La hausse des taux d’intérêt façonne les décisions et les options des investisseurs aux États-Unis
Un article de Forbes, dans son analyse des fluctuations des taux d’intérêt survenues ces dernières années et de leur influence sur les décisions des investisseurs, identifie ce qui devrait être les principales tendances d’investissement pour 2024.
Il faudrait d’abord prendre note de la croissance du marché boursier en 2023, alors que les consommateurs et les investisseurs, effrayés par les multiples faillites bancaires, se sont tournés vers l’option qui semblait la plus sécuritaire et la plus rentable : la bourse. En effet, à la mi-décembre, le S&P 500 était en hausse de près de 25 % et le Nasdaq avait enregistré un gain énorme de près de 43 %.
Selon Forbes, puisqu’un retour aux très faibles taux d’intérêt de l’ère pandémique – qui ont atteint un niveau proche de zéro – est invraisemblable, les experts estiment que l’environnement financier devrait favoriser les investisseurs à long terme, en particulier sur le marché des titres à revenu fixe. Aux dires de Andrew Patterson, économiste international principal chez Vanguard, il est à prévoir que les obligations américaines génèrent un rendement nominal annualisé de 4,8 % à 5,8 % au cours de la prochaine décennie, contre les 1,5 % à 2,5 % qui étaient initialement prévus avant le début du cycle de hausse des taux.
Forbes signale que pour un investisseur désireux de consolider ses titres à revenu fixe, les obligations d’entreprises à court terme devraient être regardées de près. Ainsi donc, qu’il s’agisse d’un fonds négocié en bourse, d’un fonds commun de placement ou d’obligations individuelles, un investisseur devrait obtenir des rendements plus élevés que ceux des obligations du Trésor, qui sont actuellement supérieurs à 5 %. Dans un contexte d’incertitude concernant l’évolution des taux d’intérêt, les experts estiment que les obligations à court terme peuvent aider à protéger les portefeuilles du risque de taux d’intérêt.
En outre, l’article de Forbes attire l’attention sur les effets positifs des hausses de taux de la Fed sur les comptes d’épargne. Il s’agirait d’une donnée non négligeable, car les liquidités peuvent, dit-on, être un élément clé de toute stratégie d’investissement avisée, même lorsqu’elles ne se trouvent pas dans un compte de courtage. Apparemment, les meilleurs comptes d’épargne à haut rendement ont des rendements annuels en pourcentage de 5 % et plus. De plus, on note que les épargnants qui disposent de liquidités dépassant les limites de protection de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) peuvent gagner bien plus de 5 % avec les bons du Trésor.
Enfin, Forbes suggère pour 2024 de porter attention aux actions de moyenne et petite capitalisation – qui se négocient au rabais par rapport aux taux historiques – ainsi qu’à la stratégie d’indexation directe. Cette dernière approche permettrait de générer d’importantes économies au moment de faire la déclaration des revenus. On spécifie que l’indexation directe consiste à répliquer un indice en achetant les actions (ou obligations) qui le constituent. Cela permettrait une plus grande personnalisation des avoirs, tout en étant rentable.
Un article de Forbes, dans son analyse des fluctuations des taux d’intérêt survenues ces dernières années et de leur influence sur les décisions des investisseurs, identifie ce qui devrait être les principales tendances d’investissement pour 2024.
Il faudrait d’abord prendre note de la croissance du marché boursier en 2023, alors que les consommateurs et les investisseurs, effrayés par les multiples faillites bancaires, se sont tournés vers l’option qui semblait la plus sécuritaire et la plus rentable : la bourse. En effet, à la mi-décembre, le S&P 500 était en hausse de près de 25 % et le Nasdaq avait enregistré un gain énorme de près de 43 %.
Selon Forbes, puisqu’un retour aux très faibles taux d’intérêt de l’ère pandémique – qui ont atteint un niveau proche de zéro – est invraisemblable, les experts estiment que l’environnement financier devrait favoriser les investisseurs à long terme, en particulier sur le marché des titres à revenu fixe. Aux dires de Andrew Patterson, économiste international principal chez Vanguard, il est à prévoir que les obligations américaines génèrent un rendement nominal annualisé de 4,8 % à 5,8 % au cours de la prochaine décennie, contre les 1,5 % à 2,5 % qui étaient initialement prévus avant le début du cycle de hausse des taux.
Forbes signale que pour un investisseur désireux de consolider ses titres à revenu fixe, les obligations d’entreprises à court terme devraient être regardées de près. Ainsi donc, qu’il s’agisse d’un fonds négocié en bourse, d’un fonds commun de placement ou d’obligations individuelles, un investisseur devrait obtenir des rendements plus élevés que ceux des obligations du Trésor, qui sont actuellement supérieurs à 5 %. Dans un contexte d’incertitude concernant l’évolution des taux d’intérêt, les experts estiment que les obligations à court terme peuvent aider à protéger les portefeuilles du risque de taux d’intérêt.
En outre, l’article de Forbes attire l’attention sur les effets positifs des hausses de taux de la Fed sur les comptes d’épargne. Il s’agirait d’une donnée non négligeable, car les liquidités peuvent, dit-on, être un élément clé de toute stratégie d’investissement avisée, même lorsqu’elles ne se trouvent pas dans un compte de courtage. Apparemment, les meilleurs comptes d’épargne à haut rendement ont des rendements annuels en pourcentage de 5 % et plus. De plus, on note que les épargnants qui disposent de liquidités dépassant les limites de protection de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) peuvent gagner bien plus de 5 % avec les bons du Trésor.
Enfin, Forbes suggère pour 2024 de porter attention aux actions de moyenne et petite capitalisation – qui se négocient au rabais par rapport aux taux historiques – ainsi qu’à la stratégie d’indexation directe. Cette dernière approche permettrait de générer d’importantes économies au moment de faire la déclaration des revenus. On spécifie que l’indexation directe consiste à répliquer un indice en achetant les actions (ou obligations) qui le constituent. Cela permettrait une plus grande personnalisation des avoirs, tout en étant rentable.