La fin de la vie utile de millions de panneaux d’énergie solaire soulève le défi de mettre en place des installations de recyclage spécialisées
À un moment où des millions de panneaux solaires arrivent à la fin de leur vie utile, YaleEnvironment360 commente l'intérêt de certaines entreprises à récupérer les métaux précieux qu'ils contiennent, notamment le cuivre et l'argent.
On estime qu'à l'heure actuelle, environ 90 % des panneaux solaires défectueux ou qui ont perdu leur efficacité finissent dans des décharges aux États-Unis, car cela coûte beaucoup moins cher que leur recyclage. Cette situation pourrait être en train de se résoudre, car l'intérêt que suscite le recyclage des métaux précieux pourrait propulser l'économie circulaire dans le secteur de l'énergie renouvelable.
Selon un rapport de 2021 du Laboratoire national des énergies renouvelables (NREL), le recyclage des panneaux photovoltaïques permettrait d'éviter que les décharges deviennent des sources de toxines nuisibles à l'environnement. Cependant, il y aurait plusieurs autres avantages majeurs.
On mentionne, par exemple, des effets stabilisateurs sur les chaînes d'approvisionnement, étant donné la dépendance à l'égard des importations en provenance d'Asie du Sud-Est pour se procurer certains métaux. Également, il pourrait y avoir une réduction des coûts des matières premières pour les fabricants du secteur de l'énergie solaire, ainsi qu'une nouvelle occasion d'affaires pour les recycleurs américains.
YaleEnvironment360 signale que les perspectives de recyclage s'avèrent particulièrement intéressantes étant donné la surabondance de panneaux périmés qui est prévisible grâce, entre autres facteurs, à la loi historique de 2022 sur la réduction de l'inflation. Celle-ci offrira en effet un crédit d'impôt de 30 % pour les installations solaires résidentielles.
D'ailleurs, selon les données du dernier rapport trimestriel de la Solar Energy Industries Association et du cabinet de conseil Wood Mackenzie, une forte expansion de la capacité solaire est à prévoir aux États-Unis, avec une augmentation moyenne de 21 % par an de 2023 à 2027 dans tous les segments.
Les implications de l'expansion de la capacité solaire ont été réfléchies depuis un moment déjà. YaleEnvironment360 signale qu'en 2016, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a prévu qu'au début des années 2030, la quantité mondiale de panneaux photovoltaïques mis hors service représenterait environ 4 % du nombre de panneaux installés. D'ici les années 2050, le volume de déchets de panneaux solaires atteindra au moins 5 millions de tonnes métriques par an, a indiqué l'agence.
En outre, la consolidation d'un marché pour le recyclage de panneaux périmés encouragera les entrepreneurs à s'attarder au décalage entre la capacité solaire actuelle et le nombre d'installations capables de récupérer en toute sécurité les matériaux de millions de panneaux solaires lorsqu'ils arriveront à la fin de leur vie utile, soit dans environ 25 à 30 ans.
À un moment où des millions de panneaux solaires arrivent à la fin de leur vie utile, YaleEnvironment360 commente l'intérêt de certaines entreprises à récupérer les métaux précieux qu'ils contiennent, notamment le cuivre et l'argent.
On estime qu'à l'heure actuelle, environ 90 % des panneaux solaires défectueux ou qui ont perdu leur efficacité finissent dans des décharges aux États-Unis, car cela coûte beaucoup moins cher que leur recyclage. Cette situation pourrait être en train de se résoudre, car l'intérêt que suscite le recyclage des métaux précieux pourrait propulser l'économie circulaire dans le secteur de l'énergie renouvelable.
Selon un rapport de 2021 du Laboratoire national des énergies renouvelables (NREL), le recyclage des panneaux photovoltaïques permettrait d'éviter que les décharges deviennent des sources de toxines nuisibles à l'environnement. Cependant, il y aurait plusieurs autres avantages majeurs.
On mentionne, par exemple, des effets stabilisateurs sur les chaînes d'approvisionnement, étant donné la dépendance à l'égard des importations en provenance d'Asie du Sud-Est pour se procurer certains métaux. Également, il pourrait y avoir une réduction des coûts des matières premières pour les fabricants du secteur de l'énergie solaire, ainsi qu'une nouvelle occasion d'affaires pour les recycleurs américains.
YaleEnvironment360 signale que les perspectives de recyclage s'avèrent particulièrement intéressantes étant donné la surabondance de panneaux périmés qui est prévisible grâce, entre autres facteurs, à la loi historique de 2022 sur la réduction de l'inflation. Celle-ci offrira en effet un crédit d'impôt de 30 % pour les installations solaires résidentielles.
D'ailleurs, selon les données du dernier rapport trimestriel de la Solar Energy Industries Association et du cabinet de conseil Wood Mackenzie, une forte expansion de la capacité solaire est à prévoir aux États-Unis, avec une augmentation moyenne de 21 % par an de 2023 à 2027 dans tous les segments.
Les implications de l'expansion de la capacité solaire ont été réfléchies depuis un moment déjà. YaleEnvironment360 signale qu'en 2016, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) a prévu qu'au début des années 2030, la quantité mondiale de panneaux photovoltaïques mis hors service représenterait environ 4 % du nombre de panneaux installés. D'ici les années 2050, le volume de déchets de panneaux solaires atteindra au moins 5 millions de tonnes métriques par an, a indiqué l'agence.
En outre, la consolidation d'un marché pour le recyclage de panneaux périmés encouragera les entrepreneurs à s'attarder au décalage entre la capacité solaire actuelle et le nombre d'installations capables de récupérer en toute sécurité les matériaux de millions de panneaux solaires lorsqu'ils arriveront à la fin de leur vie utile, soit dans environ 25 à 30 ans.