La finance intégrée émerge comme une option de rechange pour le financement des PME
Selon Investopedia, la finance intégrée (embedded finance) décrit l’offre des entreprises de solutions financières qui intègrent des services bancaires, de prêt, d’assurance et d’investissement. Ces services sont proposés aux clients via leurs propres interfaces de programmation d’applications (API) et téléphones intelligents. Les consommateurs peuvent obtenir ainsi leurs services bancaires n’importe où, alors que les entreprises ont la possibilité de fidéliser davantage leurs clients et de générer plus de revenus.
Un article de McKinsey & Company ajoute que le marché de la finance intégrée a généré entre 20 et 30 milliards d’euros en Europe en 2023, soit environ 3 % du total des revenus bancaires. Selon une enquête effectuée en 2023 et 2024, les volumes de crédit à la consommation continuent de migrer vers les prêts intégrés.
En ce qui concerne les PME, on prévoit que l’affacturage et d’autres types de financement simples deviendront intégrés à mesure que ces entreprises adopteront les progiciels de gestion intégrés dont elles ont besoin. Selon les experts, la finance intégrée pourrait démarrer de 20 à 25 % des ventes de services bancaires de détail aux particuliers et aux PME, contre 5 à 10 % aujourd’hui. D’ici 2030, le marché de la finance intégrée pourrait dépasser les 100 milliards d’euros et représenter 10 à 15 % des revenus bancaires.
Analysant la pénétration de la finance intégrée en Allemagne, un article de Banking Frontiers signale que, selon une évaluation effectuée en 2023 par le groupe bancaire KfW, 763 000 PME allemandes – sur un total d’environ 3,8 millions – ont eu recours en 2022 à des prêts bancaires pour financer au moins une partie de leurs investissements.
Ces entreprises ont bénéficié d’un taux de refus de crédit historiquement bas d’à peine 9 %. Néanmoins, un rapport de Fitch Ratings de janvier 2024 maintient que les risques de refinancement pour les PME allemandes augmenteront en 2024 en raison du resserrement constant des conditions de crédit au cours des 12 à 24 derniers mois.
Pour expliquer cette situation, l’article signale que l’évaluation du risque des PME est difficile pour de nombreuses banques en raison de l’asymétrie de l’information. De plus, les banques estiment que les coûts pour servir les PME sont plutôt élevés, car elles ont des coûts fixes similaires à ceux des clients plus importants, mais offrent un potentiel de revenus moindre.
C’est dans ce contexte que certains voient le financement intégré comme une réponse au sous-financement qui affecte le secteur des PME. En effet, celui-ci leur permettrait notamment de simplifier le processus de financement par rapport aux instruments de financement traditionnels.
Un article de PYMNTS signale qu’en Allemagne, 14 % des consommateurs et 10 % des PME au total ont récemment utilisé ce type de crédit. Cette adoption serait plus intense dans certains segments clés comme la génération Y, par exemple, où 20 % des consommateurs auraient récemment profité du crédit intégré. Parmi les petites entreprises, 18 % de celles générant entre 1,5 et 9,3 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel y ont eu recours.
Selon Investopedia, la finance intégrée (embedded finance) décrit l’offre des entreprises de solutions financières qui intègrent des services bancaires, de prêt, d’assurance et d’investissement. Ces services sont proposés aux clients via leurs propres interfaces de programmation d’applications (API) et téléphones intelligents. Les consommateurs peuvent obtenir ainsi leurs services bancaires n’importe où, alors que les entreprises ont la possibilité de fidéliser davantage leurs clients et de générer plus de revenus.
Un article de McKinsey & Company ajoute que le marché de la finance intégrée a généré entre 20 et 30 milliards d’euros en Europe en 2023, soit environ 3 % du total des revenus bancaires. Selon une enquête effectuée en 2023 et 2024, les volumes de crédit à la consommation continuent de migrer vers les prêts intégrés.
En ce qui concerne les PME, on prévoit que l’affacturage et d’autres types de financement simples deviendront intégrés à mesure que ces entreprises adopteront les progiciels de gestion intégrés dont elles ont besoin. Selon les experts, la finance intégrée pourrait démarrer de 20 à 25 % des ventes de services bancaires de détail aux particuliers et aux PME, contre 5 à 10 % aujourd’hui. D’ici 2030, le marché de la finance intégrée pourrait dépasser les 100 milliards d’euros et représenter 10 à 15 % des revenus bancaires.
Analysant la pénétration de la finance intégrée en Allemagne, un article de Banking Frontiers signale que, selon une évaluation effectuée en 2023 par le groupe bancaire KfW, 763 000 PME allemandes – sur un total d’environ 3,8 millions – ont eu recours en 2022 à des prêts bancaires pour financer au moins une partie de leurs investissements.
Ces entreprises ont bénéficié d’un taux de refus de crédit historiquement bas d’à peine 9 %. Néanmoins, un rapport de Fitch Ratings de janvier 2024 maintient que les risques de refinancement pour les PME allemandes augmenteront en 2024 en raison du resserrement constant des conditions de crédit au cours des 12 à 24 derniers mois.
Pour expliquer cette situation, l’article signale que l’évaluation du risque des PME est difficile pour de nombreuses banques en raison de l’asymétrie de l’information. De plus, les banques estiment que les coûts pour servir les PME sont plutôt élevés, car elles ont des coûts fixes similaires à ceux des clients plus importants, mais offrent un potentiel de revenus moindre.
C’est dans ce contexte que certains voient le financement intégré comme une réponse au sous-financement qui affecte le secteur des PME. En effet, celui-ci leur permettrait notamment de simplifier le processus de financement par rapport aux instruments de financement traditionnels.
Un article de PYMNTS signale qu’en Allemagne, 14 % des consommateurs et 10 % des PME au total ont récemment utilisé ce type de crédit. Cette adoption serait plus intense dans certains segments clés comme la génération Y, par exemple, où 20 % des consommateurs auraient récemment profité du crédit intégré. Parmi les petites entreprises, 18 % de celles générant entre 1,5 et 9,3 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel y ont eu recours.