La « finance verte » pour accélérer la carboneutralité dans l’immobilier
Un article du Forum économique mondial analyse le potentiel des institutions financières dans la décarbonisation du secteur de l’immobilier, alors que celui-ci fait face à un énorme déficit de financement de ses plans de neutralité carbone. Certes, les gouvernements ont un rôle crucial à jouer en fournissant des mécanismes de financement direct, en plus de cultiver des partenariats public-privé et de créer des politiques transparentes.
Cependant, l’article signale que dans un contexte de risques climatiques et de réglementations de plus en plus strictes, les banques et autres prêteurs financiers sont bien placés pour débloquer des fonds pour moderniser 80 % des bâtiments existants qui seront encore là en 2050. Ce qui est connu sous le terme de « finance verte » permettrait de gérer ces risques plus efficacement.
Selon l’article, les propriétaires d’immeubles commerciaux des pays du Nord auront besoin de près de 2 000 milliards de dollars de financement par emprunt au cours des deux prochaines décennies pour moderniser leurs immeubles de bureaux. Ce chiffre monte à 80 milliards de dollars pour la modernisation du marché industriel de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Cependant, l’article souligne que l’argent est disponible. Le défi est de le rendre disponible d’une manière qui soit convenable autant pour les prêteurs que pour les emprunteurs et l’environnement. Cela exige d’entamer les actions suivantes :
- Créer des produits financiers adaptés à leurs objectifs;
- Mieux prendre en compte les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG);
- Augmenter la participation du secteur public pour faire avancer la réglementation et fournir un soutien financier.
À l’heure actuelle, l’adoption de la finance verte reste faible dans le marché de l’immobilier, et ce malgré les engagements en faveur de la neutralité carbone. L’article indique que sur les 7,1 billions de dollars de dette durable émise au cours des cinq dernières années, seulement 7 % concernaient l’immobilier. De plus, seulement 12 % des obligations vertes ont été utilisées pour la décarbonation des bâtiments.
Pour corriger cette situation, il est suggéré de favoriser les partenariats entre les banques, les emprunteurs et les conseillers immobiliers dans le but de créer des incitations plus alléchantes pour les emprunteurs. En même temps, les conseillers devraient offrir des indicateurs clés de performance particuliers aux actifs pour démontrer les avantages directs.
Un élément clé pour débloquer le financement est la collecte de données ESG précises sur les bâtiments. C’est une étape incontournable pour évaluer les risques futurs au-delà des valorisations actuelles du marché et éviter de détenir des prêts pour des actifs bloqués. De nombreux prêteurs, dit-on, sous-estiment le risque de mauvaise performance en matière d’émissions et d’obsolescence des bâtiments. Cette négligence constitue une menace pour leurs portefeuilles de prêts et entrave le flux de financement pour les projets de rénovation à grande échelle.
Pour ce qui est du rôle du gouvernement, celui-ci doit fournir des mécanismes de financement direct, en cultivant des partenariats public-privé et en créant des politiques transparentes. La plupart des prêteurs souhaitent davantage de réglementation dans ce domaine.
Un article du Forum économique mondial analyse le potentiel des institutions financières dans la décarbonisation du secteur de l’immobilier, alors que celui-ci fait face à un énorme déficit de financement de ses plans de neutralité carbone. Certes, les gouvernements ont un rôle crucial à jouer en fournissant des mécanismes de financement direct, en plus de cultiver des partenariats public-privé et de créer des politiques transparentes.
Cependant, l’article signale que dans un contexte de risques climatiques et de réglementations de plus en plus strictes, les banques et autres prêteurs financiers sont bien placés pour débloquer des fonds pour moderniser 80 % des bâtiments existants qui seront encore là en 2050. Ce qui est connu sous le terme de « finance verte » permettrait de gérer ces risques plus efficacement.
Selon l’article, les propriétaires d’immeubles commerciaux des pays du Nord auront besoin de près de 2 000 milliards de dollars de financement par emprunt au cours des deux prochaines décennies pour moderniser leurs immeubles de bureaux. Ce chiffre monte à 80 milliards de dollars pour la modernisation du marché industriel de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique.
Cependant, l’article souligne que l’argent est disponible. Le défi est de le rendre disponible d’une manière qui soit convenable autant pour les prêteurs que pour les emprunteurs et l’environnement. Cela exige d’entamer les actions suivantes :
- Créer des produits financiers adaptés à leurs objectifs;
- Mieux prendre en compte les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG);
- Augmenter la participation du secteur public pour faire avancer la réglementation et fournir un soutien financier.
À l’heure actuelle, l’adoption de la finance verte reste faible dans le marché de l’immobilier, et ce malgré les engagements en faveur de la neutralité carbone. L’article indique que sur les 7,1 billions de dollars de dette durable émise au cours des cinq dernières années, seulement 7 % concernaient l’immobilier. De plus, seulement 12 % des obligations vertes ont été utilisées pour la décarbonation des bâtiments.
Pour corriger cette situation, il est suggéré de favoriser les partenariats entre les banques, les emprunteurs et les conseillers immobiliers dans le but de créer des incitations plus alléchantes pour les emprunteurs. En même temps, les conseillers devraient offrir des indicateurs clés de performance particuliers aux actifs pour démontrer les avantages directs.
Un élément clé pour débloquer le financement est la collecte de données ESG précises sur les bâtiments. C’est une étape incontournable pour évaluer les risques futurs au-delà des valorisations actuelles du marché et éviter de détenir des prêts pour des actifs bloqués. De nombreux prêteurs, dit-on, sous-estiment le risque de mauvaise performance en matière d’émissions et d’obsolescence des bâtiments. Cette négligence constitue une menace pour leurs portefeuilles de prêts et entrave le flux de financement pour les projets de rénovation à grande échelle.
Pour ce qui est du rôle du gouvernement, celui-ci doit fournir des mécanismes de financement direct, en cultivant des partenariats public-privé et en créant des politiques transparentes. La plupart des prêteurs souhaitent davantage de réglementation dans ce domaine.