéficié, entre autres, à des géants tels qu’Intel, la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) et Samsung Electronics. L’article signale que certains des plus gros investissements dans la fabrication de semi-conducteurs proviennent d’entreprises étrangères qui construisent leurs installations aux États-Unis.
C’est le cas de TSMC, qui a construit trois usines à Phoenix, investissant plus de 65 milliards de dollars au total. De son côté, l’américaine Intel, qui a reçu 8,5 milliards de dollars en mars dernier pour financer la construction de quatre usines, a l’ambition de devenir la deuxième plus grande fonderie du monde d’ici 2030.
Bien que les projets CHIPS soient répartis dans tout le pays, ils semblent se concentrer dans le sud-ouest. L’Arizona est l’État qui, semble-t-il, peut se vanter d’avoir bénéficié des investissements CHIPS les plus élevés en vertu des grands projets de TSMC et d’Intel. D’autres projets se concentrent au Texas, où des géants des semi-conducteurs – tels que Samsung Electronics, Micron Technology et GlobalWafers – ont tous reçu des fonds CHIPS.
Dans l’est des États-Unis, à New York, on souligne la conclusion d’un partenariat de 10 milliards de dollars avec IBM, Micron et Applied Materials pour construire un centre de recherche et développement de puces dans la capitale de l’État. De plus, en décembre 2023, GlobalFoundries a reçu 1,5 milliard de dollars de financement CHIPS pour agrandir son site de Malta, dans l’État de New York, et d’Essex Junction, au Vermont.
Un article de ManufacturingDive commente les effets de la CHIPS and Science Act, une législation de grande envergure adoptée en août 2022, aux États-Unis, pour stimuler la compétitivité de ce pays dans la fabrication de puces de haute performance. Ultimement, l’objectif était de mieux concurrencer la Chine et Taïwan, qui dominent ce secteur depuis longtemps. Apparemment, cette loi aurait propulsé des dizaines d’investissements dans l’industrie américaine des semi-conducteurs.
L’article détaille le fait que la loi CHIPS prévoyait 52 milliards de dollars de subventions et d’incitations à la fabrication et à la recherche, ainsi qu’un crédit d’impôt à l’investissement de 25 % pour encourager la production de semi-conducteurs aux États-Unis. De plus, pour accélérer ce financement, on a mis en place le CHIPS Program Office – au sein du National Institute of Standards and Technology (NIST) – ainsi que le National Semiconductor Technology Center (2023), un consortium public-privé qui se consacre à la recherche et au développement de semi-conducteurs.
Selon les données de la Semiconductor Industry Association, au cours des deux dernières années, 13 entreprises réparties dans 23 projets et dans 14 États ont reçu du financement en vertu de la loi CHIPS d’une valeur d’environ 30 milliards de dollars en subventions et de jusqu’à 25,1 milliards de dollars en prêts. Il est à noter que le financement CHIPS pour les projets annoncés jusqu’à présent reste dans la phase de diligence raisonnable. Les négociations subséquentes du NIST auront toujours pour objectif de développer la chaîne d’approvisionnement américaine en semi-conducteurs.
En décembre 2023, le ministère du Commerce a commencé à allouer les fonds CHIPS, qui ont bénéficié, entre autres, à des géants tels qu’Intel, la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) et Samsung Electronics. L’article signale que certains des plus gros investissements dans la fabrication de semi-conducteurs proviennent d’entreprises étrangères qui construisent leurs installations aux États-Unis.
C’est le cas de TSMC, qui a construit trois usines à Phoenix, investissant plus de 65 milliards de dollars au total. De son côté, l’américaine Intel, qui a reçu 8,5 milliards de dollars en mars dernier pour financer la construction de quatre usines, a l’ambition de devenir la deuxième plus grande fonderie du monde d’ici 2030.
Bien que les projets CHIPS soient répartis dans tout le pays, ils semblent se concentrer dans le sud-ouest. L’Arizona est l’État qui, semble-t-il, peut se vanter d’avoir bénéficié des investissements CHIPS les plus élevés en vertu des grands projets de TSMC et d’Intel. D’autres projets se concentrent au Texas, où des géants des semi-conducteurs – tels que Samsung Electronics, Micron Technology et GlobalWafers – ont tous reçu des fonds CHIPS.
Dans l’est des États-Unis, à New York, on souligne la conclusion d’un partenariat de 10 milliards de dollars avec IBM, Micron et Applied Materials pour construire un centre de recherche et développement de puces dans la capitale de l’État. De plus, en décembre 2023, GlobalFoundries a reçu 1,5 milliard de dollars de financement CHIPS pour agrandir son site de Malta, dans l’État de New York, et d’Essex Junction, au Vermont.