La frénésie autour de l’IA complique les efforts visant à maintenir les sites de données écoresponsables
Selon un article du New York Times, il y a à peine dix ans, les centres de données consommaient 10 mégawatts d’énergie. Aujourd’hui, les centres de 100 mégawatts sont chose courante et le Uptime Institute, un groupe consultatif de l’industrie, a identifié 10 centres infonuagiques d’une taille moyenne de 621 mégawatts en Amérique du Nord.
Cette croissance de la demande d’électricité survient alors que le secteur de la fabrication aux États-Unis est à son niveau d’activité le plus élevé en un demi-siècle et que le réseau électrique est de plus en plus sollicité. L’Uptime Institute a prédit dans un rapport récent que les innombrables objectifs de carboneutralité du secteur, qui sont des références auto-imposées, deviendraient beaucoup plus difficiles à atteindre face à cette demande et que le retour en arrière pourrait se généraliser.
Le secteur des centres de données a adopté des solutions plus durables ces dernières années, devenant ainsi un investisseur important dans les énergies renouvelables au niveau des entreprises. Les sites qui louent de la capacité éolienne et solaire ont bondi de 50 % sur un an pour atteindre plus de 40 gigawatts, une capacité qui continue de croître. Pourtant, la demande dépasse ces investissements. Et le besoin d’une puissance de traitement accrue entraîne un allongement de la file d’attente au niveau des réseaux d’interconnexion, de même que la création de solutions provisoires.
Les centres de données gourmands en énergie compliquent encore davantage la situation. Les centres de données en cours de construction consommeraient, une fois terminés, autant d’énergie par an que la région métropolitaine de San Francisco, selon un rapport récent publié par la société de services immobiliers JLL.
« Vous devez produire autant de gigawatts que possible, aussi vite que possible », déclare un expert du secteur. Cela a pour effet de pousser le développement des centres au-delà des marchés établis de premier et de deuxième rang, tels que la Virginie du Nord, Dallas et la Silicon Valley.
La concurrence s’intensifie dans certaines régions des États-Unis offrant des terrains bon marché et de l’électricité disponible. Amazon, par exemple, a annoncé récemment qu’elle prévoyait un projet de 10 milliards de dollars dans le Mississippi, le plus grand projet de développement économique de l’État, qui comprend des centres de données et des sites de production d’énergie solaire. « Tous ceux qui disposent d’une source d’énergie importante constituent désormais un nouveau marché pour les centres de données », explique le directeur général de North American Data Centers.
L’intelligence artificielle (IA) ne représente qu’un petit pourcentage de l’empreinte mondiale des centres de données. L’Uptime Institute prédit que l’IA atteindra 10 % de la consommation mondiale d’énergie du secteur d’ici 2025, contre 2 % aujourd’hui.
L’année dernière, la construction de centres de données a augmenté de 25 %, selon la société immobilière CBRE.
Selon un article du New York Times, il y a à peine dix ans, les centres de données consommaient 10 mégawatts d’énergie. Aujourd’hui, les centres de 100 mégawatts sont chose courante et le Uptime Institute, un groupe consultatif de l’industrie, a identifié 10 centres infonuagiques d’une taille moyenne de 621 mégawatts en Amérique du Nord.
Cette croissance de la demande d’électricité survient alors que le secteur de la fabrication aux États-Unis est à son niveau d’activité le plus élevé en un demi-siècle et que le réseau électrique est de plus en plus sollicité. L’Uptime Institute a prédit dans un rapport récent que les innombrables objectifs de carboneutralité du secteur, qui sont des références auto-imposées, deviendraient beaucoup plus difficiles à atteindre face à cette demande et que le retour en arrière pourrait se généraliser.
Le secteur des centres de données a adopté des solutions plus durables ces dernières années, devenant ainsi un investisseur important dans les énergies renouvelables au niveau des entreprises. Les sites qui louent de la capacité éolienne et solaire ont bondi de 50 % sur un an pour atteindre plus de 40 gigawatts, une capacité qui continue de croître. Pourtant, la demande dépasse ces investissements. Et le besoin d’une puissance de traitement accrue entraîne un allongement de la file d’attente au niveau des réseaux d’interconnexion, de même que la création de solutions provisoires.
Les centres de données gourmands en énergie compliquent encore davantage la situation. Les centres de données en cours de construction consommeraient, une fois terminés, autant d’énergie par an que la région métropolitaine de San Francisco, selon un rapport récent publié par la société de services immobiliers JLL.
« Vous devez produire autant de gigawatts que possible, aussi vite que possible », déclare un expert du secteur. Cela a pour effet de pousser le développement des centres au-delà des marchés établis de premier et de deuxième rang, tels que la Virginie du Nord, Dallas et la Silicon Valley.
La concurrence s’intensifie dans certaines régions des États-Unis offrant des terrains bon marché et de l’électricité disponible. Amazon, par exemple, a annoncé récemment qu’elle prévoyait un projet de 10 milliards de dollars dans le Mississippi, le plus grand projet de développement économique de l’État, qui comprend des centres de données et des sites de production d’énergie solaire. « Tous ceux qui disposent d’une source d’énergie importante constituent désormais un nouveau marché pour les centres de données », explique le directeur général de North American Data Centers.
L’intelligence artificielle (IA) ne représente qu’un petit pourcentage de l’empreinte mondiale des centres de données. L’Uptime Institute prédit que l’IA atteindra 10 % de la consommation mondiale d’énergie du secteur d’ici 2025, contre 2 % aujourd’hui.
L’année dernière, la construction de centres de données a augmenté de 25 %, selon la société immobilière CBRE.